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meet you around a coffee (avalon)

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James Chambers

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meet you around a coffee (avalon)
( Mer 8 Mar - 21:54 )



meet you around a coffee.
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James était là, assis à la table du café. Il était arrivé en avance, pour être sûr d’être le premier. De ne pas être celui qui est observé à son arrivé. Il avait déjà bu un café pour patienter. Il était stressé, il ne pouvait pas le nier. Presque anxieux, il fallait l’avouer. Il n’avait pas revu Avalon depuis quelque temps déjà. Il ne l’avait pas non plus revu lorsqu’il avait emménagé en ville. Parce qu’il avait beaucoup trop de choses à gérer, entre son acceptation du divorce, son nouvel investissement dans un restaurant, la gestion et le lancement de ce dernier. Il avait préféré repousser les retrouvailles plutôt que de les précipiter. Parce qu’entre eux, cela avait toujours été compliqué. Pourtant, avant que les nombreux drames ne surviennent, James et Ava avaient une relation frère/sœur que beaucoup auraient souhaitée. Elle était la petite sœur qu’il adorait embêter, juste pour le plaisir de la voir râler. Il était celle qu’il protégeait (un peu trop) même lorsqu’elle n’en avait pas besoin. Et puis tout avait changé, lorsqu’ils avaient perdu leur pilier, le ciment de la famille, celle qui les maintenait si liés. James avait préféré partir, à des kilomètres, sans donner de nouvelles. Parce qu’il n’avait jamais réussi à faire le deuil de cette perte. Parce qu’il savait au fond de lui qu’il avait été égoïste et lâche. Et il n'avait jamais su comment revenir après ça. Durant des années, les regrets s’étaient accumulés. Autant que les non-dits. Alors revoir sa sœur aujourd’hui le stressait plus qu’il ne l’aurait pensé. C’était bête d’ailleurs quand on y réfléchissait. Parce qu’elle était la seule famille qui lui restait. Pourquoi cela se passerait mal ? Pour tout un tas de raisons James. Parce que c’est votre relation qui est ainsi, à base de piques et de disputes en tout genre. Non, il ne fallait pas partir pessimiste. Parce que s’il se mettait à penser ainsi, c’était sûr, il effectuerait un faux pas, gâcherait tout et ce n’était pas la raison pour laquelle il était ici aujourd’hui. Après tout, c’était lui qui l’avait appelé pour lui proposer de boire ensemble un café. Et elle avait accepté. Alors pourquoi les choses tourneraient mal ? Tout allait bien se passer. Il jeta un coup d’œil à sa montre, et en relevant la tête, il aperçut sa sœur au loin. Même si cela faisait quelque temps qu’il ne l’avait pas revu, elle n’avait pas vraiment changé. Instantanément, un sourire étira ses lippes et se dessina sur son visage. Il ne l’avouerait jamais, mais elle lui avait manqué. Lorsqu’elle fut presque à sa hauteur, il agita sa main pour signaler sa présence, au cas où elle ne l’aurait pas vu. Quand elle fut face à lui, James se leva de sa chaise et resta un moment immobile. Il ne savait pas s’il devait lui faire la bise ou la prendre dans ses bras. Quelques secondes de battement, puis James exerça une légère pression sur l'épaule de sa petite sœur avant de reculer d’un pas et de s’installer à nouveau. L’invitant à faire de même en montrant la chaise face à lui. « Ça me fait plaisir de te voir. Tu as l’air en forme. », dit-il un léger sourire au coin des lèvres. « Tu veux quelque chose ? Un café ? Un thé ? », demanda-t-il, espérant que l’atmosphère se détende.

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Avalon Chambers

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Re: meet you around a coffee (avalon)
( Mar 14 Mar - 23:19 )


