Je refuse que tu sois la princesse d'un autre homme [PV Maia Matthews]

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Je refuse que tu sois la princesse d'un autre homme

Chez Mason Matthews et Martin Palmer w/ @Maia Matthews

J'avais la rage contre Martin, contre mes parents, contre me sœur, j'avais la rage pour le monde entier. Martin qui avait osé tombé amoureux de ma petite sœur, la propre petite sœur de son frère, enfin ex-frère, il n'avait plus le droit de me considérer ainsi, en plus, je suis sûr qu'il avait manipuler ma sœur pour qu'elle tombe dans ses bras. Mes parents qui n'ont tout simplement pas trop réagi en apprenant la nouvelle et Maïa, non, je ne suis pas en colère contre elle, elle est juste une victime mais je la connais, têtue comme une mule, elle refusera d'avouer qu'elle s'est faite manipuler même si je lui mettais les preuves sous les yeux, j'ai qu'à attendre qu'elle se rende compte que Martin n'est pas l'homme qui lui faut. Oui, je connais Martin, enfin je pensais le connaître et je sais que c'est un homme bien avec ses petites-amies mais pas Maïa quoi, tout mais pas elle. Si je n'ai jamais parlé à Maïa de toutes les demandes que mes collègues me faisaient pour avoir son numéro de téléphone par peur qu'elle succombe à l'un d'eux, je n'avais pas vu que la menace venait de plus près. Il y a un code entre meilleurs amis «Pas les mères et pas les sœurs» et il fait quoi ? Il tombe amoureux de ma sœur, alors oui, c'est de l'amour, c'est pas une simple attirance et l'amour ne se contrôle pas, oui mais non, pas avec Maïa. Il existe des dizaines et même des centaines de filles dans Chicago pourquoi choisir la seule avec qui il n'a aucun avenir. Il est hors de question que je laisse leur histoire se faire, je vais la défaire dès que j'aurais un plan et peu importe si ils me détestent, ils me remercierons plus tard.

J'étais rentré chez nous juste après l'annonce de Martin, j'avais voulu lui foutre un coup de poing mais j'avais perdu sa trace et il n'était pas chez nous quand je suis rentré. Je l'ai peu croisé les jours suivants, j'avais réussi à pas lui foutre mon poing dans la gueule mais c'était pas passé loin, j'avais décidé de faire comme si il existait pas et il n'était pas assez stupide pour entamer une discussion. Il me connaissait et il savait que dans ces moments-là, il ne fallait surtout pas me parler. Aller bosser le lendemain m'avait fait le plus grand bien, ça m'avait un peu aéré l'esprit et je dois dire que voir le visage de Jake était un véritable régal pour les yeux, il m'avait bien distrait pour que j'oublie Maïa et Martin. Étant de congé le mercredi, j'avais prévu de chercher le meilleur moyen pour faire rompre les deux M mais je fus coupé dans mon envie de chercher des idées sur le net par notre sonnerie aux alentours de 10 heures du matin. Je soupirais, me levais de la chaise de mon bureau, sortis de ma chambre et alla ouvrir, je savais que Martin était partit à son boulot et que je ne risquais pas de le croiser. J'ouvris la porte et tombais nez-à-nez avec Maïa :

- Ton connard de mec est pas là.

J'avais étais ferme et sec, je ne voyais pas ce qu'elle faisait ici hormis pour voir Martin mais elle devait savoir qu'il bossait à cette heure-ci. Elle ne serait jamais venue ici en sachant qu'elle risquait de tomber sur moi, passablement en colère si ce n'était pas moi qu'elle était venue voir. Sauf que j'avais aucune envie de me dire à quel point elle aimait Martin, à quel point il était beau, gentil et merveilleux. J'en avais aucune envie et si je ne lui avais pas encore fermé la porte au nez, c'est uniquement parce qu'elle était ma petite sœur et que notre nous a toujours apprit que raccrocher au nez ou fermer la porte au nez de quelqu'un, c'est irrespectueux et que respecter les gens, c'est très important.

