please, open the door (juliet)

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w/ ✰ jillian & juliet
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Jillian est en ville pour encore quelques jours. Son avion a destination de l'Australie décolle exactement dans deux jours. Impatiente de débuter ce nouveau tournage et surtout incapable de rester chez elle, l'actrice décide d'évacuer son excitation dans une journée chill. Au programme : rien. Jillian veut simplement se laisser guider par l'instant. Et pour cela, rien de mieux que de déambuler dans les rues de Chicago. Sans surprise, son corps la conduit jusqu'à une première boutique puis une seconde. Rien ne l'inspire vraiment. Ce n'est pas pour autant qu'elle ressort les mains vides des boutiques. Continuant tranquillement sa promenade, une affiche de cinéma capte immédiatement son regard. « OH ! » s'exclame-t-elle. Jillian ne connait que trop bien cette affiche et pour cause, son nom ainsi que son visage y sont inscrits. Elle est quand même surprise de voir ce film toujours à l'affiche, puisqu'il date de l'année dernière déjà. En plus d'immortaliser le moment via son compte instagram, Jillian décide de prendre une place pour le film en question. Place achetée ainsi que quelques confiseries, Jillian fait un détour par les toilettes afin de prendre ses précautions. Elle déteste avoir une envie pressante durant une séance. Son affaire faite, Jillian s'avance vers les lavabos pour nettoyer ses mains. Ce n'est qu'à l'instant où elle sèche ses mains, qu'un bruit l'interpelle. Elle tourne la tête et observe une femme qui semble s'en prendre à la porte de sortie des toilettes. Jillian ne comprend pas ce qui se passe. « La porte a été désagréable avec vous ? » questionne-t-elle, tentant de trouver une explication logique face au comportement de la femme présente dans la pièce. Celle-ci l'informe de la situation : la porte refuse de s'ouvrir. « AH ! » s'exclame-t-elle. Cela n'arrange pas Jillian. Elle tenait à voir son film, maintenant ça semble un peu compromis. Un nouveau bruit sourd l'interpelle. Son regard se porte immédiatement sur le sol où elle voit : la poignée de la porte, qui au passage n'a rien à faire ici. « Je pense qu'elle n'a pas appréciée votre coup de pied. » ajoute-t-elle en riant nerveusement. Elle est dans un cinéma, non pas dans un escape game. Jill n'a pas payée pour ça.

@Juliet Hamilton

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• @jillian pierce
Ah le cinéma. Si elle aime se caler avec un plaid devant un bon film, Juliet, elle ne se rend pas si souvent que ça dans une salle de cinéma pour autant — principalement par manque de temps mais aussi parce qu’elle préfère les séances en plein air plutôt que de s’enfermer dans une pièce avec des agitateurs qui viendraient cogner dans son siège. Mais là, elle n’a pas d’autres choix que de s’y rendre, le cinéma de quartier diffusant un film pas encore disponible sur les plateformes de streaming et qu’elle souhaitait voir absolument absolument. Elle n’a pas hésité, alors, Ju, avant de s’y précipiter, d’acheter le ticket d’entrée et un seau de pop corn et un sachet de friandises diverses (histoire de remplir celui qu’elle garde dans son sac, bien évidemment, pas du tout pour l’engloutir au fil des minutes). Sauf qu’elle est allée trop vite, Ju l’impatiente, débarquée avec plus de dix minutes d’avance sur l’horaire du film et si elle s’est d’abord installée dans la salle pour prendre ses aises, avoir la meilleure place possible, elle s’est aussi vite rendu compte qu’elle avait oublié l’élément le plus essentiel avant de se regarder un bon film : la pause toilette. Elle tergiverse, Ju, pas motivée à devoir se relever, se dit que le film ne dure pas si longtemps que ça (même pas deux heures) et qu’elle pourrait éventuellement tenir deux heures (elle a fait pire lors de son séjour au Kenya pour ne pas faire pipi sur les insectes qui grouillaient sur le chemin où elle randonnait car l’idée de noyer des insectes lui déplaisait) mais plus elle y réfléchit et plus l’envie se faire pressante et plus sa vessie semble sur le point d’imploser alors tant pis, elle se relève, abandonne les sucreries et les douceurs pour se diriger dans le couloir. Par miracle, elle trouve une cabine de livre qu’elle s’empresse de squatter, prend son temps tout en gardant un oeil sur sa montre (elle ne voudrait pas rater le début du film et ce, même si elle sait bien que les publicités s’éternisent toujours) et une fois terminé, en profite pour retoucher rapidement son maquillage à l’aide du miroir. Et prend la direction de la sortie.
Ou ce qu’elle assume être la sortie puisque c’était aussi l’entrée.
Sauf que la porte ne s’ouvre pas, elle ne fait même pas semblant de vouloir s’ouvrir, pas même d’un millimètre et Juliet, les deux mains agrippées sur la poignée, elle insiste, commence à secouer, tord la bouche. « Ah non, hein, tu me fais pas ce coup-là. » La porte, toutefois, semble n’en avoir rien à faire et n’obéit toujours pas davantage. Elle s’interrompt deux secondes, le temps pour elle de remarquer qu’elle n’est d’ailleurs pas seule et qu’une jeune femme l’interpelle. « Alors désagréable pas vraiment mais je pense qu’elle m’en veut sauf que je ne sais pas ce que je lui ai fais. » Non une porte désagréable se referme sur les doigts ou tombe sur un pied — celle-ci, elle est juste capricieuse. « Elle refuse de s’ouvrir, » qu’elle se complète rapidement avec un petit sourire désolé avant de se gratter la nuque et d’avoir une idée de génie. « Attendez, reculez un peu. » C’est qu’elle a vu ça dans un film, qu’Harrison Ford lui-même l’a fait plusieurs fois dans des films variés alors c’est que ça doit fonctionner. Elle recule de deux pas, prends de l’élan et tente vaillamment de donner un coup de pied dans la porte dans l’espoir de la voir céder. Et si elle bouge assez pour faire un vacarme tout droit sorti de l’enfer, elle ne s’ouvre pas pour autant. Pire, elle ose répliquer en perdant sa poignée. Juliet se mord l’intérieur de la joue. « Oups. » Elle lance un regard à son acolyte du moment, se gratte le sourcil. « Oui, je pense que je l’ai juste énervée un peu plus… Vous auriez pas… Je sais pas, un truc pour essayer de crocheter la serrure ? » Autant continuer avec les fabuleuses idées sorties du monde du cinéma.