Ses yeux sont rivés sur l’entrée de l’appartement avec l’espoir que Román y apparaisse soudainement avec une urgence sur le bout des lèvres, de quoi lui donner une excuse parfaite pour ne pas avoir à sortir, à rejoindre James, à affronter les retrouvailles pour lesquelles elle se sait loin d’être prête. C’est idiot, pourtant, parce que James, ce n’est pas n’importe qui, il n’est pas un inconnu — ou plutôt, il ne l’a pas toujours été mais est-ce le cas, à présent ? Qui sont-ils vraiment devenus, l’un pour l’autre ? L’absence de réponse à sa question silencieuse lui tord l’estomac, noue quelque chose au fond d’elle et Ava, elle voudrait pouvoir se servir de son homme pour ne pas avoir à revoir son frère ; ce serait lâche, ce qu’elle n’est pas, ce qu’elle a toujours refusé d’être, même, mais aujourd’hui, ce n’est pas ce qui la préoccupe. C’est James qui l’inquiète, James qui a soudainement décidé de débarquer à Chicago, choisit de se rapprocher (pourquoi ? Que lui cache-t-il ? Que ne lui a-t-il pas dit ?). James qui refait surface autrement qu’à travers des cartes postales de vacances, quelques appels les jours importants et de rares visites. James, qui n’a pas été là, pour Evan, pas à côté pour lui dire que ce n’était pas de sa faute à elle si elle n’a pas su protéger leur petit frère, leur bébé frère, ce frère emporté bien trop tôt, tout comme leur mère — elle a la rancune trop tenace, peut-être, Avalon, mais elle pourrait retourner le reproche à son aîné. Il est celui qui est parti, qui a choisit les kilomètres pour ne plus faire partie des Chambers quand Evan et elle n’ont pas eu cette même possibilité, à l’époque. Lui pouvait se le permettre, de mettre de la distance entre le patriarche et lui, de s’éloigner le plus possible ; de les abandonner, finalement. Eux, trop jeunes, n’ont pas eu cette chance et finalement, pardonner a peut-être toujours été que leur unique option (pas qu’elle l’ait complètement fait, toutefois, juste toujours plus que James).
La porte reste close et l’heure tourne et elle se fait à l’idée.
Il n’y aura pas de prétexte.
Frère et soeur devront se revoir, alors.
Elle enfile un blouson et, pour se donner au moins l’impression que Rom l’accompagne (même si elle a bien lu le message qu’il lui a envoyé, preuve qu’il se souvenait du rendez-vous entre Chambers, preuve qu’il la connait assez pour savoir que ça l’angoisse, qu’elle a besoin de ses mots à défaut de pouvoir avoir ses bras, là, parce qu’il bosse, lui et qu’elle a choisit une date qui colle avec les vacances qu’elle s’est octroyée pour que Román n’ait pas à être là, justement, pour que ce ne soit pas retrouvailles et rencontre et plus bordélique que ce ne le sera déjà), elle dérobe la paire de lunettes de soleil qu’il a laissé en ce jour nuageux. Elle les revêt et peut-être est-ce déjà là une façon de se dissimuler — ou de prendre l’avantage, pouvoir scruter ce frère devenu étranger sans qu’il ne le sache. Dans les poches de son blouson, ses doigts serrent son téléphone, ses clés, tout ce qu’ils peuvent toucher, attraper, tenir entre les phalanges jusqu’à s’en faire mal. C’est qu’elle a l’impression que ça atténue les battements de son coeur. Que ça les rend moins audibles pour tous ces gens qu’elle croise jusqu’à rejoindre le café où ils se sont donnés rendez-vous et duquel elle pousse la porte. Les lunettes, elle les a encore sur le nez quand ses perles électriques passent d’une table à l’autre jusqu’à apercevoir cette main levée, agitée, à son attention et elle se mord l’intérieur de la joue, consent finalement à redresser les solaires sur le sommet de son crâne, se rapproche, s’arrête à hauteur de la table, hésite. Elle voudrait pouvoir s’installer directement, Ava, mettre un terme à ce malaise déjà trop présent, ce silence qui lui pèse déjà bien trop sur les épaules mais elle perçoit celui de James (ils ont au moins ça en commun, la même maladresse face à l’autre et sans doute qu’elle ne devrait pas s’en réjouir intérieurement). Elle lève l’avant-bras pour le saluer d’un mouvement du poignet quand il lui serre l’épaule et le rendu doit être ridicule, presque risible. Pourraient-ils faire pire ?
Sûrement pas.
Elle l’imite en prenant place sur la chaise, croise les jambes, les décroise, retire son blouson qu’elle dépose avec précaution sur le dossier de la chaise. Croise les jambes encore. « C’est l’effet vacances. Enfin, à ce qu’il paraît. » Elle maudit l’étranglement de sa voix qui retire sa volonté de paraître enjouée, légère. « Toi, t’as l’air… Crevé mais en forme aussi. » Et elle sait que c’est normal — elle l’imagine sans peine à courir de partout entre les cartons et le restaurant et la chasse à l’appartement et cette histoire avec Katherine qui reste un peu floue, les détails passés sous silence, juste l’appel final du divorce. « Je vais prendre un cappuccino. Et si y a, une tarte au citron. » Pas qu’elle ait faim mais ça lui donnera au moins de quoi se donner une excuse pour ne pas toujours parler — ça l’occupera si les silences se succèdent. « Mais attends, je vais payer. » Elle sort déjà la carte, les billets, se relève pour aller passer commande au comptoir, régler et revient. L’impression de ne pas être inutile. D’avoir au moins accompli une bonne action comme un premier pas en avant, n’est-ce pas. « T’as fini d’emménager, du coup ? » Elle le devine, en tout cas, depuis les mois qu’il l’a prévenue de son arrivée imminente dans sa ville (elle a fait de Chicago sienne après avoir choisi de rester malgré le départ de l’armée et plus encore quand elle a choisi Román au job dont elle aurait pu toujours rêver).
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James Chambers