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Maia peut désormais vivre son histoire d'amour au grand jour avec Martin. Plus besoin de se cacher. Plus de mensonges. En effet, il y a quelques jours, lors du repas dominical chez ses parents : Martin a avoué son amour à Maia devant l'ensemble de la famille Matthews. Si ses parents semblent plutôt bien gérer la chose, Maia se souvient très bien du regard de son frère. Ce regard noir remplit de colère et d'incompréhension. Maia ne le cache pas, elle est un poil déçue de la réaction de son frère. Dans le fond, elle vient à comprendre pourquoi Martin a été aussi réticent à l'idée de faire savoir la nature de leur relation. Maia vient donc à s'en vouloir d'avoir mit en péril l'amitié que son frère partage avec son meilleur depuis tant d'années. Elle, elle veut juste que son frère soit heureux pour elle. Au final, Martin est certainement la meilleure personne pour elle. Et ça, Mason devrait être le premier d'accord.

Il parait que le meilleur des remèdes est le temps. Sauf que Maia est loin d'être une femme patiente. Si elle parvient à l'être professionnellement parlant, dans sa vie privée c'est l'inverse. Elle juge donc qu'après trois jours : c'est déjà trop long. Mason a eut suffisant de temps pour ruminer dans son coin. C'est donc après avoir posé sa matinée que la brune décide d'aller rendre une visite surprise à son frère. Elle sait qu'il est de repos aujourd'hui, Martin lui a confirmé la chose hier. Maia regagne rapidement l'appartement des garçons. Elle s'élance pour ouvrir la porte mais celle-ci lui résiste. Elle appuie plusieurs fois sur la sonnette afin qu'on vienne lui ouvrir. Si un large sourire s'installe sur son visage, Mason ne respire pas la joie. Martin en prend gratuitement pour son grade. « Wow. Quel accueil. Moi aussi je suis ravie de te voir. » dit-elle un peu surprise par la réaction de son frère. « Je n'ai même plus le droit de venir te voir ? » demande-t-elle en le fixant. Et parce qu'elle n'a pas envie d'attendre dix ans sur le pas de la porte, Maia se glisse d'elle-même dans l'appartement. « J'me fais un café. T'en veux un ? » propose-t-elle, une fois dans la cuisine en train de récupérer deux tasses dans un placard. ~~Maia fait comme chez elle~~. « Je sais que t'es en colère, mais tu devrais savoir mieux que n'importe qui qu'on ne contrôle pas ses sentiments. » débute t-elle. L'amour tombe toujours sur chacun au moment où s'y attend le moins. « Tu aurais préférer quoi ? Qu'on continue de te cacher qu'on était ensemble ? Et de l'apprendre la veille de notre mariage ? » demande-t-elle. Certes, il n'y avait pas de mariage à l'horizon. Mais Maia en avait eut assez de mentir à son frère. « J'ai poussé Martin dans cette situation. J'étais persuadée que tu serais heureux. J'ai eu tort. » avoue-t-elle. « Si tu dois en vouloir à quelqu'un, c'est à moi. » déclare-t-elle. Après tout c'était elle qui avait fait le premier pas. Elle qui avait voulu aller plus loin. Elle qui a toujours été amoureuse de Martin et ça depuis le premier jour.

@Mason Matthews

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Chez Mason Matthews et Martin Palmer w/ @"Maïa Matthews"

Je sais que je devrais me réjouir pour ma sœur, qu'elle était visiblement heureuse avec Martin et que je le connaissais assez pour savoir que ce n'était pas un connard avec ses petites-amies, qu'il traiterait Maia comme je voulais qu'elle soit traitée, qu'elle le soit comme elle le méritait. Elle serait une princesse pour lui, sauf que Maia, c'est ma princesse, la mienne et je crois qu'au fond, j'étais aussi jaloux qu'elle accorde une telle importance à un autre homme que moi, qu'elle accepte qu'un autre que moi l'appelle princesse, la traite comme une princesse. Je dois avouer que ça me rendait fou et dans ma tête, je ne pouvais m'empêcher de voir cette relation comme de l'inceste, il dirait quoi lui si je sortais avec sa sœur ? Bon, ça n'arriverait jamais car Jake occupait mes journées et mes nuits mais voilà quoi, si j'étais hétéro et que je tombais sous le charme de sa sœur. Je doute qu'il l'accepte ou soit heureux. Le pire, c'est que nos murs sont assez minces, il n'était pas rare que lorsque je n'écoutais pas un film, une série ou de la musique le soir, j'entende des bruits équivoques dans la chambre d'à côté, si j'arrivais à m'endormir quand même, savoir qu'il serait là, avec elle et que certains de ses bruits viendrait de Maia, ça me foutait la chair de poule, des frissons de dégoût, cette relation devait s'arrêter et de suite.