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w/ ✰ jillian & juliet
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Jusqu'à présent, Jillian a toujours vu ses séances cinémas comme une partie de plaisir. Une activité sans danger qui ne lui demande aucune prise de risque. Du moins ça l'était : jusqu'à aujourd'hui. A l'avenir, Jillian va réfléchir à deux fois avant d'improviser une séance cinéma. Ou peut-être que la prochaine fois, elle prendra simplement ses précautions à l'avance. L'actrice se retrouve donc en tête à tête dans les toilettes en compagnie d'une jeune femme qui semble avoir son âge. Face à elles, une porte capricieuse qui de toute évidence souhaite avoir le dernier mot. « Je ... Oh, d'accord. » dit-elle en faisant un pas en arrière comme demander par la jeune femme. Jillian ignore pourquoi elle doit se reculer mais elle obtient rapidement une réponse à ses interrogations. Elle sursaute presque en observant le coup de doigt que la porte vient de se prendre. La porte réplique en laissant la poignée finir sa course au sol. « Juste, un peu. » répète-t-elle en mimant l'expression avec ses doigts. « Oh ! L'idée est fabuleuse ! » lance-t-elle en tapant dans ses mains. Jillian vient à fouiller dans son sac à la main, à la recheche d'une épingle à cheveux. Au bout de quelques secondes, elle la sort de son sac en la brandit comme un trésor. « J'ai déjà fait ça dans un film. » explique-t-elle en se rapprochant de la serrure de la porte et essayant en vain de crocheter cette serrure. Les secondes passent, puis les minutes mais ... rien ne se passe. « Forcement la magie du cinéma n'est pas avec moi aujourd'hui. » conclue-t-elle en tournant la tête vers son acolyte du jour. « Vous voulez peut-être essayer ? » demande-t-elle. Qui sait, peut-être qu'elle aura plus de chance que Jillian. « Ou, on peut aussi contacter l'accueil du cinéma pour qu'on puisse venir nous ouvrir. » suggère-t-elle. La seconde suivante, Jillian récupère son téléphone et constate avec effroi l'absence de réseau dans la pièce. « Forcément ça aurait été trop simple ... » souffle-t-elle. A quoi bon avoir un téléphone dernier cri et un abonnement international pour ne pas réussir à avoir la moindre connexion dans des toilettes ? Fatiguée par cette situation, Jillian trouve du réconfort dans les confiseries chocolatés qu'elle a acheter quelques minutes plus tôt. Elle n'hésite pas à tendre le paquet à sa partenaire du jour, cherchant au passage du regard : une autre solution. C'est là qu'elle s'avance vers la fenêtre de la pièce, aussi minuscule soit-elle. « Et par là ? » questionne-t-elle. C'est peut-être leur porte de sortie. Ou, alors elles vont devoir simplement s'armer de patience jusqu'à ce qu'on les délivre.

