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my medecine ft. hadès

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Leven Madden

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( Mer 3 Mai - 21:01 )

my medecine

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Ce matin, Leven a eu besoin d’aller chercher sa tête au fond de son derrière. La veille avait été abondamment arrosée et il avait fini cette soirée véritablement éméché. Rien à fêter, en particulier. Alors le miracle d’être toujours debout, déambulant dans cette vie jonchée d’obstacles, est toujours une bonne excuse de substitution. Non, qu’ils aient réellement besoin de trouver justification du pourquoi et du comment. Avec quelques amis, ils s’étaient simplement réuni. L’alcool et la musique assourdissante avaient fait le reste. Adrénaline et euphorie dans leurs veines, ils s’étaient dandinés, s’étaient essoufflés. Il n’y avait rien eu à fêter, ils avaient tout de même festoyé. Et les détails, il n’a pas besoin de se les rappeler. Son encéphale, de toute manière, suffisamment plein à craquer.

Il n’était pas seul quand il s’était réveillé, ce matin. Le jeune homme avait peiné à s’extirper de la prise de soumission que son invitée était venue lui faire dans son sommeil. Les lendemains de soirées, c’était de cette manière qu’on pouvait juger de l’état d’ébriété atteint avant le coucher. Techniquement, un k.o à ce stade. Ce n’était pourtant pas faute de bien tenir son éthanol. Comme beaucoup d’autres fois, il en avait tout bonnement abusé. Comme c’est trop souvent le cas. Parfois, il se demande s’il peut s’arrêter quand il commence à boire. Mais la réponse ne l’intéresse pas alors ça s’arrête là. Leven n’avait pas pour habitudes de laisser dormir dans son lit n’importe qui. En général, il se débrouillait pour que ses conquêtes filent au milieu de la nuit. Sa tranquillité en jeu, il n’a jamais hésité à payer un Uber à qui que ce soit. Et encore moins à lui-même, quand il s’arrange plutôt pour aller chez son ou ses partenaires. Mais pas hier soir. Apparemment, hier soir, il avait été bien trop…défoncé pour se soucier du qui pouvait bien finir sa nuit chez lui. S’il faut appeler un chat, un chat. D’ailleurs, Créature ne se gêne absolument pas pour faire ses griffes sur le tissu en sequin au pied du lit. Camouflé dans la robe de la même couleur que son pelage. « Tu dois t’en aller, il faut que j’aille bosser. », c’est ce qu’il dit à la jeune fille, minuscule dans son large lit. Une main pâle sur l’épaule dorée de cette femme aux cheveux frisés noir de jais. Il l’a doucement secoué, avec l’espoir et l’intention de la réveiller. Une serviette enroulée autour de sa propre taille. Ses cheveux noirs mouillés égouttant graduellement le long de ses épaules. La douche lui avait offert une seconde vie et le premier café qu’il avait avalé juste avant, lui avait légèrement fouetté le cul. Il lui en faudrait un deuxième, peut-être même un troisième. Mais l’aspirine qu’il vient de prendre apporte le soutien supplémentaire pour les patienter. « Tu peux prendre une douche si tu veux ou le café mais t’éternises pas s’il te plaît. », parce qu’il est pressé. Il omet de le préciser parce que ce n’est pas vrai. Comme ça l’était quand il lui a soutenu qu’il allait travailler. En vérité, aujourd’hui, il n’a qu’un seul rendez-vous et il n’est pas avant ce soir et ils ne sont pour l’instant qu’en fin de matinée.
Ce n’est pas pour autant qu’il n’a pas de plan pour la journée. En réalité, il a même une mission de la plus grande importance à effectuer. Sa conquête sur pattes, elle marmonne quelques choses mais Liv ne comprend pas. Il ne lui demande pas de répéter pour autant. « La douche, c’est la première porte en face des escaliers quand tu descends. Et le café est dans la cuisine à côté de la porte pour sortir. », Il ne lui parle pas de la troisième porte de l’autre côté des escaliers qui donne sur le petit studio qu’il continue tout doucement à aménager. Parce qu’elle n’a rien à faire là-bas.