Alors que j'allais me mettre à chercher le meilleur moyen de les faire rompre,la sonnette retentit et je tombais sur Maia qui voulait sans doute voir Martin. Tiens, son chéri ne lui a pas dit qu'il bossait aujourd'hui ? La discussion ne doit pas être leur point fort, étonnant. Malgré son immense sourire, je gardais mon visage de grand frère en colère, son sourire n'allait pas me faire sourire, c'est pas comme ça que ça marche :

- Tu t'attendais à quoi ? J'allais quand même pas faire semblant d'être heureux et faire comme si rien ne s'était passé. Si, tu as le droit mais tu me connais, tu sais que j'aime être seul quand je suis en colère et je pense que tu aurais dû attendre au moins une semaine avant de te pointer ici.

Et encore, une semaine dans le meilleur des cas, c'était comme ça que j'étais, me parler avant le petit-déjeuner ou quand je suis en colère est une très mauvaise idée, tout le monde le sait, Maia plus que quiconque, elle aurait dû deviner que trois jours, c'était pas assez dans ce cas. Mais elle est têtue et pas du tout patiente alors ça ne m'étonne pas vraiment. Elle finit par se glisser dans le faible espace laissée par la porte ouverte, sans mon accord, elle agissait comme si elle était chez elle, je la suivis dans la cuisine :

- Mais je t'en pries, fais comme chez toi. Non, je vais prendre du thé, j'ai déjà pris mon café du matin.

C'est surtout pour ne pas être plus énervé, je n'avais pas envie d'insulter Maia et si jamais je prenais du café et que la situation s'envenimait, je risquais de dire des choses que j'allais regretter et que Maia me fait payer. Je le sais très bien, je la connais assez pour savoir qu'elle ne se laisserait pas faire et qu'elle partirait fâcher et qu'elle n'allait pas revenir vers moi, que ce serait à moi de revenir vers elle et je ne voulais pas ça. Je tiens à elle malgré tout, j'ai perdu un frère, je ne veux pas perdre ma sœur pour une insulte :

- Je sais bien mais... Martin quoi Maia ! Tu as tous les mecs à tes pieds, tous, tu imagines pas le nombre de mes collègues qui voudraient un rendez-vous avec toi, tous sauf Jake qui sait que c'est pas le genre de trucs à me demander. Tu es magnifique Maia et parmi tout les mecs que tu attires, tu choisis notre frère. Maia c'est... désolé mais c'est de l'inceste, tu t'en rends compte au moins ?!

Oui, je sais, biologiquement non, ils n'ont pas de sang en commun mais je le ressens comme ça et ça me rend fou, mon esprit et mon corps ne peuvent pas l'accepter. Alors qu'elle dégustait son café, je commençais mon thé avant de m'étouffer en avalant de travers en l'entendant. Je toussais en tendant de reprendre ma respiration :

- Quoi ?! Comment ça le mariage ? NON ! Il y aura pas de mariage ! J'aurais préféré ne jamais l'apprendre car vous n'avez rien à faire ensemble, comme ça, lors de votre séparation, j'aurais pas à lui péter la gueule pour t'avoir fait du mal.

Bon sang, à quel moment il avait fait sa demande ?! Ils vont divorcer, elle va être détruite et après l'avoir consolé, si j'y parviens,je m'en prendrais à Martin et il comprendra qu'on ne fait pas souffrir ma petite sœur, rien à foutre de notre amitié et du fait qu'il a était mon frère, Maia est ma priorité. Je soupirais en l'entendant :

- Comment veux-tu que je sois heureux alors que tu es avec le seul homme qui n'est pas fait pour toi ? Martin n'est pas un bon choix, en fait, il ne devrait même pas être un choix, bon ou mauvais. Maia, je ne pourrais jamais t'en vouloir, tu es une victime, victime de la manipulation de Martin. C'est lui le seul fautif.