@Juliet Hamilton

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• @jillian pierce
Elle a la poisse, Ju. Elle ne sait pas comment ça se fait, parce qu'elle a toujours pris grand soin d'être d'un optimisme implacable, qu'elle a toujours été avenante et souriante et aimante et oui, bon, d'accord, elle maudit parfois un peu les cafards et elle n'est pas une grande fan de rats mais tout de même. Rien qui ne lui vaudrait (selon elle) de mériter de se faire enfermée, coincée, dans les toilettes d'un cinéma et surtout pas pile à l'heure où le film débute. Elle inspire, se pince le nez et essaie de réfléchir calmement, what would Indy do, et quand elle pense à Indy, ce n'est pas à son golden qu'elle pense mais bien à l'archéologue fictif. Le coup de grâce vient en constatant qu'elle n'est pas toute seule - ce qui veut donc dire que si elles peuvent rassembler leurs forces, il y a aussi potentiellement quelqu'un qui peut l'étrangler en toute impunité et faire passer ça pour une crise de claustrophobie (décidément, elle n'aurait peut-être dû regardé ce film d'horreur à Halloween, ça lui détraque les idées). Alors, voulant jouer le rôle de la super héroïne ou du chevalier féminin ou de celle qui est pleine de ressources, elle tente la technique du défonçage de porte qui s'avère être un échec. Plus encore lorsque la poignée s'effondre à même le sol et la laisse presque complètement désemparée. Et sa partenaire de galère, aussi jolie soit-elle, ne semble pas avoir beaucoup d'idées (pas une amatrice de films d'action, peut-être). Soit ! Juliet, elle n'a pas encore dit son dernier mot. Des idées, elle en a à la pelle (c'est faux) et il ne lui faut que quelques secondes supplémentaires pour proposer le crochetage de serrure, le coeur gonflé par le double espoir que la jeune femme ait de quoi réaliser son plan et que ça fonctionne. Les sourcils se froncent à la remarque pour le moins étrange et elle ne peut que la dévisager, Juliet, cette inconnue dont le visage, maintenant qu'elle y réfléchit bien, ne lui semble pas totalement anodin. Il faut pourtant qu'elle abandonne la serrure et ne se tourne vers elle pour qu'elle la reconnaisse enfin. « O.M.G ! Vous êtes à l'affiche de l'un des films ! » Le nom, elle ne le connait pas et sans doute est-ce une honte quand on a travaillé dans le cinéma (de sûr qu'elle ira vérifier la fiche IMDB sitôt rentrée chez elle). Les yeux éhabis, le sourire très large retrouvé sur les lèvres, il lui faut quelques minutes supplémentaires avant de réaliser qu'une question a été posée quand elle parlait et qu'elle n'a rien écouté. « Oh euh pardon, vous disiez ? » Peu certaine d'être bien plus douée que la jeune femme et clairement à l'origine de la colère ou bouderie de la porte, elle préfère s'abstenir de tenter son tour. Sait-on jamais, qu'elle vienne à casser l'épingle à cheveux dans la serrure et achever de les coincer pour le restant de leurs vies. « Bonne idée, ils ont forcément des employés qui doivent avoir un jeu de clés ou des outils. » Un tournevis magique comme dans les dessins animés qu'elle aimait tant regardé avec les mousquetaires. L'enthousiasme retombe pourtant pas moins de cinq minutes plus tard. Pas de réseau. Elle vérifie sur son téléphone, au cas où mais non, pas plus de chance. Les épaules s'affaissent et elle tord la bouche, avant d'accepter avec un sourire les friandises qui lui sont tendues. « Désolée, j'avais du pop corn mais je l'ai laissé dans la salle... Moi c'est Juliet, au fait, » qu'elle finit par se présenter avant de suivre le regard de la jeune femme (célébrité) et de s'en approcher à son tour. « Hm peut-être que l'une de nous peut faire la courte échelle à l'autre et si on arrive à l'ouvrir, ça peut se tenter. » Tout plutôt que de périr ici. Ce serait ,certes, une une des journaux qui lui correspondrait mais tout de même. Elle échange un regard avec la belle et s'accroupit, les mains jointes pour lui faire un appui. Bon, reste plus qu'à espérer qu'elle ne tombe pas elle-même, ce serait un peu la loose totale.

