we were good, we were gold (joyce)

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w/ ✰ devon & joyce
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Pourquoi ? C'est la question que Devon ne cesse de se poser. Pourquoi diable a t'il accepté de rester à ce goûter d'anniversaire ? Puis, il croise le regard d'Elena et il se souvient pourquoi. C'est certainement la seule femme au monde capable de le faire tourner en bourrique. Il lui refuse rarement quelque chose sauf quand il trouve qu'elle va trop loin. Et là encore, il serait capable de lui trouver des excuses. Alors le voilà en train de discuter avec des mamans de sujets qui le dépasse littéralement. Dans le fond, il soupçonne Joyce de l'avoir envoyer à sa place, pour éviter ce cas de figure. Il l'entend déjà se moquer de sa personne, chose qu'il aurait fait également si les rôles avaient été inversé. Mais qu'est qu'il ne ferait pas pour Elena ? Si quelqu'un a la réponse à cette question, Devon est preneur. Malgré tout, l'après-midi touche rapidement à sa fin et l'anniversaire du camarade de classe d'Elena prend fin. Devon se retrouve en tête à tête avec sa fille dont le sourire ne semble pas vouloir disparaitre traduisant la qualité de la journée passée. Elena pose à peine un pied à l'intérieur de la voiture de son père qu'elle déclare que la journée pourrait être encore meilleure. Il est alors question qu'un arrêt dans un restaurant japonais. « Très bien, princesse. » dit-il en souriant. Avant de démarrer, il prend le temps d'envoyer un message à Joyce pour l'avertir qu'il ramènera Elena, un poil plus tard que l'horaire prévue.

Il est neuf heures passé de quelques minutes quand ils arrivent devant l'immeuble de Joyce. « Tu es beaucoup trop rapide. » s'exclame-t-il en voyant que sa fille grimpe les escaliers à une vitesse plus soutenue que la sienne. « Oui, t'es trop lent papa ! » Une attaque à laquelle il n'était pas prêt, du moins c'est ce qu'il feint. « J'ai gagné ! » Elena lève les bras toute victorieuse en haut des marches. Devon lève les mains et s'avoue vaincu. Il reconnait la victoire d'Elena. « Maman, maman ! » Elena rentre en vitesse dans l'appartement à la recherche de sa mère. Devon dont le sourire ne semble pas vouloir quitter son visage ferme la porte derrière eux, avant d'aller rejoindre la fille et sa mère. Cependant en mettant un pied dans l'appartement, il semble être arrivé au mauvais moment. Si un blanc s'installe dans la pièce, il est certain que quelques secondes auparavant l'ambiance était électrique. Il le sent. Il ignore le sujet de la discorde entre Joyce et son mec actuel, mais il comprend qu'il est de trop. Il jette un coup d'œil rapide à Joyce, cherchant le moindre signe indiquant qu'elle peut gérer seule. Quand, il a la confirmation qu'il cherche, il attrape Elena par dessus son épaule. « On file à la douche mademoiselle la fusée. » déclare-t-il en chatouillant au passage ses côtés pour l'entendre rire avant de quitter cette atmosphère peu agréable. Une fois Elena endormie et quand il n'entend plus de bruit dans la pièce voisine, Devon part à la recherche de Joyce. Il la trouve au balcon en train de fumer, un verre de vin à la main. Est-il étonné ? Absolument pas. « Elle s'est endormie. » informe-t-il en venant prendre place contre la rembarde. « Tu veux en parler ? » demande-t-il. Devon ne force à rien, libre à elle de se confier ou non.

@Joyce Hastings

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C’est vrai, Joyce a volontairement évité le goûter d’anniversaire de l’amie de sa fille. Pourquoi ? Parce qu’elle a eu envie d’être égoïste pour une fois. Et puis elle sait qu’Elena est tout aussi contente d’être avec son papa. L’après-midi libre de toute responsabilité, la voilà affalée sur le canapé. Elle profite, elle se refait une série de vieux films : Grease, Dirty Dancing, Pretty Woman. L’après-midi passe tranquillement. Joyce jette de temps en temps un coup d’œil à son téléphone. Même si elle sait Elena avec Devon, ne sait-on jamais. La sonnette de la porte d’entrée résonne dans l’appartement de la blonde. Elle n’attend pourtant pas de visite. Regardant dans le judas, elle aperçoit un visage familier, celui de son petit ami. Un juron passe la barrière de ses lippes. Elle l’évite depuis quelques jours, prétendant toujours une occupation quelconque, une fatigue intense. Mais le voilà, derrière sa porte et elle ne peut plus s’échapper. Elle ouvre donc, le laissant entrer.

