i ain't worried 'bout it (jeffrey)

( administratrice )

i ain't worried 'bout it
w/ ✰ jeffrey & maia
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Définitivement, Maia n'arrive plus à suivre les fringales de femme enceinte de sa meilleure amie. Un coup, elle a envie d'un jus de tomate et la seconde suivante, elle veut une pizza avec une tonne de fromages. Et maintenant, il est question de cornichons, de petits pains et de pâte à tartiner. Plus les minutes passent, plus Maia reçoit des messages de la blonde avec des nouvelles envies. Elle n'a qu'une hâte : que ce petit être arrive à terme et qu'il sorte. Elle maudit Stella de l'avoir envoyé faire les courses pour le déjeuner à sa place, sous prétexte que son rendez-vous s'éternise contrairement au sien. Bien qu'elle râle intérieurement, Maia doit admettre qu'elle a hâte d'être en compagnie de ses deux meilleures amies. Ces temps-ci, elle ne croise Stella qu'en coup de vent au bureau. Quant à Aubrey, elle est fidèle à elle-même : en train de jouer à la baleine échouée sur son ~~rocher~~ canapé. Elles ont donc convenu de passer un moment entre filles en se retrouvant chez Aubrey pour la pause déjeuner. C'est donc dans cette optique en sortant du supermarché, sac de courses dans les mains que Maia se dirige vers sa voiture. Elle ouvre le coffre y place son sac et le referme. Son regard est mystérieusement interpeller par une voiture à quelques places de la sienne. Pourquoi, elle la regarde ? Elle l'ignore et pourtant ce qu'elle voit, la surprend. Est-ce qu'elle vient vraiment de voir un homme en train de forcé une voiture ? Le pire c'est qu'il s'installe à l'intérieur de celle-ci, cherchant certainement à faire comme dans les films à utiliser les fils pour la faire démarrer. « Mon dieu ... » murmure-t-elle. Qu'est qu'elle doit faire ? Elle doit appeler la sécurité ? Ou pire encore, la police ? Maia est perdue, elle n'a jamais été confronté à ce genre de situation. Ca la dépasse. Elle cherche autour d'elle, une réponse, un signe pouvant l'aider. C'est là qu'elle croise le regard de ... Jeffrey, le petit-ami de sa meilleure amie dont la voiture est garé à côté de la sienne. « Ah, salut ! » dit-elle simplement, toujours surprise par la scène qu'elle vient de voir. Elle ne s'attendait pas à le voir ici, à croire qu'il fait ses courses comme tout le monde. Vu le regard qu'ils échangent, Maia est certaine qu'il a vu ce qu'elle a vu aussi. Elle se rapproche de lui. « On appelle la police ? » demande-t-elle à voix basse, à croire que l'individu dans la voiture peut l'entendre. « Ou, tu as une meilleure solution ? » demande-t-elle. Pour une fois, Maia est toute ouïe pour écouter Jeffrey. Pas sûr que ça s'éternise par contre.