Leven s’est hâté vers son dressing. Sa serviette a quitté sa taille pour éponger ses cheveux et ses épaules. Ses prunelles contre son teint blafard dans le miroir. Il a vraiment une salle gueule, ce matin. Le brun grimace en remarquant le suçon venu recouvrir une partie de son cou. Par-dessus les traces de doigts de monsieur Donovan qui commençait tout juste à s’effacer. La coupure sur sa lèvre, en revanche, semble s’être pratiquement entièrement refermée. Ce n’est pas une vision qui le surprend, juste habitude qui lasse. Liv laisse son regard s’aventurer vers sa trousse de maquillage mais il renonce en songeant à sa destination. Ce n’est pas l’opinion des gens qui l’intéresse mais il n’a pas envie de dessiner une croix de cible sur son dos. Ni l’énergie, d’ailleurs. Leven pourrait très bien y aller comme bon lui semblait, ce n’est pas se défendre lui-même qui lui fait peur. Elever la voix ou lever les poings, il l’a déjà fait et il le refera probablement. Parce que ce monde est fait ainsi et qu’il n’a aujourd’hui plus le besoin de se laisser faire. Mais il est fatigué, lassé et il a certainement un gueule de bois bien trop sévère pour intentionnellement en connaissance de cause décider de se compliquer sa journée. Il saute simplement dans une paire de jeans, la coupe est droite et le bleu est brut bien que clair. Par-dessus, il a passé un cardigan bleu comme le ciel ne l’est pas ce matin, à en juger par les gros nuages menaçant dans le ciel. Cardigan qu’il ne boutonne pas jusqu’en haut. Une chaîne en perle contre son cou et une paire de Nike blanche au pied. Il est prêt à s’en aller. Et au même moment, en bas, il entend la porte claquer.

Remettre la salle de bain et la cuisine en ordre  tout en sirotant un deuxième café lui permet de composer sa motivation de se rendre au garage, aujourd’hui. Il en a fait des tas et des tas, ces deux dernières années pour sa Suzie. Son âme semble vraiment prêt à être rendu selon certain professionnel mais Leven n’est toujours pas prêt à la laisser s’en aller. Suzie a été sa première voiture et il ne cessera jamais d’espérer qu’elle puisse également être la dernière. Mais Suzie se fait de plus en plus vieille et malgré toutes les recommandations qu’on a pu lui faire de s’en séparer. Il n’a pas le cœur à la jeter. Par une mystérieuse bonne fortune, on lui a parlé de ce garage de la dernière chance dans le Southside l’autre jour et le sudiste de naissance est fin prêt à y aller tenter son hasardeuse bonne étoile. Il englouti un dernier café en se roulant un joint avant de descendre au sous-sol pour récupérer sa fidèle compagne qui n’est plus sortie depuis un petit moment. Et quand Liv s’installe derrière le volant, il espère qu’ils arriveront à destination. « C’est pas grave, si on doit prendre une heure, on prendra l’heure, ma belle. », il tourne la clé, et sa chance se poursuit quand Suzie rugit de sa voix rocailleuse. « C’est bien, sexy. On va te refaire une beauté. », il prend très tranquillement la route vers le dernier espoir de son épave adoré. La fenêtre passager ouverte pour laisser échapper la fumée de ce pétard qu’il est en train de petit-déjeuner. Il aurait bien ouvert la sienne, s’il pouvait la refermer sans démonter sa portière entière après. La petite banane encore plus jaunit par l’usure du temps bondit de temps en temps à cause de la route cabossée et sous les à-coups mystérieux du moteur. « Allez, mémère, on y est presque… », il la supplie doucereusement. Elle souffle sous le capot une fumée de plus en plus épaisse mais il parvient tout de même à la garer juste devant le garage. A temps pour sauter hors de la voiture pour reprendre le souffle qu’il avait tenté de tenir pour ne pas inhaler de fumée. Mais ça ne l’empêche pas de se mettre à tousser, ses mains autour de lui s’agitant pour dissiper l’air mais le vent de plus en plus fort semble s’en être déjà chargé. Peut-être alerté par son boucan, un homme de la cinquantaine souillée par l’expertise de son métier se découpe dans son champ de vision. « Bonjour, je ne demande pas si on peut vous aider… », il fait bien parce que c’est quand même évident. Leven se penche pour récupérer ses clés de voiture à présent le danger immédiat semblant s’être envolé et ferme la portière avant que la brise ne l’emporte. « Bonjour, non, vous devez m’aider ! », il lui tend ses clés. « Vous êtes son dernier espoir. », il n’a pas besoin de feindre son désespoir mais Leven s’efforce de forcer à sourire à ses lèvres et d’ajouter un « s’il-vous-plaît. », comme on lui a apprit à le faire. Mais l’homme ne lui prend pas les clés tout de suite, il prend le temps de faire le tour de la voiture. L’œil appréciateur, tout de même critique, hésitant. « Ca risque de te coûter très chers. » L’argent… il ira le chercher. « Ce ne sera pas un problème. », il s’empresse d’assurer, repoussant encore ses clés vers le maître des lieux. Mais… il ne les prend toujours pas. Leven soupire, s’agace mais s’exaspère à essayer de garder son sourire. Mais clairement, à ce stade, il grimace. « Je te laisse voir avec celui qui s’en occupera directement. S’il est d’accord, je suis d’accord. », et comme ça, sans un mot de plus, il se casse. Et Liv comprend qu’il n’a pas le choix que d’attendre ici et de tenter de convaincre le type qui va surement arriver.