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Re: meet you around a coffee (avalon)
( Mer 26 Avr - 22:15 )



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Pourquoi était-il autant préoccupé ? Comment était-ce possible d’être aussi tendu et peu rassuré lors de retrouvailles ? Familiales, qui plus est. Et pourtant, il ne pouvait en être autrement. Parce que James n’avait jamais su comment faire. Alors que bordel ce n'était pas si compliqué de prendre des nouvelles. Mais il y avait toujours une excuse : le boulot, les problèmes de couple, les soucis d’infertilité, le divorce, le déménagement. Chaque étape de sa vie avait toujours été une excuse dans laquelle il se confortait pour ne pas accepter la réalité. Celle qu’il était un mauvais frère aîné. Personne ne pouvait le nier. Parce qu’il n’avait jamais su comment faire et c’est vrai, qu’il avait vite abandonné avant même d’avoir essayé. Alors forcément, les choses ne pouvaient qu’empirer. De toute façon, dans cette famille, personne n’avait jamais su quoi dire et à quel moment le dire. C’était d’ailleurs ainsi qu’il s’était forgé James. À ne jamais saisir les occasions, à toujours être sur des non-dits, des regrets. Alors voilà, il avait mis un certain temps avant de la recontacter, Ava, sa petite sœur à laquelle il n’avait jamais su dire à quel point il l’aimait. Il avait été surpris qu’elle accepte son invitation. Mais à la fois content. Même si là, à cet instant précis, il avait l’impression que son cœur allait exploser et que ses mains n'allaient jamais arrêter de transpirer. Là voilà qui apparaît, là. Au milieu des autres, au milieu du reste. La gorge de James semble tout à coup très sèche. Il manque presque d’air. Calme-toi, tout va bien se passer, lui murmure une voix dans sa tête. Alors il tente de briser la glace lorsqu’elle est enfin à sa hauteur. « En vacances ? Mais quelle chance. » Un rire s’échappe de ses lèvres sans qu’il ne puisse le retenir. James passe alors une main sur son visage comme pour essayer d’effacer sa fatigue. « Disons que les nuits sont courtes depuis quelque temps. », il racle sa gorge qui semble vraiment sèche à cet instant. Parce qu’il n’en a pas vraiment parlé (pour ne pas dire jamais) à Ava. De ce divorce si douloureux. De cette infertilité qu’il n’a toujours pas acceptée. De cet échec sentimental, de ce mariage foutu. Puis pourquoi en parler ? Remuer le couteau dans la plaie n’a jamais été quelque chose qui lui plaît. L’espace d’un instant, perdu dans ses pensées, il ne remarque même pas que sa sœur lui répond. Il se contente de hocher la tête avant d’ajouter. « Je vais aller commander. » dit-il dans le vent, se rendant compte que sa sœur est déjà debout presque à aller commander et payer l’addition. « Non, Ava. » Mais elle est déjà au comptoir et James doit seulement s’avouer vaincu. Il a presque oublié à quel point elle est vive. « Merci. Tu n’étais pas obligée, tu sais. », il tient tout de même à la remercier, mais il se sent un peu honteux (foutu fierté) de ne pas avoir payé. Il gigote sur sa chaise comme un enfant qui ne tient pas en place dans un repas familial. « Oui, enfin plus ou moins. J’ai toujours des cartons qui traînent. Tu sais ceux que tu n’ouvres que quand tu n’as vraiment rien à faire. Ils finissent par être ton décor à force de les laisser là. » il sourit en y pensant. C’est vrai que sur ce point il ne fait pas vraiment d’effort. Il trouve cela usant. Et puis il a mieux à faire que de vider le bric-à-brac de ses cartons. « Et toi alors ? Comment tu vas ? Enfin, je veux dire, vraiment. », question ultime qu’il ose enfin poser. Parce qu’il se doute bien que beaucoup de choses ont changé. Qu'Ava a changé. Tout comme lui.