@Jeffrey King

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• @maia matthews

Sur le parking du Target, il vérifie pour la énième fois la liste envoyée (commandée mais il n’ose même pas le penser, en réalité bien que ce soit la vérité) par Aubrey plusieurs heures plus tôt sur les courses à prévoir pour le soir-même. Jeffrey, il se dévoue, essaie de faire en sorte que la grossesse soit la plus agréable possible pour la blonde — compte tenu des circonstances, qu’elle ne lui a pas caché qu’elle n’en aurait pas voulu si elle avait eu le choix et que la question sur l’après soit encore en suspend. Il fait son maximum, alors, pour lui apaiser le quotidien, n’émet aucun commentaire sur les lubies passagères (et d’autres moins passagères) qui prennent la comptable et s’arrange toujours pour libérer une heure dans son emploi du temps pour les courses impromptues (et s’organise aussi pour cuisiner les repas en fonction des envies soudaines, ce qui implique que le budget course ait quasiment doublé depuis qu’ils ont découvert attendre un enfant). Une fois rassuré (il n’a rien oublié), il se permet de lui répondre avec un pouce levé quand bien même l’a-t-elle averti qu’elle avait missionné Maia (le temps qu’il termine sa journée car s’il peut se permettre de faire des courses, il ne peut pas se permettre de rater sa prochaine réunion). Et puis, ce n’est pas qu’il n’a pas confiance en la brune — ce serait plutôt l’inverse mais le sentiment a fini par se faire réciproque, presque malgré lui et il a finalement abandonné l’idée de se faire apprécié de la meilleure amie d’Aubrey. Il s’est fait à l’idée qu’elle ne le portait pas dans son coeur, qu’elle le préférerait loin de Chicago et il se contente d’éviter de rendre visiter à la blonde sur son lieu de travail pour ne pas risquer des tempêtes inutiles (surtout pas pour mettre Aubrey au milieu, dans la position inconfortable de celle qui doit faire le lien, la messagère et s’imposer en grande neutralité) ; mais une inimité, c’est contagieux et Jeff, il s’est fait contaminé. Alors non, ce n’est pas qu’il n’a pas confiance en Maia pour se procurer les choses demandées par la comptable mais il préfère être certain de les avoir pour le soir-même, juste au cas où. C’est ce qu’il se dit.
Pour se donner bonne conscience.
Meilleure conscience, en tout cas.
Et quand il relève la tête de son téléphone, il se dit qu’il va bien la rater, cette réunion, finalement — mais pour la raison qu’il aurait espéré. Parce que se déroule devant lui, au calme, un petit vol de voiture. Comme ça. Une carte glissée contre la vitre, une portière qui s’ouvre et puis un bidouillage qu’il devine de sa position. Le moteur s’élance et la voiture avec. Il la suit des yeux, Jeffrey, éberlué, incapable d’avoir le moindre réflexe avec son sac de courses dans la main et son téléphone dans l’autre et il tourne la tête avec l’espoir de… Il ne sait pas quel espoir, en réalité, mais avec un espoir c’est certain. Ne croise que le regard de Maia et il lève la main qui tient son téléphone pour se gratter le sourcil. « Tu veux dire, hormis monter dans une voiture et la prendre en filature ? » Et il plaisante, le rire qui lui échappe, parce qu’il n’irait pas jusque-là, il ne se prend pas pour le héros d’un film d’action ridicule (il n’est ni Vin Diesel, ni Paul Walker). « T’as eu le temps de prendre la plaque, toi ? » Parce que lui, il pourrait au moins donner le modèle du véhicule volé, l’avantage d’être un passionné de voitures mais il n’a pas pensé à regarder l’immatriculation. « Ou alors faut essayer de trouver le propriétaire du véhicule. » Pour que cette personne dépose plainte (car eux, est-ce qu’ils pourront aller loin sans la plaque à donner ? Il en doute, Jeff). Mais vu la taille du parking, ils pourraient en avoir pour un moment.

