done for me (liam)

done for me
w/ ✰ liam and olivia
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Cela fait déjà trois jours, trois jours qu'Olivia fait des aller-retour incessant entre son appartement et l'hôpital. Pour cause, sa mère s'est vu hospitaliser d'urgence. Une douleur prenante dans le thorax, une difficulté à respirer soit d'après le diagnostic des médecin : une embolie pulmonaire. D'après eux c'est fréquent pour les personnes atteintes de cancer pulmonaire. Le plus dur est derrière eux, désormais sa mère a juste besoin de repos. Bien que le jargon médical la dépasse totalement, Olivia comprend la gravité de la chose et ça l'angoisse. Si sa mère garde le sourire, Olivia n'est pas dupe pour savoir que ça n'est qu'une façade. Elle s'évertue donc depuis trois jours à venir voir sa mère dès qu'elle a un moment de libre. Elle veut réussir à lui changer les idées, la faire sourire et entendre son délicat rire qu'elle apprécie. C'est donc avec cet objectif en tête qu'elle passe la porte de la chambre d'hôpital de sa mère. La danseuse n'attend pas plus longtemps pour échanger une douce accolade avec sa mère. Cette dernière lui apprend que sa sœur vient de partir. « Andrea m'a dit qu'il allait passer dans pas longtemps. » informe-t-elle. C'est du moins ce que son frère lui a dit par message, il y a quelques minutes. « Et je t'ai apporté de la lecture, pour ne pas que tu n'ennuies. » dit-elle en posant le sac qu'elle avait dans les pieds sur la chaise derrière elle. Olivia a certainement un peu abusé sur le nombre de livres, mais au moins sa mère aura un large choix de lecture. « Tu sors quand ? » demande-t-elle. Malheureusement sa mère ne semble toujours pas avoir de date précise. Il est peut-être préférable qu'elle reste ici, le temps nécessaire. Les deux femmes continuent de discuter un moment, avant d'être déranger par le médecin. « Euh ... d'accord. Je vais aller me chercher un thé. » répond t-elle quand sa mère lui demande de la laisser en tête à tête avec le médecin. Cette réaction l'intrigue, autant qu'elle la blesse. Elle aimerait avoir les oreilles qui trainent, mais elle n'entend rien derrière la porte. Et sa capacité à lire sur les lèvres est nulle. Olivia finit par se diriger vers l'un des distributeurs à l'étage du dessous. Sa boisson en main, elle décide de craquer également pour un sachet de sucrerie. « Mais noooon ?! » s'indigne t'elle devant ce sachet qui vient de se bloquer. Olivia trouve que c'est une blague de mauvais goût. Elle tente de donner un petit coup, mais rien n'y fait. C'est à cet instant, impuissante face à cette situation également qu'elle sent ses nerfs qui lâchent. Un torrent de larmes coulent le long de ses joues, dans un silence plat. Elle se recroqueville sur elle-même, capturant ses genoux avec ses bras et plongeant sa tête contre ses genoux. Elle ne revient dans le monde présent qu'à l'instant, où elle sent une présence à ses côtés. Elle relève les yeux et voit qu'on lui tend le sachet de bonbons.  « Merci ... » dit-elle timidement en essuyant ses larmes, avant de relever le regard vers la personne venue à son secours. « Oh, Liam ! » s'exclame-t-elle, un peu surprise. Elle ne s'attendait pas à le voir et encore moins ici. « Tu es malade ? » demande-t-elle aussitôt, inquiète pour celui qu'elle pouvait qualifier d'ami autrefois. Maintenant ? Elle ne savait plus comment le définir ...