Le grand brun tire une clope du paquet dans sa poche, adossé contre le flan de Suzie. Il l’allume et attend. Il n’attend pas longtemps cependant, et il regrette cette clope le moment où la fumée s’étrangle dans sa gorge. Mais c’est sa poitrine qui semble surgir de son gosier quand il se met une nouvelle fois à tousser. Parce qu’il est là le type qu’il doit convaincre, il le connait même très bien. « Hadès… ? », mais ça ne fait aucun doute. Il a tenté de l’oublier à plusieurs reprises dans sa vie, mais il n’a jamais su où commencer. La dernière fois qu’il l’avait vu, ils fêtaient son anniversaire. Il y a six ans… C’est mort pour Suzie et lui… il ne sera surement pas loin derrière elle dans ce trépas… « Je… Je savais pas que tu bossais ici.. », ce sont ces mots qui se retrouvent hors de ses lèvres, pas ceux qu'il trouve pendant que ses prunelles se perde sur son cadet. Toujours cette cicatrice qui semble durcir d’avantage son visage… Il a tant de fois rêver le croiser tout autant qu’il l’a redouté possiblement.
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Re: my medecine ft. hadès
( Sam 6 Mai - 21:28 )


you can pretend you don't miss me, you can pretend you don't care, all you wanna do is kiss me. | @Leven Madden // billie eilish (bitches broken hearts)
La matinée avait mal débuté pour Hadès. D’abord, lorsque le réveil avait sonné, il avait eu du mal à mettre la main sur son téléphone pour faire taire la douce mélodie qui résonnait. Il s’était acharné sur l’écran pour couper l’alarme, à deux doigts de l’envoyer contre le mur pour ne plus l’entendre sonner. Finalement il s'était ravisé, n'ayant pas forcément les moyens de racheter un nouveau portable. Ensuite, il s’était aperçu qu’il n’avait plus de café. Il avait complètement oublié d’en racheter. Résultat des courses il était mal réveillé et grincheux comme un ours. Mais peu importe, il aurait dû y penser. C’était entièrement de sa faute. Alors, avec sa tête des mauvais jours, Hadès se traine jusqu'à la salle de bain avant de se glisser sous la douche, ouvrant par erreur le robinet d’eau froide et laissant échapper un cri rauque. Au moins, il est réveillé à défaut d’avoir bu son café. La journée risque d’être longue. Une fois lavé, Hadès récupère les premiers vêtements qu’il trouve : un vieux jean troué au niveau de l’un des genoux, un sweet parce que les températures laissent encore à désirer et ses baskets blanches qui datent d’il y a des années. De toute façon une fois au travail, il va se changer. Et puis, il s’en fiche un peu de ce à quoi il peut ressembler, il n’est pas très axé sur la mode et les conneries dans le genre. Avant de se rendre au boulot, il fait un détour par un Starbucks pour s’acheter un café même s’il n’est pas hyper fan du goût des produits vendus dans la grande enseigne. Mais il en a besoin sinon il va être désagréable pour la journée. Déjà qu’il est connu pour une tête à claques, il ne manquerait plus qu’il soit désagréable. Alors il récupère un grand cappuccino avant de reprendre le chemin du garage. Comme