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Ce n'est pas un secret, Maia ne porte pas dans son cœur : Jeffrey. Elle ne l'apprécie pas vraiment. Elle tente juste d'être courtoise quand il est dans les parages et surtout quand Aubrey l'est aussi. Le cas contraire, elle l'ignore. Elle garde en tête cette mauvaise impression qu'il lui a fait lors de leur première rencontre, ce ton hautain et arrogant. Malgré tout, elle a été heureuse de constater qu'il n'a pas disparu lorsque sa meilleure amie est tombée enceinte. Bien au contraire, il est toujours là. Dans le fond tant qu'il traite bien Aubrey, Maia se fiche de cette animosité qui peut les unir. Et aujourd'hui, il est la dernière personne sur laquelle, elle pensait pouvoir tomber. Lui aussi semble avoir été témoin de la même scène. Maia pourrait simplement l'ignorer et vaquer à ses occupations, mais la justicière en elle ne peut rester de marbre face à ce délit. Si ça avait été sa voiture, elle aurait aimer qu'on fasse le nécessaire pour elle. Le problème qui se pose désormais c'est : qu'est qu'ils peuvent faire ? « On n'est pas dans un film. » dit-elle, avant de comprendre qu'il s'agit d'une blague. C'est un échec, pas le moindre sourire ne se dessine sur le visage de la brune. Il aura au moins le mérite de l'avoir fait tomber dans le panneau. « 295-98, et j'ai pas vu les deux derniers chiffres. » explique-t-elle, essayant pourtant de se creuser la tête afin d'obtenir cette information : mais rien. « Tu sais c'était quoi comme modèle ? » demande-t-elle. Pour Maia, une voiture est une voiture. Elle a quatre roues, un volant et ça s'arrête là. Autrement dit, elles se ressemblent toutes. « J'allais te proposer d'attendre qu'il se manifeste mais ça risque d'être long. » avoue-t-elle. Peut-être que celui-ci ne sera de retour que tard dans la soirée. Et Maia n'a pas vraiment envie de passer sa journée sur ce parking et en plus en compagnie de Jeffrey, elle passe son tour. « On peut peut-être faire une annonce micro au supermarché. » propose-t-elle. C'est la seule solution qui lui vient à l'esprit. Bon peut-être que le propriétaire se manifesterait de cette façon. « Mais je peux m'en charger, si tu as mieux à faire. » annonce-t-elle. L'homme d'affaire qu'il est à surement mieux à faire que de chercher le pauvre propriétaire qui vient de se faire voler sa voiture qui plus est en compagnie de la meilleure amie de sa petite-amie qui ne l'apprécie pas.

@Jeffrey King

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• @maia matthews

Il le sait, Jeff, que Maia ne l'apprécie guère. L'âge aidant, il n'a jamais cherché à s'imposer auprès de la brune, respectant plutôt sa méfiance (quelque part, pouvant la comprendre et s'il a mis de côté ses ambitions d'agrandissements pour l'instant, c'est davantage parce que sa relation avec Aubrey a pris de l'important et un tournant qu'il n'aurait pas suspecté que parce qu'il les a complètement oubliées). Il se contente donc souvent du minimum quand il la croise ; une salutation, un sourire et puis il part ou elle part et ils n'ont pas besoin de prétendre davantage, ni de retenir l'acidité de leurs mots pour protéger la blonde. Il se doute donc, sur le parking, alors qu'ils sont témoins du même délit et qu'elle s'adresse à lui, qu'ils vont faire leur possible pour écourter cette conversation — il a quand même pensé qu'elle esquisserait un sourire à sa proposition qui se voulait plaisanterie ou qu'elle comprendrait qu'il n'est pas sérieux, qu'il n'est pas un wanna Superman. Il s'est planté, Jeff. Maia, elle le prend au premier degré et la réponse laconique qu'elle lui balance lui fait perdre son rire et son sourire, à Jeff. Dans le fond, sans doute qu'il aurait pu se douter qu'elle ne saisirait pas (à ce stade, il envisage même la possibilité qu'elle fasse exprès de ne pas comprendre, par pure mauvaise foi). « Oui, je... » Mais il laisse tomber, finalement, parce qu'il n'a pas tellement envie de lui expliquer, moins encore de se justifier d'une quelconque façon. Tant pis pour Maia, elle n'avait qu'à faire un effort — il déteste qu'elle le fasse réagir de la sorte, avec cette impression de revenir aux réponses adolescentes et piques vexantes. Alors il change de tactique, propose autre chose, sans plus de conviction.
Et peut-être qu'il devrait lui donner davantage de crédit, à Maia.
Parce qu'elle a retenu les premiers chiffres de la plaque et il en est impressionné, surpris au moins (il cachera le fait qu'il ne s'y attendait pas, surtout venant d'elle) et se contente de hausser les épaules. « Honda Civic, bleue métallisée avec un défaut sur la peinture sur l'aile arrière gauche. » Et peut-être que son instinct cherche à s'imposer, malgré lui. « C'est un modèle très courant sur le territoire, malheureusement. » Sans doute pour ça que leur voleur s'est décidé pour elle, plus le modèle est courant, plus il est difficile pour les forces de l'ordre de le retrouver et, à l'inverse, pour les brigands de le revendre sur internet. Au moins ont-ils l'avantage de la plaque. « Non c'est bon, je peux dire que j'ai un contre-temps pour ma réunion. De toute façon, on va devoir appeler la police et faire un témoignage. » Il est déjà en train d'user de son téléphone pour faire envoyer un message à sa team. « Tu vas faire une annonce pour trouver le propriétaire et j'appelle les flics ? Si tout le monde est là quand ils arrivent, on gagnera du temps. » Et eux n'auront pas besoin d'avoir à se supporter encore un moment. D'autant plus qu'il le sait, Jeff, que Maia doit rejoindre Aubrey. « Je peux prévenir Aubrey, si tu veux. » Et en profiter pour lui demander si Maia connait seulement la définition du mot détente et sourire.