« Et bien, j’ai bien failli croire que tu avais disparu pour de bon. » Lance Carter, tout en rentrant dans l’appartement. Joyce se contente d’un petit sourire. « Je suis désolée. C’est de ma faute, disons que j’évitais un petit peu cette discussion. ». Elle invite l’homme à la rejoindre dans le salon. Joyce prend son courage à deux mains, elle doit lui faire face, lui expliquer pourquoi elle l’évite tant. Mais comment faire sans le blesser ? La blonde finit par se lancer, livrant alors ses sentiments. La discussion est houleuse mais nécessaire pour Joyce. « On tourne en rond Carter, c’est ainsi et il faut arrêter de se voiler la face. », la porte s’ouvre dans un élan et Elena court vers sa mère suivit par Devon. La conversation se coupe net et la blonde jette un coup d’œil au père de sa fille, lui esquissant un léger sourire. Elle a bien vu dans son regard, une certaine inquiétude. Alors elle le rassure et il le comprend, amenant Elena. Joyce reporte son attention sur Carter. « Va-t-en s’il te plaît. On discutera plus tard. ». La porte claque et Joyce pousse un long soupir. Elle se dirige dans la cuisine, récupérant dans son réfrigérateur une bouteille de vin blanc déjà entamée. Se servant un verre, elle récupère ses cigarettes et quitte le salon. Elle a besoin d’air. Elle tire une longue bouffée sur le bâton de nicotine, expirant lentement, les yeux clos. La blonde entend la baie vitrée s’ouvrir et sent que Devon est désormais à ses côtés. Elle se contente de hocher la tête en souriant lorsqu’il lui indique qu'Elena s’est endormie. « C’est compliqué ? Disons que je pense que nous sommes arrivés au bout de notre relation, mais il ne comprend pas pourquoi j’ai ce discours-là. » Explique-t-elle, haussant les épaules avant de boire une gorgée de son verre de vin. Tournant son visage vers le père de sa fille, elle se met à sourire, lui donnant une tape sur l’épaule. « Chanceux, tu as évité le maquillage de princesse. Je pensais qu’elle t’aurait fait un magnifique dégradé de rose. Moi, j’y ai droit à chaque anniversaire. », un rire s’échappe de ses lèvres en y pensant. « Elena était contente de sa journée ? Merci, au fait, de t’être sacrifié ». Elle le taquine. Elle sait que lorsqu’il s’agit de passer du temps avec sa fille, ce n’est pas un sacrifice.

@Devon Pryce    

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Joyce, il la connait sur le bout des doigts. Certes, le fait d'avoir un enfant ensemble et de l'élever à deux joue beaucoup. Mais outre ces deux aspects, il s'est toujours intéressé à elle. Il existe d'ailleurs entre eux, un lien indestructible qu'il ne parvient à expliquer. Joyce est précieuse à ses yeux et il ne souhaite toujours que le meilleur pour la mère de sa fille. De manière générale, Joyce mérite toujours le meilleur. Par contre, il ne peut nier que ses choix en matière d'hommes ne sont pas toujours les plus intelligent. Il en est la preuve vivante. Ce soir encore, il est témoin d'une dispute entre Joyce et son mec actuel. Cela ne le surprend pas, ce n'est ni la première fois, ni la dernière fois qu'il assiste à ce genre de scène. Cependant les raisons poussant la jeune femme dans cette direction ne sont pas toujours identiques. C'est donc ce qui le pousse à être sur ce balcon, auprès de Joyce afin d'avoir une explication à ce qu'il vu, quelques minutes auparavant. Si du moins, elle accepte de se confier. Devon, il ne force jamais et il n'insiste jamais. D'après ce qu'il comprend dans les mots de Joyce : elle veut rompre, mais cette fatalité ne semble pas plaire de l'autre côté. « C'est un con. » balance-t-il spontanément, en haussant les épaules. Comment pouvait-il le qualifier autrement ? Joyce ne demande pas la lune pourtant. « Si tu n'as plus envie, ne te force pas Joy. Il finira par le comprendre. » déclare-t-il simplement. Devon n'est peut-être pas la meilleure personne pour donner des conseils amoureux, mais il raisonne simplement avec logique. La conversation devient bien plus légère, Joyce se moque même de sa personne. « Je te sens déçue. Tu veux m'en faire un ? » demande-t-il en la regardant avec un large sourire. « Mais ... » commence-t-il, avant de venir relever la manche de son pull afin de découvrir son avant-bras. « J'ai eu le droit à pleins de nouveaux tatouages, parce que les miens manquaient de couleurs. » explique-t-il en montrant le chef d'œuvre sur son bras. « Oui c'est une licorne. Moque toi, va ! » lance-t-il en se mettant à rire à son tour, avant de redescendre sa manche. « J'enlève ça comment maintenant ? » demande-t-il sérieusement en la regardant. Il pourrait prendre un gant et frotter, mais il est certain que Joyce a des solutions, moins barbares. « Qu'un sacrifice. » dit-il en roulant des yeux. Au contraire, être avec sa fille ça lui fait toujours plaisir. « Très. Il y avait un magicien, elle semblait fascinée. Donc demain c'est possible que tu es le droit à des tours de magie de la grande Elena. » annonce-t-il. Comme c'est possible qu'Elena décide de devenir magicienne dans un futur proche, avant qu'elle ne se passionne pour autre chose. « Et, elle veut un lapin. » informe-t-il. « Je dois essayer de te convaincre. » annonce-t-il en penchant la tête, tout en la regardant. Là par contre, il ne cédera pas au caprice de sa fille, si la mère de celle-ci n'est pas d'accord. Il refuse de lui imposer un être vivant.