Il m'était impossible de penser une seule seconde qu'elle voulait cette relation, c'était impossible, elle était trop pur, trop innocente pour vouloir cette relation, trop naïve et trop influençable pour penser que mon ex-meilleur ami, mon ex-frère puisse lui faire ça. D'ailleurs, ça me tuait qu'elle soit comme ça mais elle rêve du prince charmant et je peux comprendre qu'elle voir Martin comme ça mais les princes charmants n'existent pas mais je ne pensait pas Martin aussi vicieux pour pervertir Maia et la convaincre qu'il était fait pour elle.

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La patience n'est pas l'une des vertus de la jeune femme, surtout sur le plan personnel. Maia peut comprendre que son frère soit contrariée par cette nouvelle relation, mais il doit s'y faire. Maia n'accepte pas plus longtemps cette colère provenant de ce dernier. Si sa réaction au repas ne l'a pas surprise, elle est étonnée de le voir autant rancunier trois jours plus tard. « Une semaine ? » répète-t-elle en le fixant. « Il peut se passer un million de choses en une semaine. Je dois te rappeler qu'entre la dernière fois où j'ai eut des nouvelles de Mike et l'annonce de son décès, il s'est aussi passer une semaine. » déclare-t-elle de façon amère. D'autant plus que Mason, lui aussi effectue un métier à risque. La jeune femme n'a pas spécialement envie de rester éternellement dans cette situation avec son frère. Elle n'a pas envie de le perdre, lui aussi. Comprenant qu'il n'est pas d'humeur à parler, Maia force les choses. Elle rentre même dans son appartement et fait comme chez elle, se servant un café. Elle fait même bouillir de l'eau pour le thé de son frère. Ce n'est pas la sœur parfaite ? Maia n'attend pas plus longtemps pour lancé les hostilités. « Je n'en doute pas, mais moi c'est Martin que je veux. Je m'en fiche des autres. » souligne-t-elle. Maia n'est pas dupe, elle sait qu'elle est jolie et elle n'a attendu que son frère le lui dise pour le comprendre. « De l'inceste. Tu dis n'importe quoi. » dit-elle en secouant la tête, avant de se mettre à rire nerveusement. « Tu sais qu'on ne partage aucun lien de sang avec Martin, rassure moi ? » demande-t-elle sérieusement en regardant son frère. Tout en portant sa boisson à ses lèvres, elle ne s'empêcher de lever les yeux vers le ciel face à la réaction de son frère. « Oui, on va se marier. » commence-t-elle en relevant les yeux vers lui. « Le 30 de ce mois-ci. » précise-t-elle. « Et en plus tu me crois ? » demande-t-elle en ricanant, se cachant derrière son café. « C'est une blague Mason, une blague. Tu sais la chose qui s'appelle de l'humour. » dit-elle. Soit ce qu'il lui fait défaut en ce moment. Plus Maia écoute son frère, plus elle est écœurer des paroles de ce dernier. « Wow. Qu'est que tu prends ? C'est de la bonne à ce stade là. » déclare-t-elle en posant sa tasse sur le plan de travail. « Tu t'entends parler Mason ? » questionne-t-elle. Elle a besoin de savoir s'il est vraiment conscient de ses propos ou s'il se fiche d'elle. « Je comprends que tu peux être déçu mais tu n'as pas besoin de réagir de la sorte, ni même de vouloir jeter la pierre sur Martin. T'es au courant quand même que je craques sur Martin depuis que j'ai quinze, non peut-être quatorze ans. » informe-t-elle. Si ce n'est pas le cas, Mason est juste aveugle. « J'ai cherché ce qu'il y a entre lui et moi. Il n'y a aucun plan diabolique derrière où je ne sais quoi que tu es en train d'inventer dans ta tête. C'est une relation saine, tout ce qu'il y a de plus sain. » confesse-t-elle. Pour avoir été dans une relation toxique auparavant, Maia sait très bien de quoi elle parle. « J'ai trente-deux ans, je sais qu'à tes yeux je serais toujours ta petite sœur mais je ne suis plus une enfant. Je sais ce que je fais. » explique-t-elle. Maia avait un long moment peser le pour et le contre pour débuter cette relation avec Martin, d'autant plus que ça ne s'était pas fait du jour au lendemain. « Au fond de toi même tu le sais que Martin est le meilleur choix pour moi. T'es juste trop borné pour l'admettre. » conclue-t-elle. Maia, elle, elle sait que Martin est le bon choix pour elle que ça plaise ou pas à son frère, elle n'a pas pour projet de rompre avec Martin.

