JUST A BEAUTIFUL LIAR
ღ Depuis ma plus tendre enfance, j'ai toujours eu à cœur de voyager. Que ce soit des destinations en vogue ou non, j'avais besoin de voir du pays et de découvrir de nouvelles cultures. D'ailleurs, au moment de réserver les vacances, j'avais toujours pleins d'idées de destination à donner à toute la famille.
ღ J'ai eu une enfance très heureuse avec des parents aimants. Je me suis toujours très bien entendu avec ma sœur qui est plus jeune que moi de 12 mois. D'ailleurs, lorsqu'il y avait une connerie à faire, c'était ensemble qu'on les faisait. On hésitait non plus à faire le mur pour se rendre à des soirées. Lorsqu'il y a en avait une de nous deux qui avait un rencard, l'autre se portait volontaire pour couvrir l'autre.
ღA l'école, au collège, mais également au lycée, je faisais partie des filles populaires. Je n'étais pas une peste, mais je n'ai jamais eu de mal à me faire des copines. Je ne dirais pas que je m'entendais avec tout le monde, mais j'ai toujours eu pleins de copines. L'amitié est vraiment quelque chose d'important pour moi.
ღ J'ai toujours eu un côté très fragile que je cachais derrière une force de caractère. Néanmoins, je ne compte pas le nombre de fois où je me suis isolée pour aller pleurer. D'ailleurs, je n'ai jamais été du genre à parler de mes problèmes. Je ne veux jamais inquiéter les personnes autour de moi. C'est certainement pour cette raison que ma tentative de suicide à choquer de nombreuses personnes autour de moi.
ღ J'ai toujours été une bonne élève. Je ne passais pas des heures à travailler mes cours, mais j'écoutais en classe. Je voulais avoir le moins de choses possible à faire le soir. D'ailleurs, le proviseur m'avait demandé d'assurer des cours de soutien pour certains élèves en difficulté. Ce fut une façon de gagner un peu d'argent, mais surtout d'être bien vu par le proviseur.
ღLorsque j'étais adolescente, je n'ai jamais vraiment eu de relations sérieuses. En effet, je me trouvais trop jeune et je ne voulais pas m'enfermer dans une relation. Je voulais vivre pleinement ma jeunesse et je crois que j'ai brisé pas mal de cœur, mais les garçons savaient à quoi s'en tenir avec mois.
ღA la fin du lycée, je décide de m'orienter vers des études de journalismes. J'ai toujours aimé écrire et je savais que c'était un métier qui pourrait me combler pleinement. J'ai intégrer l'université de Chicago. Mes parents étaient plutôt fier du parcours que j'allais tracer. Mais moins en accord avec celui de ma sœur.
ღ D'ailleurs, j'ai été la prmeière à soutenir ma sœur lorsqu'elle a annoncé le choix de carrière à nos parents. J'étais bien la seule de la famille à la soutenir. Mais je partais aussi du principe que si elle ne tentait pas son rêve, elle ne saurait pas si c'est quelque chose qui peut fonctionner pour elle.
ღ Pendant ses années, nous n'avons jamais perdu contact. En effet, dès qu'il se passait quelque chose dans ma vie, je lui racontais. Lorsque j'ai eu ma première rubrique dans le dpmaine du voyage et que j'allais partir au quatre coins du monde régulièrement, c'est elle que j'ai contacté en premier.
ღ J'ai 25 ans lorsque je renconre Ryker. J'étais en soirée avec des copines lorsqu'il est venu m'aborder. Avocat, beau gosse, qui passe du temps à la salle de sport, on a rapidement échanger nos numéros de téléphone pour se revoir par la suite. On a passé de bons moments. Quelques mois, je le présentais à ma sœur et à mes parents. Ces derniers ne l'ont pas vraiment apprécier et m'ont mis en garde, mais je n'ai rien écouté.