( administratrice )

i ain't worried 'bout it
w/ ✰ jeffrey & maia
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De toutes les personnes demeurant à Chicago, il fallait bien évidement qu'elle tombe sur Jeffrey. Ce hasard ne plait pas à la brune. Elle aurait d'avantage apprécier être témoin de ce délit avec un parfait inconnu. Là, elle doit presque se forcer de faire la conversation. Bon, elle ose espérer que celle-ci ne s'éternise pas indéfiniment. Elle doit rejoindre ses deux meilleures amies, dont l'une qui semble vouloir engloutir l'ensemble des rayons du supermarché que Maia a dévaliser pour elle. Mais avant de répondre aux besoin primaires d'Aubrey, Maia va devoir (à contrecœur) aider Jeffrey dans cette quête de justice du jour. Elle ne décemment pas laisser cet homme partir au volant de cette voiture sans la moindre répercussion. « Oh wow, tu as eu le temps de voir tout ça ? » demande-t-elle en le fixant, plutôt surprise par une telle analyse. Maia ne le cache pas, ça l'impressionne autant de détails. « Ah. Mais je pense qu'avec nos deux analyses, ça pourra peut-être diminuer l'étendue des recherches. » dit-elle. Du moins c'est une supposition. « C'est vrai, on va devoir témoigner. » déclare-t-elle. Beaucoup trop de vérités sortent de la bouche de Jeffrey, ça en est presque agaçant. Enfin ça n'est pas presque, ça agace Maia. « Deal ! » annonce-t-elle. Maia aurait pu aussi proposer cette idée, il a juste été plus rapide qu'elle. A l'évocation du prénom de sa meilleure amie, Maia regarde l'heure sur son téléphone. Elle grimace un peu, réalisant qu'elle ne serait jamais à l'heure pour déjeuner avec. « Non, ne t'embête pas je vais lui envoyer un message. » dit-elle en montrant son téléphone. Elle peut le faire comme une grande, elle n'a pas besoin de son aide. « Tu t'occupes des flics, je reviens. » indique-t-elle, en tournant des talons en prenant la direction de l'accueil du supermarché. Sur place, Maia demande à faire un appel micro. La responsable émet le message, une fois puis deux. Maia attend une bonne dizaine de minutes mais personne ne semble se manifester. C'est un échec cuisant. C'est donc sans bonnes nouvelles qu'elle revient auprès de Jeffrey, qui semble toujours seul également. « Le propriétaire ne doit pas être en train de faire ses courses. » souffle-t-elle, déçue de ne pas avoir remplie sa part du marché. « Ils envoient quelqu'un ? » demande-t-elle. Sous-entendant un officier de police pour prendre au moins leur déposition. Son téléphone se met à vibrer et le message d'Aubrey la fait rire. « Aubrey pense que je me moque d'elle pour me venger. Et que je fais de la prise d'otage de pâte à tartiner. » annonce-t-elle en gloussant. Cependant quand elle relève la tête vers Jeffrey, elle se demande pourquoi elle parle à voix haute et surtout pourquoi elle partage cette information avec lui. Elle l'ignore et elle n'a pas vraiment envie d'avoir une réponse à ses questions intérieures. S'ils peuvent se taire dans le silence jusqu'à l'arrivée de la police, Maia sera ravie.