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Re: meet you around a coffee (avalon)
( Mer 10 Mai - 22:54 )


Le malaise, presque une tension, est tellement perceptible qu’elle en vient à se demander s’ils ont déjà été proches, James et elle. Si, même enfants, il n’y avait pas déjà cette distance causée dans un premier temps par la différence d’âge, puis leurs caractères respectifs, cette façon de marcher sur des oeufs, de ne pas savoir comment se comporter en présence l’un de l’autre — et pourtant. Pourtant elle sait bien qu’ils l’ont été même si souvent maladroits pour le démontrer ou l’exprimer (ils ont au moins ça en commun, trait de caractère hérité de ce père à qui ils parlent si peu, l’un comme l’autre, quand Evan avait hérité de l’empathie et la capacité à facilement se lier de leur mère). Et puis, Ava, elle a beau garder la tête haute et le port altier, presqu’arrogant, elle sait qu’elle s’est rapidement pliée à la facilité imposée, elle aussi, qu’elle n’a pas fait d’effort et qu’au lieu d’essayer de le retenir après le décès de leur mère, elle l’a laissée s’éloigner, faire sa vie. Elle a laissé à Evan la lourde tâche d’essayer de garder le contact, elle occupée par les études (et sa propre rancoeur contre leur père et aussi un peu contre James qui est parti parce qu’il le pouvait, quand Evan et elle n’ont pas eu le choix que de rester avec celui qu’ils ont considéré comme un traite alors forcément, ils ne pouvaient que pardonner, au moins un peu et imiter à leur tour quand James, lui, il a pu prendre une autre voie). Elle sait que les reproches pourraient pleuvoir, qu’elle en aurait à formuler pour la première fois, qu’il doit sans doute en avoir tout autant et qu’ils pourraient s’engueuler, rompre définitivement la famille Chambers là, ici, dans ce Coffee house, avec une aisance qui devrait sûrement leur être interdite en vue de leur lien.
Sauf que ce n’est pas ce qu’elle souhaite.
Et, puisqu’il est là, nouvelle installé à Chicago après que des milliers de kilomètres les aient tenu éloignés durant des années, elle suppose que ce n’est sans doute pas ce qu’il souhaite non plus. Ou alors, ça ferait cher l’engueulade. Beaucoup d’efforts pour pas grand chose. Alors non, aujourd’hui, elle retiendra sa langue, se la mordra s’il le faut, pour ne pas laisser échapper quelques reproches mal venus — d’autant plus que si elle sait pour sa séparation d’avec Katherine, elle ne sait toujours pas pourquoi il a tenu à venir dans cette ville précisément et qu’elle s’imagine toujours le pire, Avalon.
Avec les antécédents familiaux, elle ne peut que faire ça.
Et puis, James n’est-il pas à peine plus vieux que leur mère l’était quand elle est tombée malade ? Une femme peut-elle transmettre ce genre de maladie à un fils ?
Sa gorge se resserre et elle sent ses mains devenir plus moites alors qu’elle prend place face à cet aîné si méconnu, et il entame la conversation, James. Elle n’est pas calibrée pour ça, Ava — les small talks. Prendre des nouvelles. Remarquer si l’un ou l’autre va bien, et ensuite se regarder dans le blanc des yeux en espérant qu’il y aura un autre sujet qui tombera ou si les retrouvailles ne pourront que s’appesantir un peu plus (et, ironiquement, les éloignés encore davantage). « Il faut en prendre de temps, j’ai lu quelques part que ça faisait du bien. » L’ombre d’un sourire s’esquisse sur son visage — elle croit que c’est un autre trait qui les définit l’un et l’autre, cette capacité à se plonger (trop) dans le travail et n’en sortir que forcé. A l’armée, ce n’était pas tant un problème parce que ses permissions lui étaient imposées par ses supérieurs. Maintenant, avec Rom qui est tout autant un bourreau de travail qu’elle, elle doit être celle qui l’oblige à lever le pied (et à s’obliger à faire de même). Son frère n’a pas besoin de savoir que c’est parce qu’elle a raté un premier rendez-vous en amoureux avec Román que la nécessité de prendre des vacances s’est fait sentir.
A vrai dire, son frère n’a même pas besoin de savoir que Román existe, right ?