@Mason Matthews

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Je refuse que tu sois la princesse d'un autre homme

Chez Mason Matthews et Martin Palmer w/ @"Maïa Matthews"

J'aurais dû me douter que Maia aurait débarqué à la première occasion, en fait, vu son impatience, je suis surpris qu'elle ait tenu 3 jours, j'aurais pensé qu'elle serait venu le lendemain. Sauf que 3 jours, c'est pas assez pour que je raisonne de façon raisonnable et même 1 semaine n'aurait pas suffit, je ne sais même pas combien de temps il me faudrait pour ne pas avoir envie de foutre mon poing dans la gueule de Martin, oui, ça ne changerait rien mais au moins, je serais moins sous pression et ça m'aurait fait du bien. Comment oses-t-elle me balancer Mike à la figure ? J'ai toujours autant de mal à me passer de son absence, je dois faire avec mais la blessure dans mon cœur restera toujours aussi douloureuse, j'avais perdu une partie de moi-même en le perdant :

- Oui une semaine et encore, une semaine c'est même pas assez et je ne sais pas combien de temps vous auriez dû attendre, au moins le temps que j'ai plus envie de donner un crochet du droit à Martin. Tu as pas le droit de ma balancer le décès de Mike à la figure ! Tu sais mieux que quiconque que je ne veux pas en parler !

C'était trop dur, trop douloureux, je ne voulais pas parler de lui même si je pensais à lui chaque jour, il était hors de question d'en parler, je souffrais déjà assez comme ça. Mais est têtue comme une mule et je sais que tant qu'elle se persuadera qu'elle ne veut que Martin, elle refusera d'avouer qu'elle peut être attiré par d'autres hommes :

- Jusqu'à que tu ne veuilles plus de lui. Évidemment que je le sais Maia mais dans ma tête, ça raisonne ainsi, tu es ma sœur, il est mon frère, fatalement, ça fait de lui ton frère et de toi sa sœur, c'est le même principe que si je sortais avec la sœur de Martin, c'est pareil. Sauf que moi, le code des amis, je le respecte, ça te dis quelque chose ? Ne jamais sortir avec la mère ou la sœur de l'autre. Martin doit l'avoir oublier. La réaction de Maia face à ma réaction à son mariage qui était faux ne me plu absolument, elle était en train de se foutre ouvertement de moi et si en temps normal j'appréciais pas, c'était vraiment pas le moment de le faire là, j'étais déjà passablement énervé et il n'en fallait pas beaucoup pour que j'explose :

- Merci, je sais ce qu'est l'humour mais ne joue pas à ça avec moi, je ne suis vraiment pas d'humeur !

J'avais envie de lui hurler de changer d'avis, de se réveiller, de la secouer jusqu'à ce qu'elle retrouve ses esprits, je vivais un cauchemar, Maia et Martin ensemble, c'était pas possible et j'arrivais pas à me réveiller de ce cauchemar :

- Je prends rien ! Oui, je m'entends parfaitement parler, je ne suis pas sourd, par contre, toi tu sembles rester sourde à tout mes arguments qui prouvent que tu n'as rien à faire avec Martin.