d’habitude, ils se sont trompés sur son prénom « Ates » au lieu de Hadès. Il a l’habitude, c’est un peu leur marque de fabrique après tout. Bloqué à un feu rouge, il jette un coup d’œil rapide sur son téléphone, il lâche un juron. Il est en retard, très en retard. Ses doigts tapent sur le volant comme si cela allait accélérer le passage du feu au vert. Il prend sur lui, patiente un peu avant de redémarrer en trombe. Il arrive au travail, garant sa voiture un peu n’importe comment avant de se hâter. Il n’a pas le temps de faire un pas dans le garage qu’il entend son patron gronder. « T’es en retard Murillo. ». Il hoche la tête tout en continuant sa marche rapide. « Je sais, je sais. Problème d’embouteillages. », excuse bidon comme toujours. Son patron balaie d’un revers de la main ses mots, même lui n’y croit pas. « Allez, va te changer, t’as du boulot. ». Hadès se contente d’exécuter. De toute façon, il n’y a aucun débat à avoir sur le sujet. Il revêt son bleu de travail, laissant ses affaires dans la salle prévue à cet effet. Et puis il se met enfin à faire ce qu’il fait de mieux. Quelques heures déjà qu'il est là lorsqu'il entend un moteur rugir difficilement et machinalement, il tourne la tête pour apercevoir le nouveau bijou qui attend d’être réparé. Ses sourcils se froncent, son visage se crispe. Il n’y a pas des centaines de voitures comme celle-ci, et même si c’était le cas, il pourrait la reconnaître entre mille. Il y a passé quelques heures dans cette voiture aux côtés de Leven. Son cœur rate un battement et il se maudit intérieurement de repenser à cela. Et puis si faut, ce n’est même plus lui le propriétaire de cette caisse. Il tourne sa tête et voit son collègue s’extasier devant le modèle. « C’est moi qui la réparera, rêves pas. » lui dit-il un sourire presque mesquin sur les lèvres. Il le sait de toute façon, c’est toujours à lui que l’on confie les anciens modèles, les plus beaux. Parce qu’il est le seul à les remettre sur pied en un rien de temps. D’ailleurs, le patron arrive vers lui. « Hadès, c’est pour toi. Et vu le modèle, monte un peu le prix. », suggère-t-il tout en retournant dans son bureau. Le brun lève les yeux au ciel. « Tu devrais arrêter de vouloir dépouiller les gens Joe. », dit-il fortement pour que son boss l’entende. Comme il s'y attend, il n'a aucune réponse en retour. Joe est connu pour être cher dans ses tarifs, c'est ainsi qu'il fonctionne. Il se tourne ensuite vers son collègue, un sourire beaucoup trop fier sur ses lèvres. « Je t’avais dit qu’elle serait pour moi. ». Essuyant ses mains dans un vieux chiffon, il marche en direction de la voiture. « Tu fais chier Murillo. », gronde son collègue. Hadès se met à rire. « Que veux tu, je fais des miracles quand il s’agit de me servir de mes dix doigts. » il s’éloigne en marche arrière, son sourire arrogant toujours accroché sur son visage. « T’es qu’un petit con. » Conclut son collègue alors que Hadès lève, avec sa nonchalance légendaire, son majeur à l’attention de ce dernier. Il tourne les talons et son cœur