@Joyce Hastings

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Elle ne peut rien lui cacher, même si elle le voulait, elle n’y parviendrait pas. Il la connaît, il faut l’avouer. Alors elle ne se défile pas lorsqu’il la questionne, lui demandant si ça va. Pourquoi le ferait-elle de toute façon ? Après tout, il est le père sa fille, celui qui aura toujours une place particulière dans sa vie. Elle ne peut s’empêcher d’échapper un léger rire, secouant la tête à ses mots. Elle sait qu’il tente de la rassurer, mais la vérité n’est pas toujours celle que l’on souhaite entendre. « Je ne sais pas, c’est peut-être moi. On ne peut pas dire que mes choix sont toujours très judicieux. » Une moue sur les lèvres, elle lui adresse un sourire amusé. Message subliminal ? Peut-être. Mais ce n’est en rien méchant. Elle hausse les épaules, jouant avec son verre, faisant tournoyer le vin blanc à l’intérieur. « Parfois, je me dis que c’est peut-être moi le problème. Je finis par m’ennuyer, par tourner en rond. Je pense qu’il faut que j’arrête de me jeter corps et âme dans des relations qui n’ont pas d’avenir. » Un léger sourire étire ses lèvres. Après tout, il faut bien se faire une raison. Peut-être qu’une pause amoureuse ne serait pas de trop pour la blonde. Elle pourra prendre plus facilement du recul, sur elle, sur la vie qu’elle mène. Elle finit par changer de sujet, ne se voulant pas dramatique en cette douce soirée. Elle jette un regard faussement triste à Devon. « Je suis terriblement déçue, tu n’as pas idée. Je t’imaginais déjà peinturluré d’une licorne ou d’un papillon en plein milieu du visage. Ne me chauffe pas, je pourrais le faire et faire en sorte que ça reste un petit moment. » Elle se met à rire l’imaginant aller donner ses cours de sport avec un magnifique maquillage d’enfant. Son regard se pose sur l’avant-bras de Devon et Joyce observe les nombreux tatouages éphémères qui s’y trouvent. Elle hoche la tête. « Pas mal, j’aime beaucoup. Je reconnais là le talent d'Elena » Elle ne peut s’empêcher d’être moqueuse, c’est vrai, mais en même temps, il le serait tout autant si elle avait eu le bras rempli de tatouages de princesse. « J’ai du dissolvant et du coton, tu n’auras pas besoin de t’arracher la moitié du bras en frottant avec de l’eau. » Elle lui adresse un regard qui se veut rassurant. Une femme est toujours équipée de divers produits cosmétiques permettant de régler un nombre incalculable de bêtises. Elle l’écoute d’une oreille attentive, elle imagine sa fille un large sourire sur les lèvres, à rire et à sourire. À être émerveillée, elle regrette presque d’avoir cédé sa place à Devon. « Ouh, j’ai hâte de voir quel tour elle va me jouer, je suis sûre qu’il sera fantastique. Après tout, c’est ma fille. » dit-t-elle amusée, prenant un faux air fier presque hautain. En ayant assez de jouer avec son verre, elle le pose sur la petite table en fer présente sur le balcon. Relevant ses yeux vers Devon, elle secoue la tête de droite à gauche pour lui signaler son refus. « Tu ne parviendras pas à me convaincre. Vous m’avez déjà fait le coup pour le poisson qui a fini par mourir, le hamster dont j’ai du m’occuper, la souris à cause de laquelle j’ai failli faire une attaque lorsqu’elle s’est échappée de la cage. Non, cette fois, non. » Elle lève les mains au ciel. « Ou alors, tu le prends chez toi et tu t’en occupes, mais moi, c’est non. Et n’essaie pas de me faire ces yeux-là. » Elle pose sa main sur les yeux de Devon pour l’empêcher d’essayer de l’amadouer. Elle finit par enlever sa main, haussant les épaules. « Je veux bien lui en prendre un, mais seulement en peluche, au moins je suis sûre qu’elle s’en occupera. », elle sourit doucement. Comment en vouloir à Elena ? Après tout elle n’est qu’une enfant et les enfants se lassent vite des nouvelles choses. Mais Joyce n’a vraiment pas le temps de prendre la responsabilité de s’occuper d’un autre être vivant. « Allez, viens, je vais t’enlever tes magnifiques tatouages ». Prenant la main de Devon, elle l’entraîne avec elle à l’intérieur de son appartement. « Assieds-toi, je vais récupérer ce qu’il faut. », elle s’éclipse quelques secondes dans la salle de bain, avant de revenir au salon. « T’es sûr que tu ne veux pas les garder ? Ta fille va être attristée, tu le sais ? », elle tente de l’amadouer, seulement pour le taquiner. 