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w/ ✰ jillian & juliet
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La prochaine fois qu'elle tombe sur un cinéma proposant un film dont elle est la tête d'affiche : Jillian y réfléchira à deux fois. Heureusement qu'elle n'est pas claustrophobe, le cas contraire ça ferait bien longtemps qu'elle aurait fait un malaise. Bien heureusement pour la demoiselle qui l'accompagne dans sa galère, Jillian n'a pas pour projet de tomber dans les pommes. Bien au contraire, elle est plutôt d'humeur à affronter cette vilaine porte, de lui faire sa fête pour profiter calmement de sa séance. Sauf que la porte n'est pas aussi coopérante qu'elle le souhaiterait. Grâce à l'idée que lui souffle la demoiselle, Jillian tente de crocheter la serrure. C'est un échec cuisant. La magie du cinéma n'est pas avec elle. Un peu contrariée, elle échange de rôle avec la jeune femme dans l'espoir que celle-ci aura plus de chance avec l'épingle à cheveux. Jillian l'observe avec une grande attention et sursaute en l'entendant s'exclamer d'avoir vu sa tête sur l'une des affiches. Jillian est habituée à ce genre de situation, ça lui tire toujours un sourire et c'est d'ailleurs ce qui se produit. « Je suis démasquée. » dit-elle simplement. Enfin, Jillian n'avait jamais eut pour projet de se cacher. La réaction de sa partenaire du jour est identique à une grande majorité des personnes qu'elle rencontre. « Oh, je ne disais rien. Enfin je crois. » déclare-t-elle, peu sûre d'elle-même. « Ou peut-être que je parlais du personnel du cinéma. » se demande-t-elle, elle même confuse par ses propos. Le fait est que malheureusement, il n'y a aucun réseau dans la pièce et qu'il est impossible de contacter la moindre personne du monde extérieur. Et ce n'est pas un soucis de téléphone parce que le problème semble présent du côté de sa partenaire. Autrement dit : retour à la case départ. Puisqu'elles sont là pour un ~~long~~ moment, Jillian propose les confiseries qu'elle a acheter quelques minutes avant le drame. « J'espère qu'il y sera toujours quand on pourra sortir. » annonce-t-elle, avec un léger sourire. « Jillian. » informe-t-elle pour se présenter à son tour. « J'ai faillit m'appeler Juliet, puis pour une raison mystérieuse mes parents ont changé d'avis. » explique-t-elle. Oui c'est la petite anecdote qui ne sert à rien, mais que Jillian sort toujours quand elle rencontre une Juliet. Ce n'est pas l'envie qui manque à Jillian de poursuivre cette conversation et d'apprendre à connaitre Juliet, mais ça serait plus sympa autour d'un café que dans des toilettes. C'est là qu'une solution s'offrent à elle : la fenêtre. Le plan de Juliet semble parfait. Jillian est partante. « Ah, je dois vous monter dessus ? Très bien. » dit-elle en comprenant que c'est à elle qu'on va faire la courte échelle. L'actrice place son pied, attend le signal de Juliet, prend l'élan nécessaire, étend son corps et tente d'ouvrir le crochet de la fenêtre. Jillian essaye de faire vite, fait glisser la fenêtre et passe une partie de son corps dans l'emplacement. Juliet doit désormais avoir une magnifique vue sur son postérieur. Jillian, elle observe les lieux se trouvant derrière la dite fenêtre. C'est la déception, une fois encore. Elle explique la situation à Juliet mais le message ne semble pas passer. Jillian se dandine en arrière et saute pour se réceptionner au sol. « Aïe. » grimace-t-elle. Ses fesses ont amortie la chute. Elle se frotte quand même celles-ci. La douleur risque de partir d'ici peu, enfin elle espère. Elle parvient à se relever sans mal. « C'est un cul-de-sac. Hormis des poubelles je n'ai rien vu ... » annonce-t-elle, un peu déçue par sa trouvaille. « Je suppose que hormis prendre notre mal en patience, il n'y a pas d'autres solutions. » avoue-t-elle. Il y a bien quelqu'un qui va finir par venir les secourir non ? « Vous veniez voir quel film ? » demande-t-elle. Si elles sont bloquées, autant faire passer le temps en faisant la conversation.

@Juliet Hamilton

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• @jillian pierce
Démasquée, oui, même si la célébrité qui lui fait face (autant employer les bons mots) ne semble pas vraiment vouloir se cacher. Ju, elle a toujours pensé que les acteurs et actrices venaient au cinéma avec lunettes de soleil, casquette et grand imperméable — quoique, avec un tel look, ils ont peu de chance de passer inaperçu. La brunette en face d’elle a certainement mieux saisi comment se fondre dans la masse si elle veut profiter d’un film tranquillement. Et, maintenant qu’elle y réfléchit, elle se demande à côté de combien de stars elle a passé du temps dans une salle obscure sans s’en rendre compte ? (Bon, ce n’est pas comme si elle n’en avait pas côtoyé, l’avantage de quand elle s’amusait à jouer les maquilleuse pour certains studios mais c’est toujours différent, de les croiser hors plateau, de les voir dans leur intimité, leurs vies privées). Elle balaie toutefois son fangirlisme (pas qu’elle puisse vraiment le laisser éclater de toute manière, parce que l’actrice qui partage sa galère, elle ne la connait pas tellement) d’un geste imaginaire pour se concentrer sur leur problème actuel. Hélas, les solutions qu’elle trouve semblent toutes vouées à l’échec et l’absence de raison n’est pas pour aider à les motiver — Juliet, elle envisage de grimper sur un lavabo et de laisser ses pieds battre l’air pour se réconforter mais Jillian lui offre des confiseries qu’elle accepte. « Oh, je pense que le film sera déjà bien entamé, je ne suis même pas sûre d’avoir le droit d’entrer dans la salle. » Elle hausse les épaules, tant pis. Le pop corn, elle en rachètera à l’occasion, pour chez elle, ce ne sera que partie remise. « Oh ? » Et pendant une seconde, elle ne sait pas comment elle doit prendre l’information, si c’est un compliment ou juste une manière de faire la conversation. « Vos parents sont fans de Shakespeare ? Je dis ça parce que c’est la raison derrière le choix des miens. » Et elle roule des yeux exagérément, Ju, bien qu’elle n’ait rien contre son prénom finalement. C’est davantage pour la théâtralité, le côté un peu trop classique de la famille Hamilton. Et, de toute façon, ce n’est pas le lieu ni le moment d’en discuter. Nouveau plan mis au point, Juliet tend les mains et aide (tente en tout cas) Jillian à s’élever. Une fois cette dernière accrochée à la fenêtre, elle recule d’un pas et l’observe galérer avec une grimace sur les lèvres. Et quand elle comprend que l’actrice veut revenir en arrière, elle ne sait pas comment l’aider — alors elle se contente de la regarder, une nouvelle fois, jusqu’à ce que l’actrice s’écroule sur le sol, fesse en avant. Elle a au moins le réflexe de s’avancer et de lui tendre une main pour l’aider à se relever. « Rien de cassé ? » grimace-t-elle en se doutant que ce n’est pas le cas. « Bon, autant se mettre à l’aise, alors. » Et elle s’assoit finalement au sol, le dos appuyé contre l’un des murs, son écharpe retirée pour faire office de faux oreiller et amortir la dureté du mur. « Pas le vôtre… Désolée. » Nouvelle grimace et yeux qui se baissent. « Nowhere Boy. Je sais qu’il est vieux mais je l’ai jamais vu et comme le cinéma le passait… Je voulais en profiter. Et vous ? Oh, il y a une avant-première ? » Elle est à moitié redressée, Ju, soudainement paniquée à l’idée qu’elle puisse faire rater une AP à une grande star en ayant bêtement bloqué la porte des toilettes. Ce serait le pompon sur sa journée.