@Jeffrey King

( perfectly wrong )

• @maia matthews

S'il a été impressionnée par le réflexe et la mémoire de Maia, si son instinct masculin l'a forcé à vouloir redresser les épaules et, à son tour, prouver qu'il n'était pas le plus inutile dans cette situation, il ne peut retenir un sourire en coin à la réaction de la brune. Ca va encore au-delà de ses espérances. Il se serait même attendu à ce qu'elle dissimule la surprise (l'admiration se plait-il à croire), l'imaginant capable de tout quand il s'agit de lui faire comprendre qu'elle ne l'aime pas. Il voudrait pouvoir continuer dans les gamineries auxquelles il s'adonne quand il est présence de la meilleure amie d'Aubrey, mais se contente plutôt d'un nouveau haussement d'épaule. « J'aime les voitures. » Et s'il s'agit avant tout des modèles de collection ou des sportives, il s'attarde de façon plus générale à toutes les coupes. Une voiture reste une voiture et c'est ce qu'elles ont sous le capot qui l'intéresse bien davantage que le reste. « Oui, faut juste espérer que le voleur n'ait pas l'idée de changer la plaque ou de repeindre la voiture. » Et donc, si possible, qu'il ne soit pas garagiste ou un habitué de ce genre de larcin. Il retient un nouveau sourire en coin, Jeff, à cette nouvelle réalisation qu'ils ne sont pas encore prêts à prendre des chemins séparés et se mord la langue pour ne pas lui dire de s'y habituer. Aubrey et lui ont emménagé ensemble et s'il a gardé l'appartement ce n'est que pour le mettre en location et ainsi renflouer les comptes (il a déjà prévu d'en verser une partie sur un compte ouvert pour l'enfant à naître et le reste sera pour qu'ils puissent se faire plaisir, Aubrey et lui). Il trouve plutôt une autre solution, la possibilité pour eux de ne pas avoir à se supporter entièrement et il ne se permet une grimace que lorsqu'elle tourne les talons pour prendre la direction du magasin. Il soupire, hésite à appeler Aubrey avant d'opter pour l'urgence. Au bout du fil, une voix des plus ennuyées et fatiguée qui récupère son nom, un numéro de téléphone et lui demande de passer au poste le plus proche (la voix a quand même accepté de donner une adresse) pour faire une déposition. Il n'a pas le temps de demander plutôt une patrouille qu'on lui raccroche au nez et il tord les lèvres. Il aurait préféré ne pas avoir à se rendre au commissariat, conscient que le casier ouvert il y a des années l'est toujours, bien qu'il n'y ait rien contre lui. Il en profite pour envoyer quelques messages à la blonde avant de ranger le téléphone en voyant que Maia revient. « Ah. » Ca aurait sans doute été plus rapide. Pas pour eux, mais pour les flics. « Non, ils veulent qu'on aille témoigner au poste le plus proche. J'ai l'adresse. Tu préfères faire deux voitures, je suppose ? » Parce que le poste le plus proche reste à bonne distance à pied (non pas que ça le dérange mais il préfère ne même pas proposer l'idée de faire le chemin à pied à Maia). « Well, tu as en ta possession de la pâte à tartiner, je comprends sa logique. Elle pense qu'on est de mèche pour l'obliger à arrêter de manger. » Il désigne sa poche où est toujours rangé son téléphone comme pour lui faire comprendre qu'il ne s'est pas empêché de contacter Aubrey, lui aussi. Il taira sa remarque sur le manque d'humour de Maia, peu certain que ce soit de bon goût. « Prête à aller au poste ? » Il désigne la direction du pouce avant de reprendre son téléphone et lui faire suivre l'adresse. « Je viens de t'envoyer l'adresse, si tu veux y aller de ton côté. »