@Liam Scott

Le verdit était tombé, j’avais le bras cassé. Je m’en doutais un peu, mais cela n’empêchait pas d’accuser le coup et de me sentir mal. Alors que le médecin était en train de me faire le plâtre, il m’expliquait que j’avais de la chance parce que la fracture était nette et que je n’aurai sûrement pas besoin de subir une opération. Je ne l’écoutais que d’une oreille. Pour lui c’était une bonne nouvelle, pour moi c’était tout simplement une catastrophe. Pendant 8 semaines j’allais devoir subir ce plâtre et après ça, j’aurai encore 4 semaines de rééducation à vérifier que tout s’était bien consolidé. Pendant 2 mois j’allais être privé de danse. C’était réellement la pire chose qui pouvait m’arriver et je m’en voulais. Tout ça parce que je n’étais pas capable de skier correctement.
C’était arrivé tout bêtement. Avec Eren et Jonas on avait profité d’un week-end au ski. Tout était parfait et puis sur nos derniers moments de ski, en bas des pistes je n’avais pas réussi à m’arrêter et j’étais tombé tête la première contre une rambarde. Le problème était que par réflexe j’avais mis mes bras en avant pour amortir ma chute et mon bras droit n’avait absolument pas apprécié ça. Sur le moment je n’avais pas vraiment senti la douleur. J’avais certes une gêne, mais j’imaginais que ça allait passer. Quand j’avais été au poste de premier secours, il m’avait quand même conseillé d’aller aux urgences, tout en m’avertissant que le service était blindé et que j’allais sûrement attendre un long moment avant d’être pris en charge. J’avais pris sur moi jusqu’à Chicago alors que la douleur devenait de plus en plus insupportable et voilà comment je m’étais retrouvé ici. J’essayais déjà d’imaginer la réaction des chorégraphes qui n’allaient sûrement pas être très contents. Mais c’était les aléas de la vie, ce n’était pas comme si ça m’amusait d’avoir un plâtre. Après les dernières recommandations sur médecin sur ce que je pouvais faire ou ne pas faire je sortais de la pièce et je me dirigeais vers un distributeur automatique. Je n’avais pas mangé ce matin et malgré la contrariété et la déception je commençais à avoir faim. Je prenais la première chose que je voyais, des bonbons et récupérais le paquet rapidement. Je ne savais plus ce que je devais faire maintenant. Devais-je signer quelque chose ? Pouvais-je partir. J’étais perdu et je restais planté dans la salle au milieu de gens qui avaient sûrement des problèmes bien plus grave que les miens. D’ailleurs, je me retournais en entendant quelqu’un frapper contre le distributeur parce qu’il ne voulait pas lui donner le paquet voulu. J’étais surpris de voir Olivia, encore plus de la voir complètement craqué devant ce distributeur. On ne s’était pas revu depuis que je lui avais avoué mes sentiments, la voir me faisait toujours un petit quelque chose, mais ça allait. Surtout que si elle était là, ce n’était sûrement pas des bonnes nouvelles concernant sa mère. Sans un mot j’allais doucement m’asseoir à côté d’elle et je lui tendais mon paquet de bonbons. Elle avait besoin de soutien et de toute évidence d’un ami et j’espérais que je pourrais toujours remplir ce rôle auprès d’elle. Quand elle relevait enfin le regard vers moi et qu’elle me reconnaissait je lui adressais un petit sourire. « Non je suis pas malade, juste blessé » Je levais doucement mon bras pour lui montrer mon merveilleux plâtre. « J’ai fait une chute au ski et voilà le résultat » J’allais sûrement déprimer à un moment donné, mais pour l’instant j’étais encore dans le déni. « J’ai un peu peur de te demander pourquoi tu es ici » La santé de sa mère avec son cancer était compliqué, alors j’imaginais aisément que c’était dû à cela. J’abandonnais le paquet de bonbons sur les genoux d’Olivia et je passais mon bras valide autour de ses épaules pour la réconforter comme je le pouvais. « C’est grave ? Elle va s’en sortir ? » Peut-être que c’était une alerte qui faisait peur, mais que ça allait vite se régler. Je l’espérais en tout cas.