rate un second battement. Il faut croire que Leven est toujours le propriétaire. Tout à coup, Hadès ne sait plus très bien s’il a envie de réparer la caisse. Pourtant, il sait qu’il est le seul à pouvoir le faire. Son patron le tuerait s’il refusait. Et puis merde, pense-t-il avant de rejoindre la devanture du garage. « Il paraît que t’as besoin d’aide. » sa voix s’étrangle dans sa gorge lorsque Leven relève la tête et qu’il croise ses prunelles. Les mains dans les poches, il joue le gars indifférent, ça en est presque déroutant. Acteur né le gamin. Pourtant, c’est tout autre chose à l’intérieur de lui. Il le sent, ça gronde, ça rugit. Il fulmine, se blâme face à ses réactions. Comment est-il possible qu'après plusieurs années, il soit toujours aussi dérouté face à son ancien amant ? Il n'en a aucune idée. Il hausse les épaules à l’entente des mots de Leven. « Ouais, faut dire que ça fait longtemps qu’on ne s’est plus parlé. », il arrive à relever ses yeux, l’espace d’un instant. « Je me suis même demandé si t’étais pas parti. » dit-il sans forcément attendre une réponse en retour. L’atmosphère est lourde Hadès ne sait pas sur quel pied danser. Faut dire qu’il ne s’attendait pas forcément à recroiser Leven. Il avait espéré, un trop grand nombre de fois, si bien qu’il avait arrêté de compter. Puis il avait fini par se résigner. À passer à autre chose. Ou du moins, il avait essayé. Leven avait été une histoire sans vraiment de début, ni de fin. Ils s’aimaient, ils se détestaient. Ils se retrouvaient et ils se séparaient. Alors le revoir là, après des années sans un signe de vie, ça le laisse un peu sans voix. Pourtant, il doit se ressaisir, déjà parce que son patron attend après lui, mais aussi et surtout parce qu’il n’a pas envie que Lev voit à quel point son départ l’a démoli. Il lui a tellement manqué. Revers de la médaille sûrement. Peu importe. Hadès se reprend donc et fait le tour du bolide, balayant de ses doigts la carrosserie. « C’est quoi le problème ? », questionne-t-il tout en faisant quelques vérifications, s’assurant de deux-trois petites choses importantes. « T’as trouvé personne pour la réparer ? » finit-il par demander. Avec un modèle pareil, il est rare que les gens viennent chez Joe, parce qu’ils savent qu’il marge bien plus qu’il ne devrait. Lorsqu’ils ont des modèles rares, c’est souvent parce que personne n’est assez compétent dans les garages alentours pour les réparer. Hadès finit par s’appuyer contre le capot de la voiture, sortant une cigarette de son bleu de travail. Il la porte à ses lèvres, l’allumant par la suite. La sensation de la fumée dans sa gorge le détend immédiatement. Il tourne son visage vers Leven fronçant légèrement les sourcils à cause du soleil. « Tu en as besoin rapidement, je suppose ? » question rhétorique. La réponse est évidente. « Je vais voir ce que je peux faire. » conclut-il avant de détourner à nouveau le regard. Fuyant comme à son habitude.
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Re: my medecine ft. hadès
( Dim 7 Mai - 20:18 )