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« C'est ce que je constate. Tu te serais bien entendu avec mon frère. » lâche-t-elle, en pensant automatiquement à son frère, Mike. Il en était fan son frère, bien trop. Combien de fois l'a t'elle entendu parler de voitures, sans qu'elle n'en comprenne un mot ? Bien trop souvent. Maia se perd dans ses souvenirs un long instant, avant d'être rappeler sur terre. « AH, je n'avais pas pensé à ça ! Espérons que le voleur non plus. » ajoute-t-elle. « En tout cas, ça n'aurait pas été la voiture que j'aurais volé. » informe-t-elle. Jeffrey se fiche certainement de ce fait mais elle juge qu'il est important de le savoir. Maintenant qu'ils ont été témoins du crime, Maia propose d'essayer d'entendre en contact avec le propriétaire. Pendant que Jeffrey contacte la police pour faire une déposition. Les tâches réparties, Maia part exécuter la sienne. Malheureusement, c'est bredouille sans la moindre trace du propriétaire qu'elle revient vers le petit-ami de sa meilleure amie. Elle espère qu'il aura des meilleurs nouvelles qu'elle. « Vraiment ? C'est pas dans leur job de venir jusqu'ici ? » demande-t-elle, surprise par cette déclaration. « C'est loin ? » questionne-t-elle, en commençant à chercher sur son téléphone où se trouve le poste de police le plus proche. Mais elle est distraite par le message d'Aubrey qui la fait sourire. « En même temps, je reste convaincue que ça n'est pas le meilleur aliment, enceinte ou non. » dit-elle simplement. Surtout quand on voit la liste d'ingrédients. Mais Maia n'a pas envie de vexée une femme enceinte, encore moins Aubrey. Elle serait capable du pire. En tout cas, Maia ne relève pas le fait qu'il a contacter Aubrey, certainement pour se plaindre de son attitude. Est-ce qu'elle s'en fiche ? Littéralement. « Pas le choix, j'ai envie de dire. » annonce-t-elle en soufflant. « Je monte avec toi. » informe-t-elle. Vu le poste de police en question, Maia sait qu'il est dificille déjà de trouver une place, alors deux. Puis, elle n'a pas envie de se prendre une contravention de plus. Elle vérifie que sa voiture est bien fermée et monte à l'avant dans le véhicule de Jeffrey. Elle s'attache et le laisse faire. « J'espère que quand on reviendra, ma voiture sera toujours là. » dit-elle en regardant dans le rétroviseur sa voiture qui disparait de plus en plus de son champ de vision.