En vérité, c’était un dialogue de sourd, aucun de nous ne voulais changer sur sa position par rapport à cette situation. Et si Maia pouvait se montrer têtue, moi aussi et là, elle ne gagnera pas :

- Je ne suis pas déçu je suis en colère ! Comment ça tu craques sur Martin depuis tes quatorze ans ?!!! Mais, de mieux en mieux. Non, Martin n'est plus l'homme que tu as connu quand tu avais quatorze ans. Tu as gardé cette image de lui en toi et évidemment, fleur bleue comme tu es, tu imagines encore que c'est le prince charmant que tu attends mais désolé, le prince charmant n'existe pas !

Je sais que j'étais violent dans mes paroles mas si il fallait ça pour qu'elle ouvre les yeux, j'allais certainement pas me taire pour lui faire plaisir

- Non, justement, tu ne sais pas ce que tu fais. Ton amour fausse ton jugement, je sais que tu l'aimes mais mon devoir de frère est de te protéger et même de Martin.

J'allais faire quoi moi quand ils se sépareraient ? Même si ma priorité serait Maia, une fois séparé, je pourrais retrouver une certaine complicité avec Martin même si je lui aurais sans doute foutu mon poing dans la gueule en voyant Maia souffrir de leur séparation :

- Tout ce que je vois, c'est que Martin est en train de t'éloigner de moi, que tu vas finir par m'oublier en passant tout ton temps avec lui et qu'il ne me restera plus aucune famille hormis les parents et que j'aurais échoué dans mon devoir de grand-frère ! Parce que tu auras trouvé un remplaçant au seul qui te considérait comme une princesse, au seul qui te protégeait, au seul auquel tu te confiais quand tu avais une peine de cœur.

J'avais même plus envie de boire mon thé, j'avais plus envie de rien. Je partis dans ma chambre, j'avais plus la motivation de me battre, plus envie, perdre Maia était ma plus grande peur et je savais qu'en étant avec Martin, c'était ce qui allait fatalement arriver. Serrant les dents pour ne pas pleurer de rage, je donnais un violent coup de pied dans la porte de ma chambre pour la fermer et pour calmer la rage qui était en train de prendre possession de moi. Martin n'avait aucun droit de me voler l'affection de ma sœur, de ma petite princesse, elle restera ma princesse, qu'il le veuille ou non.

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La réaction de son frère l'agace. Il ne peut pas être simplement heureux pour elle ? A priori, elle demande la lune. Alors, elle l'attaque. Elle sait que c'est bas, qu'elle frappe là où ça fait mal. Elle sait qu'il ne digère toujours pas le décès, la perte de leur frère. Mais Maia veut lui faire ouvrir les yeux et toutes les manières sont bonnes pour y parvenir. « Dans ce cas là, on doit attendre quoi ? Dix ans peut-être ? Et encore tu risques de dire que ça n'est pas assez. » souffle-t-elle. Elle a mal Maia, elle souffre de cette situation. Son frère va trop loin dans ses propos. Il ose dire qu'elle est la têtue de la famille, mais de qui tient-elle vraiment ce trait de caractère ? Mason n'est pas mieux. « On a déjà perdu Mike, donc maintenant tu veux nous perdre nous deux ? » demande-t-elle. Elle n'a pas envie de perdre le seul frère qui lui reste. « Désolé mais ça n'arrivera pas, Mason. » déclare-t-elle. Martin, elle le veut depuis son adolescent. Certes, il y a eut des périodes dans sa vie où il prenait moins de place dans son coeur, mais maintenant qu'ils sont ensemble, elle refuse de le laisser partir. Maia voit que plus la conversation avance, plus elle est en train d'énerver son frère. Cela serait mentir de nier qu'elle ne le fait pas exprès. Elle le titille et n'hésite pas à rire nerveusement juste pour le faire sortir de ses gongs. Maia confie donc à son frère qu'elle craque sur Martin depuis qu'elle a presque 14 ans et cela sonne comme une bombe dans la bouche de ce dernier. Il est si aveugle que ça ? « Et tu n'es plus le même que quand j'avais 14 ans. Au moins à cette période, tu étais bien moins con. » annonce-t-elle. Le terme est peut-être de trop, mais elle est fatiguée de se battre avec son frère. « Je n'ai pas attendu que tu me le dises, je suis consciente que le prince charmant n'existe pas. Martin n'est pas parfait, il a ses défauts, mais je l'aime comme ça. » dit-elle. Que ça lui plaise ou pas, c'est ainsi et pas autrement. « Arrête, arrête ! » dit-elle en élevant la voix. Et c'est plus fort qu'elle, elle sent ses yeux qui sont en train de s'embuée. Ce trop plein de rage qui décide de sortir d'elle-même. Elle peut comprendre ses motivations, si ça avait été un autre homme que Martin ça aurait été tout à son honneur. Mais là ... Il devait savoir mieux que n'importe qui que jamais ô grand jamais, Martin ne lui brisera le cœur. ~~La preuve, c'est elle qui va le faire~~. Elle passe ses mains sur ses joues et efface misérablement les larmes qui coulent. Et son coeur se brise lorsqu'elle entend les dernières paroles de son frère. Ce cas de figure, elle ne l'avait pas envisagé. Elle tombe de haut. Sa bouche s'ouvre et aucun son n'en sort durant quelques secondes. Elle regarde son frère partir dans sa chambre. La brune tente de reprendre ses esprits et s'avance vers sa chambre. Elle tape quelques coups, avant de rentrer sans même avoir été invité. « C'est ça qui te fait peur ? » demande-t-elle, en relevant le regard vers lui. « Personne ne peut te remplacer Mason, ni Martin, ni le voisin, ni je ne sais point. C'est toi mon frère et personne d'autre. » annonce-t-elle le plus sincèrement possible. « Tu ne devrais pas en douter. » ajoute-t-elle en penchant la tête sur le côté. Elle s'avance vers lui et vient timidement déposer sa main sur l'épaule de son frère. « Je t'aime petit con. » déclare-t-elle en lui offrant un sourire. Elle ignore si ses paroles seront suffisantes pour enterrer la hache de guerre, mais elle n'a pas envie de le perdre lui aussi.