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Il a tant de fois rêver le croiser... Tant de fois, il l’avait vu alors qu’il n’était pas là. Les boucles noires d’un autre, le souvenir de leurs textures sous ses empreintes. La carrure d’un autre venant le narguer, le tenter d’espérer le débusquer. Il l’avait vu en toutes ces personnes, ces personnes qui n’étaient pas lui. Libre d’aller et venir derrière ses paupières closes. Dans ses songes, Hadès n’était jamais loin. Près de lui, veillant sur lui dans son esprit. Comme avant, quand ils étaient enfants. Au petit matin, envolé, arraché d’entre ses bras par la force de ses choix. Bons ou mauvais, il n’en savait rien. Leven s’était cramponné à son radeau, l’avait difficilement et douloureusement maintenu à flot. Une distraction venant lui dévorer tout son temps, une passion l’obnubilant entièrement. Un exutoire de temps en temps, tout ce qui pouvait faire disparaître le manque. Le manque de coke, de MD, d’extasie. Le manque de Lui. Les veines et le corps en feu. Les entrailles retournées, noués. Le sevrage d’Hadès n’a jamais été aisé, il le sait pourtant. Contraint de le vivre et le revivre encore. C’est la raison pour laquelle il savait qu’ils se retrouveraient. Parce qu’importait le nombre de fois où ils se quittaient. Un jour ou l’autre, comme ils avaient toujours su le faire. Un magnétisme cosmique les conduisant semble-t-il, quel qu’en soit leurs chemins, à rejoindre l’autre. De là à croire que ça serait aujourd’hui… il ne s’y était absolument pas préparé. Pris au dépourvu. Entièrement déstabilisé. Sa mâchoire s’en décroche, il n’arrive à feindre sa surprise. Parce qu’il ne s’y attendait pas, s’y attendait à la fois et ne s’y attendait plus. Les jours où il pensait le croiser au détour d’une rue s’étaient au fur et à mesure espacés en voyant que cela n’arrivait jamais. Leven finissant par reconnaître que c’était peut-être pour le mieux. Parce qu’il avait décidé de ne pas le retrouver, il avait sciemment choisi de ne pas retourner auprès de lui. Pas assez hypocrite mais suffisamment pour savoir qu’il ne l’avait très certainement pas seulement fait pour le bien d’Hadès. Comment aurait-il pu revenir sans lui avouer où est-ce qu’il était parti, pourquoi est-ce qu’il ne l’avait pas averti alors que la veille encore, ils s’embrassaient, s’étreignaient et s’enlaçaient comme s’il n’y avait pas de lendemain. Comme s’il y en aurait encore plein. Depuis ce soir-là, il n’y en avait plus eu aucun. Comment aurait-il pu retourner auprès de lui en admettant où est-ce qu’il était allé, avec qui, faire quoi. Mais surtout lui expliquer pourquoi ? Leven n’avait aucune raison. Aucune qu’il saurait lui exprimer. Il n’y avait pas eu de mot pour décrire ce qu’il ressentait à ce moment-là.
S’il avait pu gérer les autres autrement, s’il avait su. Il l’aurait fait.
Mais on ne revient pas en arrière. La peine qu’il a fait à son entourage en disparaissant fut brutale à assimiler. Elle était curieuse cette sensation de compter autant pour une personne, de réellement la voire s’inquiéter sans arrière-pensée. Un élan bienveillant, altruiste. Une forme d’affection qu’il n’a pas demandée mais qu’on lui donne avec tant de bonté. Non, par pitié. Toutes ces personnes, trahis, déçus par son égoïsme. Il aurait aimé fuir plutôt que d’avoir à les gérer mais on ne lui avait pas tellement laissé le choix. Sa chance inestimable d’avoir aujourd’hui une grande famille prête à l’accepter et lui pardonner ses faiblesses. Si nombreuses… Comme s’il l’avait mérité.