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w/ ✰ jillian & juliet
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La journée ne se déroule absolument pas de la façon qu'elle aimerait. Une simple envie d'aller au cinéma qui se termine par être bloqué dans des toilettes. Elle imagine déjà la tête des copains quand elle va leur raconter cette nouvelle péripéties dans sa vie. Elle n'a pas finit d'entendre Corey qui se moque d'elle à chaque fois qu'elle ira aux toilettes. C'est peut-être plus prudent qu'elle garde cette information pour elle. Le problème c'est que Jillian est incapable de tenir sa langue, alors elle se tient prête. Seulement avant qu'elle ne puisse raconter son histoire, il va falloir qu'elle quitte la pièce. Et comment dire ? Ca semble mal parti pour l'instant ... Jillian propose à la jeune femme avec elle de piquer dans ses confiseries pour faire passer le temps. « Oh mais c'est vrai, je n'avais pas pensé à ça. » réalise-t-elle soudainement en comprenant qu'elle aussi, elle n'aurait pas la chance de voir le film pour lequel, elle est venue. « Des grands fans, je n'irais pas jusque là, mais ils sont tombés amoureux lors de cette pièce à l'époque du lycée donc, c'était une façon de lui rendre hommage je suppose. » informe-t-elle. Jillian pourrait parler du voyage de noces de ses parents à Vérone mais elle n'a pas non plus envie d'ennuyer Juliet avec ses histoires de familles. La page littérature ne s'éternise pas. Il y a plus urgent : comment sortir de cette pièce. Sa partenaire du jour semble avoir une idée en tête. L'actrice suit le plan à la lettre, donne de sa personne mais la déception est de taille : il n'y a pas de sortie possible. Jillian fait marche arrière et termine les fesses à terre. Elle attrape la main de la jeune femme pour s'aider à se relever. « Non, je ne pense pas. » dit-elle alors qu'elle se masse la fesse pour atténuer la douleur. « J'aurais peut-être un bleu. » annonce-t-elle avec un léger sourire. Heureusement qu'elle n'a pas pour projet de montrer ses fesses à l'écran, prochainement. Enfin d'ici là, Jillian espère que si bleu est, celui-ci aura disparu. Puisqu'elles sont là pour un petit moment, sa partenaire déclare vouloir se mettre à l'aise. Jillian l'imite. « Oh, ce n'est rien. » dit-elle rapidement pour éviter tout malaise. Certes, Jillian apprécie qu'on aille la voir au cinéma mais elle ne va pas se vexée si ce n'est point le cas. « Il me semble l'avoir vu à sa sortie, un très bon biopic si je ne me trompe pas. » dit-elle, non certaine de ce qu'elle avance. Le nom lui parle en tout cas. « Non, non il n'y a pas d'avant première. » précise-t-elle en bougeant les mains indiquant la négation de la chose. « Quoi que s'il y en avait une, on serait déjà dehors. » glisse-t-elle. Puis accessoirement, Jillian n'aurait pas cette tenue sur elle. « Par contre moi, je venais voir le mien. J'ai été surprise de le voir encore à l'affiche mais je suppose que l'établissement apprécie les anciens longs-métrages. » constate-t-elle. Le vintage du cinéma doit certainement y être pour beaucoup aussi. Alors qu'elle allait ouvrir la bouche, elle entend du bruit derrière la porte. « On est bloqué ! » informe-t-elle en se relevant et en allant crier derrière la porte afin qu'on puisse l'entendre. « Eh, oh, je vous parle ! » indique-t-elle. Mais aucune réponse de l'autre côté. « Non mais je rêve, il y avait quelqu'un ! » dit-elle, totalement consterné en observant Juliet. Autrement dit, ça n'est pas encore l'heure pour sortir de ces toilettes.