@Jeffrey King

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• @maia matthews

Il en ignore beaucoup sur Maia, Jeff, faute de s’intéresser à elle, à qui elle est autre que la meilleure amie d’Aubrey. Il découvre par exemple l’existence d’un frère (quoiqu’à bien y réfléchir, il se demande si la blonde ne l’aurait pas mentionné, ce frère, comme étant un ami proche de Martin ou quelque chose de ce goût-là) et plus encore sa passion pour les voitures — l’espace d’une seconde, il se demande si c’est un intérêt partagé entre frère et soeur avant d’y renoncer. Maia, elle a peut-être retenu la plaque d’immatriculation, elle n’a pas su reconnaître le modèle, alors sans doute que son intérêt pour les véhicules est limité. « Ah oui ? Si jamais il veut assister à des courses, qu’il m’appelle. » Peut-être ne devrait-il pas faire étalage de ses contacts avec une telle légèreté, Jeff, mais c’est plus fort que lui — lui pourtant humble de nature ne peut se retenir, de temps en temps, de rappeler à d’autres qu’il n’a pas tout à fait le même statut. Même maintenant, après le divorce et alors que Kristen est repartie avec plus de la moitié de la fortune (contrat nuptial signé lors du mariage, elle avec ses ambitions déjà présentes et lui encore tâtonnant dans la vie active). « Ah, c’est là toute la magie. L’idée est de voler une voiture passe-partout. Si tu voles, admettons, une Porsche, ça se repère beaucoup plus facilement parce que ces modèles sont plus rares. Et souvent mieux assurés aussi, donc les assurances ont un moyen de tracer les véhicules les plus chers. Alors que si tu voles un modèle assez ancien, ok le propriétaire a toutes les chances de déposer une plainte, mais ce sera pas une priorité parce que dans les faits, le propriétaire a aussi toutes les chances d’y gagner au change niveau assurance. » D’où les fraudes, il suppose. Les fausses déclarations de vol. Mais l’heure n’est pas au débat, ni à la leçon, alors Maia s’éloigne dans l’espoir de trouver le propriétaire du véhicule tandis qu’il contacte la police.
Il hausse les épaules, Jeff, ne s’intéressant que peu au job description des flics. « Ils doivent se dire que puisque le véhicule est volé, il n’y aura rien de plus sur la scène de crime. » Mais peut-être il y aurait-il eu d’autres témoins et ça ne lui traverse l’esprit que maintenant — tant pis, il ne compte pas aller repasser une annonce dans l’espoir qu’un troisième parti vienne interrompre sa si charmante discussion avec la brune. « Ou peut-être qu’ils sont juste fainéants, » qu’il suppose alors avec un rictus. « Non, c’est à deux blocs d’ici. » Même si la distance est plutôt relative et propre à chacun — il dirait qu’à pied ça fait une trotte mais qu’en voiture, c’est juste à côté. « Ah oui ? Et quel serait le meilleur aliment, selon toi ? » Ça le rend curieux, Jeff, de noter toutes ces différences entre les deux meilleures amies. Il aurait pensé que le chocolat était un aliment globalement apprécié, toujours un bon choix — peu importe la situation (lui, en tout cas, le considère comme tel et ne peut qu’approuver les paroles d’Aubrey, du coup). Covoiturage amorcé, il monte dans la voiture, démarre et commence à rouler. Il jette un oeil à la voiture de Maia. « Ce serait quand même très ironique qu’ils reviennent pour voler ta voiture. » Deux vols au même endroit sur la même journée ? Ca paraît présomptueux, peu importe que ce soit des criminels aguerris ou non.
Le trajet jusqu’au poste n’est pas long — ce qui leur prend le plus de temps, c’est de tourner sur le parking jusqu’à ce que Jeffrey ne dérobe une place au capot d’un autre conducteur. C’est qu’il n’a pas l’intention de traîner plus que nécessaire par ici, Jeffrey. Une fois sortis de la voiture, direction le poste où il tient la porte ouverte à la brune et l’attente débute. « Uh, c’est fou comme il y a toujours un monde monstre dans un commissariat. » Fait surprenant et qu’il ne parvient pas à expliquer — pas qu’il essaie réellement, il est vrai. Une seule chaise est disponible dans le coin d’attente et il fait signe à Maia de s’y installer si elle le souhaite — lui, il a besoin de piétiner quand il patiente. Ce qu’il fait quasiment tout de suite, d’ailleurs, à faire des allers et venues, à lancer un coup d’oeil en direction du secrétariat et à compter combien de personnes il reste avant que ce ne soit leur tour (sept, actuellement).

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