Sa lâcheté en cause mais également son bon sens. S’il s’était présenté avec la vérité devant ce garçon dont ses prunelles n’ont toujours pas cessé de s’abreuver, aujourd’hui, cela ferait tout aussi longtemps que le mécanicien aurait disparu de sa vie. Le grand brun savait ce qui l’attendait. Ce qui lui pendait au nez. Dans tout les cas, il ne lui a jamais laissé le bénéfice du doute. Parce qu’il le connaît. Pourquoi est-ce qu’il irait en face de lui pour s’infliger les mots durs que son ancien amant mais surtout plus vieil ami aurait pour lui? Il lui arrive d’avoir des tendances masochistes mais pas de ce genre-là, non. Faible, loin d’avoir la force d’accuser sa colère. Sa lâcheté le désespère, l’afflige. Il se sent peut-être un peu honteux mais comment aurait-il pu l’encaisser ? Plus bas que terre, il ne pouvait pas continuer à creuser. Parce qu’il aurait peut-être réussi à s’enterrer… Qu’importe de toute façon, il n’a pas d’excuses pour ce qu’il a fait.

Leven s’était attendu à beaucoup de choses. Toutes ces années séparés où près de lui son esprit allait s’égarer. Il avait imaginé, visualisé tellement de possibilités. D’un futur lointain ou proche, où ils venaient à se retrouver. Il s’attendait à sa colère et aurait pu prendre une vie entière à s’y préparer mais son indifférence… Il le regarde hausser ses épaules, balayer sa simple présence de sa nonchalance. C’est à peine s’il l’a regardé, comme s’il avait cessé d’exister. « Ouais, faut dire que ça fait longtemps qu’on ne s’est plus parlé. » Un euphémisme. Cela semble faire une éternité, pour l’avoir placé là où il ne peut le toucher. Leurs regards se croisent enfin, l’espace d’un instant qui prend trop vite fin. Suffisamment pour entrevoir ou halluciner ce feu brûlant au creux de sa rétine. Cette lueur familière éteinte en un battement de cil. « Je me suis même demandé si t’étais pas parti. », Leven ne sait pas quoi en penser… évident qu’il n’était plus là, il ne saisit par le lourd sens de ses mots mais il répond. « i was gone. », loin d’être assuré, sa voix est porteuse de cette minuscule vérité dont Hadès semble se foutre royalement pourtant. Parce qu’il le regarde faire le tour de Suzie tout comme son boss avant lui. Observant cette carrosserie qu’il connait déjà. Tout comme il en connait son intérieur. A cause de toutes ces fois où ils y étaient, un pétard à la main, un fond de chanson pour les accompagner alors qu’ils riaient, parlaient, se taquinaient et se cassaient les pieds. A cœur d’égayer ce visage qui s’était blessé et s’était à tout jamais fermé. Le cuir intérieur connait le leurs par cœur, tant de fois imprégnée de leurs odeurs. Étalés, entremêlés, totalement emmêlés. Ce bon vieux temps qu’il revoie se jouer loin de la réalité. Ses prunelles poursuivent ses doigts qu’il laisse trainer sur la carrosserie avec une certaine délicatesse. Comme il l’a déjà vu faire auparavant. Déjà senti, également. Ce même effleurement le long de ses jambes, sa dorsale. Et il ne sait pas si c’est le froid, ses souvenirs ou si c’est Lui et son froid qui le fait frémir ainsi. Ou alors, il ne le sait que trop bien.  Son palpitant n’a pas cessé de tambouriner, contre ses tempes, ses tympans.  Peu à peu, sa surprise et cette forme de déception laisse le pas sur son agacement. Un semblant de colère qu’il sait mal placer mais comment est-ce que ça peut être aussi facile pour lui ?

C’est à son tour d’hausser les épaules quand Hadès l’interroge sur Suzie. S’il accepte de la réparer, il saura tôt ou tard. Dans le cas contraire, qu’est-ce que ça peut bien lui faire ? Et sa seconde question, il n’y répond pas non plus. Parce qu’il semble évident qu’il ne serait pas ici, sinon. Et Hadès ne s’intéresse pas vraiment à ce qu’il peut avoir à dire visiblement, de toute façon. La douche est froide contre sa mémoire bouillonnante, ses veines fulminantes. Leven n’a toujours pas bougé, ses orbes azuréens cherchant les ébènes du brun. Sans grand succès. Il se souvient qu’il a lui aussi allumé une cigarette quand Hadès se dépose contre son capot pour en faire de même. Mais elle s’est pratiquement entièrement consumé avec le vent alors il relâche le cône. L’observe silencieusement tourbillonner, s’envoler et s’écraser contre le bitume. Quelque part illustrant ce qu’il ressent. Comme s’il n’était jamais grand-chose à ses yeux. C’était toujours si facile d’avancer sans lui, n’est-ce pas ? Du moins, c’est ce à quoi ça y ressemblait. Hadès l’a laissé s’en aller trop de fois pour que ça ne puisse rien signifier. Comme s’il était toujours seul à l’imaginer aller contre cette vie sans lui... et pourtant c’est lui-même qui est parti. Lui, qui malgré tout l’a  abandonné. Quand Hadès a eut besoin de lui pour justement braver ensemble le mauvais temps. A croire que c’était si facile, effectivement…

C’est lui qui a merdé. Ok, il le sait. Mais ça n’a jamais été facile… jamais.