@Juliet Hamilton

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• @jillian pierce
Jamais elle n’aurait pu imaginer se retrouver coincée dans des toilettes de cinéma en compagnie d’une célébrité, Juliet. Pas même dans ses délires les plus fous, pas même lors de ses rêveries étranges où elle enchaîne les rôles invraisemblables — le choix de ses décors, toutefois, sont généralement un peu plus romanesques ou glamours, de ceux qui font pâlir d’envie les plus grands aventuriers ou les moins grands explorateurs du monde. Des toilettes publiques, ça n’a rien de charmant (quand bien même celles-ci sont propres et c’est déjà mieux que rien, elle suppose). Elle ne voit pourtant que le positif de sa situation, découvre avec plaisir quelques anecdotes sur l’actrice (bien qu’elle ne puisse rien en faire, en réalité) et s’amuse de la coïncidence qui aurait pu les rendre jumelles de prénom. Liées par la situation presque comique et un prénom qui aurait pu être le même et, visiblement, un amour du sucré. Elle ne se fait pas priée, Ju, pour glisser une main dans le sachet de confiseries et piocher dedans, prête à tout pour faire passer le temps plus vite ou lancer ses méninges sur une solution possible. Et tandis qu’elles envisages la fuite par la fenêtre, Juliet grimace en voyant l’actrice retomber, fesses les premières, sur le sol carrelé. C’est qu’elle a mal pour la brune, elle, et se masse le derrière par réflexe, comme si ça pouvait apaiser d’une quelconque façon celles de Jillian (parce qu’elle est tactile et possède un sens propre de l’intimité, Juliet, mais elle n’irait quand même jusqu’à tripoter les miches d’une célébrité sans sa permission). « Si ce n’est qu’un bleu, il passera sûrement vite. » Et elle prend un air certain, Juliet, se prétend grande connaisseuse sur le sujet. C’est que ce ne serait pas totalement faux, après tout — des cascades, elle en a connu plus d’une, elle dont la maladresse n’est plus à démontrer. Les chutes plus nombreuses que ses prouesses, surtout quand il est question d’équilibre. Elle s’installe d’ailleurs directement sur le sol pour éviter d’en montrer l’exemple, préfère jouer la carte de la sécurité (et du confort relatif), la discussion déviant lentement sur la raison de leur présence au cinéma et Juliet, elle grimace d’excuse, opine rapidement. « Oui ! Et puis l’acteur principal me rappelle l’un de mes bons amis. » Le voile traverse son regard à la pensée de Sam — Sam à qui elle ne parle plus depuis déjà de trop longs mois, Sam qu’elle a évité jusqu’à avant son départ pour Chicago, Sam à qui elle n’envoie plus le moindre message de peur de soulever un malaise quand bien même voit-elle qu’il regarde chacune de ses stories et qu’elle fait de même, religieusement. « Ahah, oui, je suppose que si vous aviez besoin d’être sur scène, on serait déjà venu vous récupérer. » Ou peut-être même l’empêcher de venir tout simplement (ont-ils seulement le droit d’empêcher des célébrités d’user des toilettes pour garder l’image qu’ils diffusent au public ?). Et comme Jillian n’a pas soulevé l’idée, Ju, elle suppose qu’il n’y a pas davantage de garde du corps qui l’accompagne jour et nuit et qui pourrait venir jouer les Kevin Costner en défonçant la porte avec ses épaules épaisses. « Oh ? Vous allez souvent voir vos propres films ? Je regarde souvent des talk shows et j’avais l’impression que la plupart des acteurs détestaient se voir sur grand écran. » En tout cas, ceux qu’elle aime bien — ou ceux dont elle a vu des interviews récemment. Il ne faut sans doute pas être trop modeste pour devenir acteur ou actrice puisque ça implique de prendre le risque de son visage affichée de partout à longueur de temps. Et quand la brunette se relève, Juliet, elle n’a pas le temps de comprendre ce qu’il se passe. Jillian s’excite contre la porte et se rembrunit trop rapidement. Elle la croit volontiers, Juliet, bien qu’elle n’ait rien entendu.
Parce qu’une nouvelle idée lui est venue en relevant les yeux en direction des lavabos.
Une idée qu’elle n’est pas sûre de trouver géniale.
« Vous n’avez rien contre le fait de vous mouiller un peu ? » qu’elle tente avec un maigre sourire avant de se relever en prenant appui sur le mur et de déclencher l’eau automatique. « Parce que si on arrive à casser les conduites d’eau, ça pourrait créer une fuite et attirer l’attention des employés. Ou de quelqu’un. » Et puis, mieux vaut l’eau du robinet que celle des toilettes, right ?