ღRyker est venur habiter chez moi au bout de deux ans. On filait le parfait amour, jusqu'au jour où j'ai déocuvert son penchant pour l'alcool. Au début, c'était un verre de temps en temps, mais c'est devenu de plus en plus récurrent. Lorsque j'essayais de lui en parler, il m'envoyait sur les roses.
ღ La relation a commencé à être de plus en plus toxique. Outre les mots, il est passé aux actes. Ça a commencé par une petite bousculade de temps en temps quand je lui faisais un reproche ou simplement que je lui disais que son penchant pour l'alcool devenait de plus en plus grave. Il sortait de plus en plus sans que je sache vraiment ce qu'il faisait, ni avec qui. Les bousculades sont ensuite devenues des coups. J'ai, par ailleurs, pris des photos, au cas où un jour je devais porter plainte contre lui.
ღ Mais il revenait toujours en s'excusant et généralement avec un cadeau. L'orage et la tempête passèrent jusqu'à la prochaine fois. Mais à chaque fois, je reprends espoir. Je n'en ai parlé à personne, bien que j'ai eu envie de le dire à ma sœur. Je ne compte plus le nombre de fois où j'ai écris ce SMS pour l'informer de ce qu'il se passer, mais que je finissais pas effacer. Je disais finalement que tout allait bien.
ღ A cette période, j'étais bien uniquement lorsque j'étais en voyage. Il n'était pas là et j'avais l'impression de respirer. Néanmoins, il voulait tout de même que je lui dise ce que je faisais chaque heure, surtout lorsque je partais avec un collègue.
ღA 30 ans, je tombe enceinte de Ryker. Je lui annonce et il semble être le plus heureux du monde. Je vois qu'il sort moins et qu'il essaie vraiment d'être aux petits soins pour moi. Il avait tout de même des comportements excessifs qui me stressaient et qui m'angoissaient. Mais ne dit-on pas que l'on accepte une personne avec ses défauts et ses qualités ?
ღ J'en suis a quatre mois et demis, lorsque je fais une fausse couche. Il m'emmène à l'hôpital, en roulant bien plus vite qu'il ne devrait le faire. On voit rapidement un médecin qui nous annonce la mauvaise nouvelle. C'est alors qu'au lieu de me soutenir et qu'on passe cette épreuve à deux, il décide de partir, m'indiquant que je suis pas capable de lui donner un enfant. Je reste quelques jours à l'hôpital sans avoir de nouvelles de lui.
ღ Au bout de quelques jours, je rentre à la maison et là, c'est la descente aux enfers. L'appartement est vide. Il a pris ses affaires et a décidé de s'envoler sans rien me dire. Il ne reste que moi, le silence et le fait d'avoir passé une épreuve trop compliquée.
ღ Je passe des jours et des nuits à pleurer sans le dire à personne. Au travail, je fais mine de rien. Lorsque l'on me demande comment je vais, je réponds que tout va bien. Je m'enfonce dans mon mensonge et la seule issue pour moi est tout simplement de partir de ce monde.
ღ Pour cela, je vide la pharmacie et regarde quels sont les médicaments que je pourrais prendre. Je trouve un fond de bouteille laissé par Ryker. En toute honnêteté, ce jour-là, je ne sais pas si ça va fonctionner. Mais il le faut.
ღ Je me réveillerai quelques jours à l'hôpital avec des regards inquiets, mais surtout interrogateurs autour de moi. Je n'ai jamais été une personne fragile à ce point et surtout je n'avais pas parler des problèmes que je rencontrais.
ღ Depuis trois ans, j'ai arrêter de vivre. Je ne fais plus autant de voyage, mais mon patron tient quand même à me garder dans ses effectifs. Ma sœur est venue emménager avec moi il y a un an et demi pour que je ne sois pas toute seule. La situation est pesante, mais je suis heureuse de l'avoir retrouvée. Ma mère m'a également conseillé de prendre un chien. Il s'appelle Koda est c'est un Husky sibérien. Au moins, cela me permet de sortir le nez dehors chaque jour, ce qui la rassure.