@Mason Matthews

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Chez Mason Matthews et Martin Palmer w/ @"Maïa Matthews"

Je peux comprendre que Maia n'apprécie pas ma réaction, après tout, si elle me balançait que Julian n'était pas fait pour moi, qu'il me ferait du mal, qu'il ne m'aimait pas, qu'il me blesserait à la première occasion ou tout simplement qu'elle n'apprécierait pas notre relation, je réagirais comme elle. Sauf que c'est plus fort que moi, j'ai perdu Mike, je ne supporterais pas de me retrouver sans Maia, elle était ma bouée de sauvetages avec Martin et j'étais en train de les perdre tout les deux car, ensemble, ils m'oublieront et je me retrouverais tout seul. Oui, c'est égoïste mais je pense avant tout à ma survie, c'est ça l'instinct de survie ou de conservation. Maia m'énervait, évoquer Mike avait ravivé la douleur que le temps tentait d'apaiser. Je ne dis pas que sa morte ne l'a pas touché, bien sûr que si, c'était son frère mais moi, j'ai perdu une partie de moi en le perdant. Dès que les parents l'évoquaient, je quittais la pièce et avec Maia, c'est pareil, je n'arrive pas à en parler, je ne veux pas en parler et là, l'entendre l'évoquer était en train de me faire péter les plombs :

- J'en sais rien Maia, ok ?! J'en sais rien, je ne sais pas ! J'aurais préféré ne jamais l'apprendre, ça aurait voulu dire que ce ne serait jamais arrivé !

Je ne savais pas, j'étais pas en état de réfléchir et d'agir de façon logique, la douleur, la peur, la colère, la tristesse, tout ce mélangeait dans mon corps et j'avais juste envie de hurler et c'est Maia qui risquait de trinquer :

- Tu crois que je l'ignore ?!!! Je te rappelle que j'ai perdu ma moitié ! Je ne veux pas en parler !!! Que je le veuille ou non, c'est ce qui est en train d'arriver !