@Devon Pryce  

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Devon ne peut le nier. Les choix de Joyce en matière d'hommes sont très discutables. C'est rare, très rare que Devon puisse en apprécier un. Et si toutefois c'est le cas, celui-ci ne reste jamais longtemps. Devon n'est certes pas une référence en terme de relation amoureuse mais il tente à sa façon, avec ses mots de venir en aide à Joyce. « Ok, tu marques un point. » dit-il amusé, comprenant très bien où elle veut en venir. « Mais je maintiens que j'étais le meilleur choix. » indique-t-il. Bien qu'il n'a jamais eut des sentiments réciproques envers Joyce, Devon doit admettre qu'elle reste sa plus belle histoire. Sans elle, Elena ne serait pas venue au monde. Et juste pour ça, il sera toujours lié à elle. « Tu sais, tu n'es pas obligé de te mettre en couple à chaque fois qu'un mec décide de coller sa bouche contre la tienne. Tu peux aussi prendre du bon temps, sans forcément t'engager. » souligne-t-il. C'est du moins sa façon de voir les choses et d'agir. Il n'y a pas que les hommes qui peuvent coucher sans rien attendre en retour. Mais il la connait Joyce et il n'est pas convaincu qu'elle y parvienne. « Tu n'es pas le problème. » conclu-t-il en la regardant, cherchant à la rassurer. La conversation dérive sur la journée du jour. Journée qu'il a passé en compagnie de leur fille. « Tu ne m'en voudras pas de passer mon tour, pour cette fois ? » demande-t-il en gloussant. « Quoi ? Efface moi ce sourire de ton visage, ne pense même pas à donner des idées à Elena. » déclare-t-il. Il se trouve déjà assez courageux pour être une princesse quand Elena, le lui demande. Aujourd'hui, il a même donner de sa personne et notamment de sa peau pour de nombreux tatouages qui ornent désormais son avant-bras. Joyce se moque. Est-il surprit ? Absolument pas. Si les rôles avaient été inversé, il aurait eut la même réaction qu'elle. « Ca s'enlève vraiment avec ça ? » demande-t-il avec étonnement, tout en la fixant. Il savait qu'il avait bien fait de demander à Joyce. Elle a toujours des solutions étonnantes auxquelles il n'aurait jamais pensé. Autant que leur fille qui ne cesse de le surprendre à chaque fois. Aujourd'hui elle s'est découvert une passion pour la magie. La réaction de Joyce lui tire un large sourire. « Je compte sur toi pour me filmer ça. » dit-il. Être co-parent impose que parfois, ils ne peuvent pas toujours assister en même temps aux progrès de leur fille. Mais ils ont au moins le mérite de toujours bien gérer, du moins d'essayer. Devon ne tarde pas à faire part à Joyce de la nouvelle envie d'Elena : un lapin. Il ne peut s'empêcher de rire en écoutant Joyce. « J'avais oublié la souris. Tu sais qu'en fait, je ne l'ai jamais retrouvé. » explique-t-il, un petit sourire amusé aux lèvres. Depuis le temps, elle a du disparaitre de l'appartement mais s'il parvient à faire paniquer Joyce quelques secondes, il sera très satisfait. « Ce regard là ? » demande-t-il, en penchant la tête sur le côté. « Je risque de finir par l'oublier. » déclare-t-il, non fier de lui-même en se grattant l'arrière du crâne. « La peluche c'est une bonne alternative. Je lui expliquerais. » annonce-t-il. Devon n'a pas envie de se montrer insistant. Il comprend totalement les raisons qui poussent Joyce à décliner la proposition. Peut-être que d'ici quelques années quand Elena sera un peu plus grande, qu'elle comprendra les responsabilités que cela impose : là ils auront une nouvelle conversation sur le sujet. Ensuite, Joyce l'entraîne à l'intérieur. Il écoute ses ordres et s'installe sur le canapé en l'attendant. « Je lui dirais que j'ai fais un tour de magie. » dit-il simplement en riant. Peut-être qu'ainsi la pilule passera plus facilement. « Je sais qu'ils sont très charmants, mais ma crédibilité risque de descendre en flèche au boulot. » explique-t-il. Il remonte sa manche et fixe Joyce faire. « Ca va faire mal ? » demande-t-il. Non pas qu'il soit douillet, c'est juste qu'il aimerait être prévenu si ça doit piquer. Il la regarde faire avec attention, sans ressentir la moindre brûlure, juste le froid du produit qu'elle applique. « Je trouve que tu fais ça très bien. » dit-il pour se justifier quand elle pose les yeux sur lui. « Attends. » s'exclame-t-il en quittant le contact entre eux. Il retire son haut et se tourne de façon à lui montrer son dos. « Je dois en avoir deux ou trois ici. » annonce-t-il, en tournant la tête vers elle. Promis, c'est le dernier endroit où elle en trouvera.

