(joyce), dance with me in naivety and follow endlessly the sound of reverie

let's take our time while it's still ours to take 'cause some things hardly change but nothing ever stays the same. let's fall back in love with the world and who we are, and do the things we talked about but never did before › @joyce hastings

dance with me in naivety and follow endlessly the sound of reverie
w/ ✰ esras & joyce
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Esras, l’un de ses meilleurs amis, l’un des membres de la petite bande que Joyce aime tant. Sa seconde famille. Comme avec tous les autres, Joyce est protectrice. Peut être même plus avec Esras. Parce qu’il fait parfois n’importe quoi. Parce qu’elle tente de le rattraper, de lui faire la morale. Chose qui ne fonctionne quasiment jamais. Il l’amuse autant qu’il la désespère parfois. Mais après tout, il est comme ça. Elle l’aime comme ça. Et surtout elle ne le juge pas. Non. Joyce tente de lui tendre la main, de l’aider à y voir plus clair quand ses idées s’emmêlent, comme lui le fait avec elle. Elle le prend sous son aile chaque fois qu’il a besoin d’elle. D’ailleurs il a passé la semaine entière à ses côtés, à la boutique. A lui donner un coup de main. Ce qu’elle a beaucoup apprécié. Cela lui permet de ne pas courir dans toute la boutique surtout en période de Saint-Valentin. Les commandes affluent, les visiteurs ne cessent de pousser la porte, les livraisons sont bien plus fréquentes. Joyce, elle adore cette frénésie mais il faut avouer que parfois de l’aide ne fait pas de mal. Bien au contraire, elle en redemande presque. Mais aujourd’hui elle est seule avec sa cheffe. Le calme est un peu revenu en cette fin de semaine et elle ne voulait pas retenir Esras ou abuser plus qu’elle ne devrait de son aide. Toutefois, elle lui a quand même proposé une soirée en tête à tête. Un petit rituel à eux durant lequel ils ne cessent de discuter, d’écrire, et de laisser leur côté artistique s’exprimer. Elle aime ces soirées. Joyce termine doucement de ranger la boutique, elle ne se presse guerre car elle peut déjà parier que Es ne sera pas ponctuel. Alors elle finit, tirant le rideau du commerce avant de retourner chez elle. La blonde se prépare de quoi manger, rien d’extravagant. En attendant que Es ne finisse par arriver. Elle zappe sur la télé, ne trouvant rien de bien à regarder et puis la sonnette qui retentit. Heureusement qu’Elena est chez son père, pense-t-elle en riant. Un large sourire étire ses lèvres lorsqu’une boîte de chocolat apparaît dans l’encadrement de sa porte. Elle l’ouvre en grand prenant son ami dans ses bras. « Allez rentre. Tout est pardonné avec des chocolats. » elle referme derrière elle, avant de lui faire une petite moue émue par son attention. Joyce embrasse la joue de Es avant de regarder le petit carnet sous toutes ses coutures. Sublime. « Il est parfait, t’es adorable. Mais je savais que tu ne serais pas à l’heure. Je te connais. » dit-elle d’un air taquin et amusée. « Ne t’inquiète pas, Elena est chez Devon. » elle lui adresse un sourire rassurant. Elle évite d’inviter ses amis à la maison quand Elena est là. Pas qu’elle ne veuille pas qu’ils l’a voient puisque tous la connaissent mais seulement pour éviter qu’elle ne soit dans leurs pattes. Aussi mignonne qu’elle puisse être. Elle hoche la tête pour toute réponse. Manger est un bien grand mot, disons plutôt qu’elle a grignoté mais cela lui suffit. Joyce attrapé la corbeille de fruits et la met sous le nez de Es avant de faire chauffer de l’eau dans une théière. « Sers toi, je t’en prie. T’es sûr que tu ne veux pas que je te prépare quelque chose de plus consistant ? » demande-t-elle. Son côté maman revient au galop à chaque instant. « Et sinon ta journée? Qu’as-tu fait d’intéressant ? », questionne-t-elle tout en préparant le thé demandé.