« Je vais voir ce que je peux faire. », Son attention lui revient et une fois encore, semble décider a ne pas le regarder. Cette fois aidé par un rayon miraculeux s’échappant du ciel épais pour l’aveugler. Ses paupières se sont plissés aussi. Il a accepté ? Alors qu’il n’a même pas engagé de plaidoirie? Il n’a même rien dit. Alors qu’il partait avec une énorme balle dans le pied, comme ça, juste comme ça. Il a accepté? Leven profite du fait qu’Hadès ne soit pas disposé à maintenir son regard pour le faire, lui. Le regarder. Il lui va bien ce bleu de travail, il ne peut s’empêcher de remarquer. Qu’il n’a pas beaucoup changé, physiquement le même qu’il a laissé. Si proche de ce qu’ils étaient et à des années lumières. Loin des petits garçons qu’ils ont un jour été. Loin de tout ce qu’ils ont pu être et ce qu’ils ne seront peut-être plus jamais. Parce qu’il l’a blessé. Cette réalisation lui assène un coup au cœur, il manque de suffoquer. Non. Ses poings se serrent, la clé de sa voiture et son porte clé en forme de médiateur et de décapsuleur s’enfoncent dans sa chair. Un cadeau de sa mère afin qu’il puisse toujours être en mesure de jouer. Un souvenir de Bali de la part de ses amis afin qu’il ne puisse jamais être assoiffé. Ces tendres souvenir l’apaisent quelque peu. Suffisamment pour sentir ses doigts se détendre. Il a accepté. Contre tout attente, peut-être qu’il ne faut jamais dire jamais.


Il se rapproche, Leven. Vient lui aussi prendre la pose contre Suzie, près de lui. Dans ses souvenirs, sa tête reposait contre l’épaule de son vieil ami. Ils ne regardaient rien en particulier et profitaient de la quiétude reposant sur le lac Michigan. A rien faire en particulier. Seulement profitant d’un autre moment ensemble. Il lui prend une main, Leven. Il se surprend lui-même, son souffle échappe ses lèvres entrouvertes en sentant sa peau sous ses doigts. Brûlante, tonnifiante. Tout simplement électrisante. Mais il s’efforce d’élever sa main entre eux pour lui remettre entre sa paume la clé de Suzie. « Y’a que toi qui peux la sauver.», et le pire, c'est que c'est vrai. là, normalement, il devrait parler d’argent. De ce que ça allait lui coûter, le nombre de clients et de cours qu’il allait devoir prendre pour passer à la caisse. Mais il n’avait pas envie, lui, de faire comme s’il ne se connaissait pas. Comme s’il n’était pas Hadès et qu’il n’était pas Leven. Même s’il le sait au fond, que cette colère froide est préférable à son alternative. Mais son ignorance… son indifférence. Il ne s’était pas préparé à ce que ce soit pire. Tout comme il ne sait quoi dire pour que ça le soit moins. «Tu me ramènes chez moi quand tu as fini ta journée ?», il laisse les mots s’entrechoquer hors de ses lèvres, incapable de relâcher sa main maintenant qu’il l’a touché. «Vu qu’elle va rester là… On pourrait…», faire quoi? Comme si rien ne s’était passé ? Pourquoi il ne pourrait pas ? Ils l’ont déjà fait. «Se parler. Tu as souligné que ça faisait longtemps. Je.. je trouve aussi, ça tombe bien!», sous couvert d’humour mal placé. Qu’est-ce qu’il peut perdre de plus?
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