@Joyce Hastings

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Elle voit qu’il tente de la rassurer, et elle apprécie le geste. Il tente toujours de l’apaiser, il faut bien l’avouer. Elle ne peut s’empêcher de sourire en entendant son affirmation. « Fais gaffe, tu vas finir par ne plus pouvoir passer les portes avec ta grosse tête. » dit-t-elle en lui tapant légèrement l’épaule, amusée par son discours. Même s’il n’a pas totalement tort. Évidemment, c’était un amour à sens unique, mais Devon a toujours été là pour elle et pour Elena. Alors que beaucoup seraient partis, Devon, lui, est toujours là. Joyce en est très reconnaissante. « Je sais, mais tu sais que je ne suis pas comme ça. Je n’y arrive pas. J’ai un cœur en marshmallow qui ne peut s’empêcher de s’emballer à chaque fois que je trouve quelqu’un qui me plaît. Je suis une éternelle romantique que veux-tu. » elle se contente de hausser les épaules comme si elle ne pouvait rien y changer. Bien sûr qu’elle le peut, si elle le veut vraiment. Mais c’est ainsi que sa personnalité s’est consolidée, et même si ses histoires ne durent jamais, elle aime rêver et penser qu’elles seront des contes de fées. « Non bien sûr, mais les choses seraient beaucoup plus simples si je vivais dans un conte de princesse, tu vois ? » Elle se met à rire, après tout, il vaut mieux en rire qu’en pleurer. Elle sait que ce n’est pas une fatalité et qu’elle finira par trouver chaussure à son pied. Il faut seulement qu’elle prenne plus le temps au lieu de se jeter à corps perdu dans ses relations. Bien vite, le sujet de conversation dévie à nouveau sur Elena, au plus grand bonheur de Joyce. Elle prend un air faussement déçu. « Tu me brises le cœur Devon, sache-le. Moi qui n’attendais que ton retour pour te maquiller comme une jolie petite fée. » sourit-t-elle en lui adressant un clin d’œil amusé. « Je n’ai absolument pensé à rien. » elle lève les mains devant elle pour donner plus de crédibilité à son air innocent. « Rassure-toi, ta fille n’a pas besoin de mes idées pour te mener par le bout du nez. », Il suffit de regarder son avant-bras. Elle lève les yeux au ciel à la question de Devon. « La magie du dissolvant mon petit, n’oublie jamais ça. », elle lui adresse un doux sourire. Évidemment qu’elle va lui enlever, même si elle préférerait lui laisser l’avant-bras comme ça, histoire de se moquer un peu. Mais ce n'est pas hyper sympa. « Promis, je te ferais de magnifiques vidéos. Même si je suis sûre qu’elle voudra te montrer ce qu’elle a appris. Elle adore partager ça avec toi, tu le sais ? », bien sûr qu’il le sait, mais Joyce aime bien lui rappeler de temps en temps à quel point sa fille l’aime. Parce qu’il est un bon père et que Joyce ne pouvait avoir mieux pour son petit trésor, sa petite Elena. Lorsque le sujet de l’animal de compagnie revient sur la table, Joyce ne peut s’empêcher de lui lancer un regard noir. « Moi, je n’ai pas oublié la souris. J’ai été traumatisée par cette horreur. » Elle frissonne en y repensant. Elle en a une réelle phobie. Elle pousse doucement le visage de Devon pour ne plus voir son regard. « Baisse les yeux Pryce, sinon je te laisse tes tatouages. », elle prend le même air que lorsqu’elle gronde Elena lorsqu’elle fait des bêtises. Comme si cela allait marcher sur Devon, ça fonctionne déjà à moitié sur sa fille. Elle tend la main comme pour conclure un pacte. « Deal pour la peluche. », elle serre sa main comme si elle venait de négocier l’affaire du siècle. En y réfléchissant, c’est un peu le cas. Elle n’aura pas besoin de s’occuper d’un être vivant, autre qu’elle-même et sa fille. Après avoir récupéré tout l’attirail pour lui enlever les magnifiques tatouages, elle revient s’asseoir à ses côtés sur le canapé. Elle ne peut s’empêcher de sourire. La magie. C’est une bonne excuse que leur fille trouvera fabuleuse en plus. Elle ne lui dira jamais mais il a souvent de bonnes idées. Elle secoue la tête, ne pouvant s’empêcher de rire lorsqu'il la supplie presque d'effacer les preuves accablantes d'une journée passée à un goûter d'anniversaire. « Pauvre Devon, tu vas être privé de ton sex-appeal. Je serais vraiment désolée d’être responsable de ça. Allez donne-moi ton bras, Don Juan. », elle tient le bras du père de sa fille, mettant du dissolvant sur du coton avant de frotter doucement les dessins éphémères. « Non, ça ne fait pas mal, chochotte va. », elle se moque, encore. Mais pour le coup, il cherche vraiment à ce qu’elle le taquine. Après tout, qui aime bien, châtie bien. Elle prend un faux air hautain comme pour se donner un genre. Le genre de nana sûre d’elle, qui ne doute de rien. Tout le contraire de ce qu'est Joy en réalité. « Je fais toujours tout bien. », son sourire doux trahit son air snob, elle le perd rapidement en voyant les autres tatouages sur le corps de Devon et se met à rire en voyant les dégâts de sa fille. Elle est dans l’excès cette enfant, autant que sa mère. « Deux, trois ? Rien que là, j’en compte au moins sept. Elle fait vraiment ce qu’elle veut de toi. » elle rit de plus belle avant de prendre plus de coton sur lesquels elle verse le dissolvant, frottant les tatouages pour qu’ils disparaissent définitivement. Il lui faut une bonne dizaine de minutes avant de tout enlever. « C’est bon, tu es sauvé, ta peau est libérée. », dit-elle alors qu’elle réunit les cotons pour aller les jeter. Heureusement que sa fille n’a pas eu d’autres idées farfelues pour son père, sinon ils y auraient passé la soirée. Bien que cela ne la dérange aucunement. « Tu veux boire quelque chose ? », demande-t-elle, après tout, il l’a bien mérité, il a été très courageux durant toute la journée.