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w/ ✰ jillian & juliet
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Une situation qu'elle n'est pas prête d'oublier. Ce n'est pas vraiment de cette manière qu'elle imaginait passer sa journée, mais elle va devoir faire avec. En plus d'être enfermée dans ces toilettes, Jillian doit mettre en action ses talents de cascadeuses. Elle grimpe donc à la fenêtre, mais sa réception n'est pas des plus délicates. Il est fort probable qu'elle gagne un joli bleu sur son postérieur dès demain. Au moins, on sait pourquoi elle est actrice et non cascadeuse. Jillian espère donc que la douleur ne soit que passagère et que d'ici quelques minutes, elle disparaisse déjà. Jillian aimerait bien aussi que cette porte puisse disparaitre pour assister à la séance de cinéma pour laquelle, elle a payer. Bon il y a fort à parier que ça soit impossible d'y rentrer à l'intérieur. C'est moche, surtout qu'elle se faisait une joie de voir son film. Film pour lequel sa partenaire du jour n'a pas été emballé. « On a tous un ami qui nous rappelle Aaron. » souligne-t-elle en gloussant. Jillian ne peut cacher qu'il est des plus charmants, elle même a été séduite par son charme. « C'est une vérité. Enfin pour ma part, je n'aime pas me voir sur grand écran. » admet-elle. « Je sais que j'ai des partenaires à qui ça ne fait ni chaud, ni froid mais moi j'ai souvent du mal. Et ... C'est pour ça que je suis venue toute seule, pour pouvoir me juger toute seule d'une certaine façon. » explique-t-elle. Certes, il y a certaine fois où Jillian apprécie la compagnie de ses proches pour se voir à l'écran, mais la plupart du temps, elle préfère s'y rendre seule. La crainte d'être jugée par les gens qu'elle aime, autant que celle de craindre qu'ils ne soient pas sincères juste pour lui faire plaisir. Jillian se tait, elle tend l'oreille et semble entendre une personne derrière la porte. Elle hausse la voix afin qu'on puisse l'entendre mais rien. Elle se retourne vers Juliet, totalement désemparée par la situation. Est-elle sujette à des hallucinations auditives ? Heureusement Juliet semble la croire et cette dernière semble avoir une nouvelle idée. « Me mouiller un peu ? Au sens littéral de la chose ? » demande-t-elle, un peu confuse en penchant la tête cherchant où sa partenaire veut en venir. Jillian l'observe ouvrir les robinets d'eau. De toute évidence, elles vont se mouiller ~~ou à défaut se noyer~~. « OH, j'aime ça ! » s'exclame-t-elle. Jillian n'est de toute évidence pas le cerveau de cette équipe. Heureusement que Juliet a un peu plus de jugeote qu'elle. « Et on casse ça comment ? » questionne-t-elle, en cherchant des yeux un objet pouvant leur permettre de causer la fuite d'eau. Jillian espère de tout son cœur qu'il n'est pas question d'utiliser l'une de ses chaussures. Certes, elle le fera parce qu'elle n'aura pas d'autres solutions mais ça sera à contre cœur. ~~Ses chaussures méritent mieux~~.

@Juliet Hamilton

( perfectly wrong )

• @jillian pierce
Elle opine un peu, Juliet, avant qu'une question ne lui traverse l'esprit fugacement. Est-il possible que Jillian dise ceci parce qu'elle connait personnellement Aaron ? Si oui, peut-être devraient-elles organiser une rencontre entre l'acteur et Sam, pour qu'ils puissent se rencontrer. La blonde, elle est prête à parier que ce serait fort drôle (et se demande si elle possède, elle aussi, un doppelgänger quelque part dans la nature ou si seul son meilleur ami a cette chance-là). Elle est tentée de poser la question, Juliet, et ce n'est pas la timidité qui l'en empêche (elle n'a jamais été connue pour une quelconque timidité, Ju, ce serait même plutôt l'inverse, trop exubérante, trop sociale, la parole qui lui vient naturellement, sans qu'elle ait besoin d'y réfléchir et peu importe qu'elle connaisse, ou non, la personne qui lui fait face, peu importe qu'elle pose des questions plus indiscrètes les unes que les autres), davantage la politesse. La conscience que c'est une question à poser plus tard ; quand elles seront sorties des toilettes, par exemple. « Aah, vous n'aimez pas vous voir avec d'autres gens, en fait ? En même temps, ça doit être tellement... Bizarre. Et c'est pas perturbant de voir votre propre visage sur des panneaux publicitaires ? » C'est qu'elle ne sait pas bien si elle arriverait à s'y faire, elle. Bien qu'elle plaisante souvent sur la question, c'est juste de l'imaginaire. Pour Jillian, c'est un peu le quotidien. « Je suppose qu'on doit vous poser la question souvent mais vous êtes sur un projet actuellement ? » La curiosité revenue à grands galops ramenant avec elle la nostalgie de l'époque où elle était maquilleuse sur des plateaux télévisés.
Elles sont interrompus par Jillian qui s'excite (il n'y a pas vraiment d'autres mots) contre la porte et si Juliet n'a rien entendu de son côté, elle a eu une nouvelle idée. Peut-être devrait-elle penser à se reconvertir en Jane Bond, à l'occasion (elle s'entraînera à parfaire son accent britannique pour être plus crédible). Elle hoche la tête en toute réponse avant de développer son plan, craignant que Jillian ait une peur de l'eau ou n'ait pas envie d'abîmer ses chaussures (elle comprendrait) ou préférerait ne pas avoir à se mouiller parce que, tout de même, ce n'est pas super agréable de passer une après-midi entière trempée. Mais non. L'actrice semble même plutôt emballée par l'idée et Juliet, elle se relève, sûre d'elle, pleine d'une nouvelle motivation rapidement coupée par la question qui reste sans réponse. « Oh, euh, bonne question... » Elle n'avait pas poussé la réflexion, Ju. « Si on arrive à ouvrir les placards on devrait pouvoir accéder à la tuyauterie et si on retire le siphon, il suffira d'allumer les robinets. » Une nouvelle fois, elle prétend être certaine de ce qu'elle avance, s'accroupit, tire sur le premier placard qui s'ouvre effectivement. « AH ! » Première petite victoire pour le duo des J. « Vous auriez pas un diplôme en plomberie, à tout hasard ? » Parce qu'elle a sorti le jargon mais elle ne sait pas vraiment ce qui est quoi, en réalité...