Et putain que ça faisait mal. Maia était ma petite princesse et elle le resterait et Martin était mon meilleur ami, tout serait tellement plus simple si ils n'étaient pas amoureux. Je ne serais pas en train de me disputer avec Maia, je ne m'engueulerais pas avec elle et je n'aurais pas l'horrible impression de les perdre :

- Pourtant c'est ce qui se passe Maia. J'ai envie de te secouer pour te faire comprendre que je ne veux pas que tu t'éloignes de moi, j'ai envie de flanquer une raclée à Martin d'avoir poser ses mains sur toi. Je vais vous perdre parce que vous vous être trouvés !

Bon sang, j'en viens à faire des phrases psychologiques, c'est de pire en pire. Maia en rajoute, Maia aimait me titiller mais là, c'était vraiment pas le moment mais elle arrête et j'apprends peu à peu des choses que je semblais être le seul à ignorer :[/color]

- Quand tu avais quatorze ans, tu étais encore qu'une gamine innocente qui ne connaissait rien à l'amour et pour qui j'étais le héros !

Bon sang, heureusement que c'est ma sœur et que je l'aime sinon, je l'aurais déjà frappé, j'en avais marre de devoir répliquer, j'en avais assez, j'avais juste envie d'oublier toute cette histoire :

- On dirait pas, tu es, soi-disant, tombée amoureuse de lui à quatorze ans et à cette âge là, tu croyais encore au prince charmant.

Et finalement, c'est Maia qui décréta qu'il fallait arrêter, que je devais arrêter et j'étais d'accord, j'étais fatigué de me battre, de parler à un mur. J'en avais marre, j'avais juste envie de baisser les bras, d'abandonner et de rejoindre mon lit pour me retrouver dans les bras de Julian, le seul endroit où je me sentirais apaisé même si c'était pour de faux, je crois que je me contenterais de ça même si la douleur au réveil serait toujours présente, juste quelques heures de répit. Tu parles d'un jour de repos. Je vis à peine les larmes de Maia, tentant de retenir les miennes, par pure fierté. J'entendis quelques coups à ma porte, Maia bien sûr, et je l'entendis s'ouvrir, sans que je lui ai autorisé mais bon, c'est Maia, elle fait comme chez elle ici et puis au fond, c'est sans doute ce qu'il fallait faire, j'avais même plus la force de lui dire "Entre". Je relevais la tête de mon matelas sur lequel je m'étais laissé tomber sur le ventre. Je ne répondis rien, l'écoutant, mon regard était bien assez éloquent sur ce que je ressentais. Je m'assis sur le lit et l'attira à moi en la serrant dans mes bras, éclatant en sanglots :

- Je ne veux pas te perdre Maia, je ne le supporterais pas, tu as la dernière personne qu'il me reste, j'en mourrais de te perdre. Personne n'est irremplaçable même si je ne trouverais jamais une autre petite sœur aussi insupportable que toi mais je t'aime comme ça, tu pourrais trouver un autre grand frère tellement mieux que moi, qui ne verrait aucun souci à ce que tu sois avec Martin, qui serait heureux pour toi, qui t'aurais déjà demandé à ce que tu organises son mariage, qui serait plus comme... comme... comme Mike, qui serait hétéro.

Bien sûr, Maia se foutait de ne pas encore avoir organisé mon mariage, elle se foutait de mon orientation sexuelle mais il faut croire que le rejet de mon père, que le fait qu'il préfère Mike avait laissé des traces et des traumatismes bien plus profond que je le pensais et si Maia n'était pas comme lui, j'arrivais pas à voir les choses autrement :

- Pitié Maia, ne m'abandonnes pas, je sais que je ne suis pas parfait et j'en suis désolé mais par pitié, ne pars pas, je ne veux pas te perdre toi aussi, vivre sans toi ne serais pas une vie, ne serait pas vivable.

Je savais que vivre sans Maia, je ne le supporterais pas, elle donnait un sens à ma vie, un but, une raison de sourire et même si elle m'insupportais parfois, je l'aimais comme ça, avec ses qualités et ses défauts. Je ne parvenais pas à la lâcher, je ne parvenais pas à calmer mes pleurs, je n'arrivais à rien, j'étais trop fatigué pour tenter de la lâcher ou de sécher mes larmes.

» Maia Matthews — du 21/05 au 11/06
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