Et comme ils en ont encore à se scruter elle retourne la réplique, un peu plus cavalière dans sa façon d’annoncer les choses, toutefois et elle a son coeur qui s’inquiète de son geste, des nuits plus courtes (et si ce n’était pas que la séparation ou le déménagement ? S’il y avait autre chose, si c’était cette autre chose qui provoquait ce déménagement, cette rencontre là, maintenant, sortie de nulle part). Elle essaie de se souvenir, Ava, si leur mère dormait bien — elle sait que non, que la maladie l’en empêchait, la douleur trop présente. Elle opine lentement, les mots coincés dans sa gorge quand elle voudrait lui demander de la rassurer, qu’il n’a pas ce dont leur mère a souffert si rapidement, que lui non plus ne va pas l’abandonner (elle n’est pas certaine de tenir, de survivre à une autre organisation d’obsèque, Ava, sait que ce serait ce qui la ferait flancher pour de bon). Alors elle accueille le changement de sujet, en profite pour se lever, se dégourdir les jambes — se rendre utile. Elle revient rapidement, la commande passée et le règlement effectué, ses yeux clairs qui tombent sur lui et les épaules qui se soulèvent. « Je ne me sens pas obligée. Mais je peux le faire. Tu paieras la prochaine fois. » S’il y en a une, de prochaine fois — pour peu que ce ne soit pas dans les confins d’une cafétéria d’hôpital.
Voit-elle ce dont il parle ? Elle n’a jamais été le genre à cumuler les affaires, Ava — et puis avec l’armée, son appartement était toujours déjà meublé. Et avec Jake, elle lui a laissé la quasi-totalité des meubles. Plutôt minimaliste (le plus important pour elle était de récupérer ses livres, les rares effets personnels auxquels elle tient, le reste, qu’importe) et pas franchement matérialiste. Habituée du peu.
Sur ça aussi, elle ressemble beaucoup à leur père.
« Si t’as besoin d’un coup de main pour terminer de t’installer… » Elle ne termine pas la proposition, laisse James la compléter de lui-même, comprendre qu’il peut l’appeler. « Et puis, je peux monter tes meubles, si tu veux. » Sa passion pour tout ce qui peut se monter et se démonter, les jeux de construction, pas effacée malgré les années — se souvient-il de tous les lego et autres jeux qu’elle lui volait pour faire quelque chose d’autres, quelque chose qui n’avait pas de manuels ? Se souvient-il lui avoir offert une fois un jeu d’assemblage qu’elle avait perfectionné et agrémenté d’un moteur ? Elle est tirée du passé par la voix de son frère qui se fait de nouveau entendre et elle se fige une seconde, Avalon. Vraiment ? Est-elle censé allée mal ? A vrai dire, elle ne sait même plus ce qu’il sait ou non de sa vie. Ni à quand remonte la dernière fois qu’ils se sont eu au téléphone — jusqu’à ce que ça lui revienne. L’anniversaire du décès d’Evan, après qu’elle ait embrassé Román pour la première fois, quand tout se mélangeait, tout était encore si peu clair et qu’elle était au plus bas. Peut-être avait-elle eu l’air désemparée au téléphone, incapable de cacher ce trop plein d’émotions ressentis alors. « Moi ça va. J’ai réussi à rebondir après l’armée. Changé de voie, trouvé quelque chose qui me plaît. J’ai rompu avec Jake, aussi, je ne sais plus si tu le savais ou non mais, je… Si tu attendais le mariage, il n’y en aura pas, du coup. Mais ça va, vraiment. Ça fait du bien de se poser dans une ville, réellement. D’y être plus que quelques mois ou à peine deux ans. » Et elle sait qu’il comprend, James, parce qu’ils ont connu des déplacements à cause du boulot du père. Des villes traversées sans jamais prendre le temps de la connaître au point de ne plus en avoir envie — du moins, pour elle.
Elle se redresse sur son siège à l’arrivée de leur commande, le merci quitte le bout de ses lèvres avant qu’elle ne darde sur son frère son regard glacé. « Tu… Tu… » Elle ne sait pas comment formuler sa question, voudrait prendre des pincettes mais ça ne lui ressemble pas. « T’es pas malade, hein ? » Et ça tombe finalement comme ça, comme elle le pense, comme elle s’en inquiète. La formulation à la négation parce qu’elle ne veut pas qu’il le soit, parce qu’elle le niera si c’est le cas. Ses doigts serrent la cuillère qui accompagne sa part de tarte sans rien en faire. « Parce que maman avait à peu près ton âge quand… Et comme tu débarques à Chicago, comme ça, je me dis que peut-être… » Ça ne lui ressemble pas non plus, de ne pas terminer ses phrases, mais elle n’y arrive pas, tout de suite.
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