( perfectly wrong )

please, open the door
w/ ✰ jillian & juliet
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Le cinéma c'est plus qu'un passe-temps pour Jillian. C'est avant tout : une passion. Une passion qui est aussi l'une de ses sources de revenus. Cependant, Jillian n'a jamais vu le cinéma comme sa dernière demeure. Ce n'était pas dans ses projets de vie d'être enfermé dans l'un et encore moins dans des toilettes. A choisir, elle aurait préféré être dans la salle de projection. Elle aurait pu ainsi profiter du confort d'un siège et pas d'un carrelage froid. La déception est donc longue, d'autant plus qu'elle aurait aimer voir le film pour lequel, elle a payé. Ce film dans lequel, elle apparait. L'actrice explique donc à sa compère du jour qu'elle apprécie peu de se voir à l'écran, surtout quand elle est en compagnie des siens. « J'ai surtout l'impression qu'ils me regardent plus, qu'ils ne regardent l'écran à chaque fois. » explique-t-elle. « Et je préfère écouter leurs avis à tête reposé, plutôt que de vouloir juste me faire plaisir parce qu'on était dans la même salle. » ajoute-t-elle. Puis accessoirement, Jillian n'a pas envie d'entendre qu'elle peut décevoir ses proches par son jeu. « Au début ça l'était. La première fois que je me suis vue, c'était sur un arrêt d'autobus. Je suis restée sans voix pendant quelques minutes. » raconte t-elle. Jillian omettra le fait qu'elle se soit mise à pleurer de joie l'instant suivant. Maintenant c'est devenu, un peu plus monnaie courante. Mais elle est toujours fière à chaque fois qu'elle sa tête, encore plus quand l'un de ses proches lui partage une photo dans cette idée. « Oui et j'aimerais bien honorer mon contrat, si toutefois on sort d'ici. » informe-t-elle. « J'aurais aimé en dévoiler plus, mais je ne peux rien dire, encore. » dit-elle. L'une des clauses de son contrat. Le cinéma est désormais mit au second plan. Jillian aimerait sortir d'ici pour décoller pour l'Australie d'ici quelques jours. Là encore, on les snobe. Jillian est sûre d'avoir entendue quelqu'un derrière la porte. Qui ? Quoi ? Elle l'ignore mais elle est déterminée à sortir d'ici. Juliet semble avoir une idée qui implique de l'eau. L'actrice écoute avec attention le plan de la jeune femme, ne comprenant qu'un élément sur deux. Elle la laisse faire jusqu'à ce que son aide soit nécessaire. « Hm, non désolé. La dernière fois que j'ai voulu réparer une fuite, j'ai voulu la camoufler avec du scotch. » dit-elle, un peu gênée. Pourquoi Corey n'est jamais là quand elle a besoin d'elle. « Mais ... » commence-t-elle, en venant s'agenouiller au sol afin d'observer mieux la tuyauterie. « Je pense que ... c'est ça. » dit-elle, peu sûre d'elle-même. Et pourtant, elle rend le bras et tente de déviser ce qui semble être le siphon. Après quelques essais, Jillian le tien dans ses mains et le pose à terre. « Au moins, j'ai enlever quelque chose. » constate-t-elle en haussant les épaules. Est-ce que c'était le bon élément ? Elle l'ignore mais elles vont avoir une réponse assez rapidement. « On fait un essai ? » demande-t-elle en tournant la tête vers Juliet. En tout cas, elle est prête à avoir les pieds dans l'eau si ça lui permet de sortir d'ici.

@Juliet Hamilton