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Sa modestie finira par avoir raison de lui. Il se contente de rire face à la remarque de son ex, presque touché par cette douce attention qu'elle porte au bien être de sa tête. Mais, il est plutôt sérieux quand on voit les choix de Joyce en matière d'hommes. « T'es trop pure pour ce monde. » lâche-t-il. Dans le fond, Devon s'en veut de ne pas être en mesure de lui offrir cet amour qu'elle cherche tant en vain. «  Si tu y tiens tant que ça, je suis sûr qu'Elena va te créer la plus belle des histoires. Tu auras même le droit à un poney volant. » propose-t-il en mêlant son rire au sien. Malheureusement la vie est loin d'être un conte de fée, aux yeux de Devon elle est plutôt dure et souvent douloureuse. Heureusement que la naissance de sa fille est venue éclaircir sa sombre vie en lui donnant une raison de vivre. « Une petite fée. » répète-t-il en riant. Non vraiment, Devon préfère passer son tour. « Un jour, un jour. » conclu-t-il. Sauf que ce jour n'arrivera jamais. Il n'a pas vraiment envie de se faire maquiller par Joyce. Par contre si c'est Elena, il n'est pas certain de parvenir à la stopper.  « Oui, je le reconnais. Mais ... C'est tellement dur de lui dire non surtout quand elle te regarde avec ses petits yeux. » informe-t-il, tout en tentant d'imiter sa fille afin que Joyce comprenne de quoi il veut parler. Durant cet anniversaire, Elena a eut le droit à un tour de magie. Une nouvelle activité pour laquelle elle porte de l'intérêt. Si Joyce est déçue de ne pas avoir été là pour y participer, Devon la rassure en lui indiquant qu'il aura une démonstration dès demain des talents de leur fille. « Je sais. » dit-il simplement en laissant apparaitre un bref sourire sur ses lèvres. « On a vraiment une fille formidable. » conclu-t-il en levant le regard vers Joyce. Devon ne peut nier qu'il est fier de ce qu'ils ont construit à deux. A ses yeux, elle est l'enfant la plus formidable au monde. Elle l'est moins quand elle désire un animal et qu'elle ne s'en occupe pas, notamment cette souris qui a mystérieusement disparue dans l'appartement. « Oui, maman. » déclare-t-il sans pour autant baisser son regard, le sourire continuant de s'étirer le long de ses lèvres. Après avoir conclu un pacte pour ce lapin en peluche, Devon suit son ex jusqu'à l'intérieur. Il prend place sur le sofa, attendant avec impatience qu'elle lui enlève le chef-d'œuvre de sa fille sur son corps. « Qu'est qu'il ne vaut pas entendre. » dit-il en riant à son tour. « Pourtant, je te rassure les mamans avaient l'air de beaucoup m'apprécier même avec ce chef-d'œuvre. » précise-t-il en recherchant le regard de Joyce. Devon lui offre donc son bras et observe la blonde qui enlève avec grande douceur les tatouages éphémères présents. C'est là qu'il se souvient que son dos a également souffert de la folie d'Elena. « Sept ? » répète-t-il surprit de cette information. « T'es juste jalouse. Je suis sûre qu'elle en a pour toi aussi. » souffle-t-il en riant une fois encore. Ils continuent de discuter ensemble et quand elle lui annonce que c'est finit, il est presque surprit que ça soit déjà le cas. « Merci, t'es la meilleure. » annonce-t-il. Il vient déposer naturellement ses lèvres contre sa tempe puis récupérer son haut afin de le remettre. « Une bière ou un soda sans sucres. Quelque chose de frais. » précise-t-il, qu'importe ce qu'elle choisit ça lui ira. Même si elle lui propose un verre de vin, il ne refusera pas. Devon se lève et la rejoint dans la cuisine. Ses coudes se posent sur le plan de travail et son regard dévie contre lui-même sur le téléphone de Joyce qui s'illumine. « Il ne lâche pas l'affaire. » indique-t-il pointant le téléphone du doigt quand le prénom de Carte s'affiche à l'écran. Il remercie Joyce pour le verre qu'elle vient de lui tendre. « Ok, on arrête. » décrète-t-il en voyant la tête de Joyce. Il lui attrape le téléphone des mains et le place volontairement en hauteur sur un meuble de cuisine. Il récupère la main de Joyce et la tire jusqu'au canapé. Il lui glisse la télécommande dans les mains, s'installant à ses côtés l'autorisant même à poser ses jambes sur ses genoux. « Je suis même partant pour regarder une de tes romcom à l'eau de rose. » informe-t-il. Bon pas certain qu'il se retienne de faire des commentaires toutes les trois secondes, mais si ça peut faire du bien à Joyce : il est totalement partant.

@Joyce Hastings

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Devon n’a pas tort, ses choix en matière d’hommes sont douteux, voire catastrophiques si l’on veut virer dans le côté dramatique. Mais elle est comme ça Joyce, le cœur aussi mou qu’un marshmallow, à s’émerveiller pour un rien et à croire aux contes de fées. Cela causera sûrement sa perte. Non, en fait, elle en est persuadée. Mais elle n’a pas envie de changer. Elle aime sa vie et ses histoires d’amour pourries. Et puis sa plus belle histoire restera pour toujours sa princesse, son Elena. « Ça fait mon charme, n’oublie jamais ça Pryce. C’est comme ça que t’es tombée dans mes filets : pour ma pureté. » affirme-t-elle avec un regard très sure d’elle. Pas très convainquant mais au moins elle essaie. Elle sait que Devon s’inquiète alors elle vient serrer doucement sa main. « Je vais bien ok ? Je vis bien mes histoires d’amours à deux francs. Ne t’inquiète pas. Je suis la Bridget Jones des temps modernes. » elle lui sourit sincèrement parce que c’est vrai. Elle y trouve toujours du positif dans ses histoires. Peut-être pas sur le moment, mais en prenant du recul, elle en ressort souvent grandie. « C’est ça qu’il me manque pour que ça marche, un poney volant, c’est bien sûr ! » elle mime de se taper le front comme si c’était une évidence et qu’elle aurait pu, non dû, y penser avant. Elle sourit doucement à Devon. Elle sait que parfois, elle est surprenante avec sa bonne humeur infaillible, sa positive attitude dans n’importe quelle situation. La vie est déjà assez compliquée pour la rendre terne et monotone. Joyce préfère la voir ensoleillée. Elle pointe son doigt face à Devon. « Je te jure qu’un jour, j’arriverais à te faire porter un déguisement de fée. » elle éclate de rire imaginant son ancien amant en collants roses et ailes brillantes. « Tout ça parce qu’Elena est ta fille, c’est injuste. » finit-elle par dire faussement vexée avant de se reprendre et d’acquiescer. « Mais tellement, faut avouer qu’elle est si mignonne avec son regard de chat potté. On lui donnerait le monde pas vrai ? » elle n’a pas besoin d’entendre la réponse parce qu’elle la connaît. Et Devon ne fait que confirmer ce qu’elle pense déjà. Elena est vraiment une petite fille merveilleuse, et elle doit bien avouer que Devon et elle ont plutôt bien géré cette histoire de coparentalité. Elle n’aurait pu rêver mieux pour son petit trésor. Sur le canapé, elle s’attelle à lui retirer les fabuleux tatouages. Elle lève les yeux au ciel tout en riant. « Non mais quel tombeur. Je sais que t’as la cote. À chaque fois que c’est moi qui viens chercher Elena, je vois bien la déception dans les yeux des mamans. » elle rit de plus belle. Le pire ? Elle n’exagère que très peu. Elle hoche doucement la tête pour lui confirmer qu’il y en a bien sept. « Je suis jalouse, c’est vrai. », elle se met à bouder comme une enfant de trois ans. Mais cela ne dure que quelques secondes. Lorsqu’elle termine d’effacer les nombreux tatouages, elle propose à boire à Devon. Ouvrant le frigo, elle sort une bière et de l’eau pétillante pour elle qu’elle sert avec du citron. « Tiens. », elle décapsule la bouteille et la tend à son ex. Elle sent son téléphone vibrer, jetant un coup d’œil furtif, hésitante. Mais Devon la prend de court et lui confisque le téléphone. « Ça va, j’arrête. De toute façon, c’est terminé. Je lui ai dit, il faut qu’il accepte et puis c’est tout. » , affirme-t-elle. Elle se laisse traîner avant de se laisser tomber sur le canapé. Calant sa tête sur l’épaule de Devon, elle prend la télécommande et parcours les nombreux films. « Non pas de truc nian, nian. J’ai besoin d’action, du sang, des larmes. », elle relève la tête vers Devon en riant. Assez d’amour pour ce soir. Elle cherche quelques instants avant de lancer un vieux classique : Jurassic Park. Elle récupère le plaid dans lequel elle s’emmitoufle avant d’adresser un sourire à Devon. « Merci de rester. », elle vient déposer un bisou sur sa joue avant de se caler confortablement pour regarder le film. « Et pas de commentaires ! », recommande-t-elle sachant pertinemment qu’il adore faire des remarques et observations.

@Devon Pryce    

we were good, we were gold
w/ ✰ devon & joyce
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« Au risque de te surprendre, ça n'est pas pour ta pureté que j'ai craqué pour toi. » lance-t-il sans parvenir à se stopper de rire. Devon ne le cache pas, la première chose qu'il lui a tapé dans l'oeil en découvrant Joyce : c'est son physique. Il se souvient encore de la couleur de la robe qu'elle portait la première fois qu'ils se sont vus. Spoiler alert : elle ne l'a pas porté longtemps. Le temps avait cependant réussit à lui faire ouvrir les yeux sur les qualités de Joyce. Et il ne trouve pas de plus belle personne qu'elle, si ce n'est leur fille. Leur fille qui a toujours une imagination débordante, capable d'écrire le plus beau conte de fées pour sa mère, en y rajoutant même un poney volant. Une situation qui les fait rire à tour de rôle. « Non. » dit-il en insistant bien sur le terme. Jamais ô grand jamais, Devon Pryce ne portera un costume de fée pour satisfaire les envies de son ex. Et il ose espérer qu'elle n'utilise jamais le joker Elena. Cette petite fille à laquelle, il est incapable de dire non et Joyce est du même avis. Cela promet pour l'avenir. « Soit pas jalouse comme ça, tu fais tourner les têtes des papas. » déclare-t-il simplement. En même temps, Joyce est une belle femme. Il est le premier à l'admettre, donc il peut comprendre que les autres femmes peuvent l'envier. « J'irais chercher Elena plus souvent. » propose-t-il tout en continuant à rire de plus belle. Joyce termine sa mission avec brio. Devon n'a plus la moindre trace de tatouages éphémères sur le corps. La mission terminée, il la suit jusqu'à la cuisine pour récupérer la bière qu'elle vient de lui tendre. Il ne perd pas une seconde et boit déjà une gorgée de celle-ci. Au même moment, Carter décide de ne pas lâcher l'affaire. Pour éviter d'avoir une Joyce de mauvaise humeur, il décide de lui confisquer son téléphone jusqu'à nouvel ordre. Puis il l'entraine jusqu'au canapé, afin de lui changer les idées. Prêt à regarder une comédie à l'eau de rose si ça lui fait plaisir. « Tout ce que tu veux. » réplique-t-il en souriant. Son sourire s'intensifie quand elle le remercie de rester et quand il sent ses lèvres sur sa joue. « Je veux bien faire des sacrifices, mais j'ai mes limites. » répond t-il en lui jetant un coup d'oeil. Autrement dit, le brun n'a pas pour projet de rester la bouche fermée durant la diffusion du film. « Et moi, je n'ai pas le droit au plaid ? C'est ta façon de me punir de ne pas être une fée ? » demande-t-il en riant. Il n'attend pas la réponse de Joyce pour s'approprier une partie du plaid qu'il cale sur ses genoux. C'est fort possible que d'ici dix minutes, cela lui donne trop chaud. Il finit par ouvrir son bras et le dépose sur l'épaule de la jeune femme. Le doux parfum de son shampooing aux fruits lui chatouille les narines. Il récupère sa bière sur la table basse et la lève jusqu'à ses lèvres. Devon tente de respecter le souhait de son ex en se privant de faire un commentaire quelque conque sur le film qu'il regarde. « Franchement, ça n'a pas trop mal vieillit. » admet-il. Pour un film de 30 ans, il est même plutôt surprit. Le film continue sa diffusion, Devon en avait oublié une bonne partie. « T'es trop jeune pour voir ce qui va se passer. » dit-il en mettant sa main devant les yeux de Joyce pour l'empêcher de voir la scène qui s'apprête à venir. « Je ne voudrais pas que tu fasses des cauchemars. » ajoute-t-il en riant. Au pire, il peut toujours rester dormir avec elle et lui servir de doudou pour la nuit. Mais ça, il laisse le plaisir à Joyce de choisir la façon dont elle souhaite que cette journée se termine.

@Joyce Hastings