done for me
w/ ✰ liam and olivia
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Olivia est fatiguée. Fatiguée d'être impuissante. Fatiguée d'être mise à l'écart. Fatiguée d'être encore traitée comme une enfant du haut de ses vingt-quatre ans. Fatiguée de constater que le monde se ligue contre elle. Même ce distributeur ne veut pas coopérer, il veut lui mener la vie encore plus dure qu'elle ne l'est déjà. Alors, elle craque, s'écroule à terre et laisse ses émotions prendre le contrôle d'elle-même. Le temps s'arrête autour d'elle. Elle se coupe du monde et se perd dans ses pensées. Le monde ne se réveille qu'à l'instant où elle sent qu'on l'observe, du moins qu'on s'intéresse à elle. Liam vient d'apparaitre dans son champ de vision. Elle devrait avoir honte qu'il la voit dans un tel état, mais ... il n'en est rien. Elle est vidée de toute énergie. Naturellement, elle se questionne sur la présence du danseur dans l'établissement. « Oh, mince. C'est douloureux ? » demande-t-elle en grimaçant légèrement en constatant le plâtre qu'il porte. Elle aimerait faire une blague sur le fait que le ski est vraiment un sport dangereux, mais elle ne trouve même pas la force. Elle se contente de baisser le regard à nouveau vers ses genoux. Elle ne proteste même pas en sentant Liam qui s'installe à ses côtés. Un long silence plane avant qu'Olivia ne reprenne la parole. « Je-J'en sais rien ... » annonce-t-elle en resserrant ses genoux contre sa poitrine. « Elle s'est fait hospitaliser pour une embolie pulmonaire, elle avait du mal à respirer. » précise-t-elle. Elle-même avant il y a trois jours, elle ignorait ce qu'était une embolie pulmonaire. « D'après les médecins c'est normal avec son cancer. Normal ou pas, ça ne me rassure pas. » ajoute-t-elle, un peu révoltée par les propos des médecins qu'elle n'arrive pas à encaisser. « Elle va mieux, enfin je suppose. Ma mère dit toujours qu'elle va bien, même quand elle est au plus bas. » dit-elle. Certainement un truc de maman. « Mais j'ai l'impression qu'elle cache des choses, elle n'a pas voulu que je restes avec elle quand le médecin est arrivé. » avoue-t-elle, et ça, ça le blesse au plus haut point. « J'ai peur ... » finit-elle par dire, tout en continuant de pleurer en silence. Après quelques minutes, la blonde finit par tourner le regard vers Liam. « Tu ne veux pas me dire quelque chose de drôle ? » demande-t-elle, l'implorant presque de faire taire les larmes sur son visage afin de pouvoir penser à autre chose de plus amusant.

@Liam Scott

Je ne m’attendais pas à voir Olivia à l’hôpital, encore moins à la voir craquer de la sorte devant un distributeur qui ne voulait pas lui donner ses bonbons ou ses gâteaux. Je ne pouvais évidemment pas la laisser comme ça et naturellement j’allais m’installer à côté d’elle en lui proposant mon propre paquet de bonbon. Malgré ce qu’il s’était passé entre nous, je ne pouvais pas rester insensible à sa détresse. Elle était surprise de me découvrir à ses côtés et si je n’étais pas malade, je n’étais pas en forme pour autant. Un plâtre ornait mon bras et ce n’était pas le moment le plus drôle de ma vie. « En ce moment oui, parce qu’on vient juste de me manipuler dans tous les sens, mais j’espère que ça passera » Normalement j’en avais pour 6 ou 8 semaines de plâtres si je ne faisais pas de bêtises. Seulement mon bras n’était pas ce qui me préoccupait le plus actuellement. C’était Olivia, je me doutais qu’elle était là pour sa mère, mais j’avais peur de lui demander pourquoi. Pourtant je me lançais quand même. « C’est normal que tu sois pas rassurée » Les médecins pouvaient dire ce qu’ils voulaient, dire que ce n’était pas grave, ce n’était pas comme si cette phrase allait faire disparaître d’un claquement de doigt toute l’anxiété et l’inquiétude qu’on ressentait pour nos proches. « Elle cherche toujours à vous épargner j’imagine » Ce qui n’était pas forcément le plus rassurant pour Olivia de savoir que sa mère pouvait minimiser sa douleur « Je comprends que tu puisses avoir peur » J’avais ressenti la même à la mort de mon père, quand il était en soin intensif et qu’on ne savait pas s’il allait s’en sortir. Olivia ne vivait pas la même situation, mais la douleur, la peur était la même. « Je vais pas te dire que tout ira bien parce que je ne suis malheureusement pas Dieu, mais je serais là pour toi quoiqu’il arrive » Qu’importe ce dont elle aurait besoin. « Et peut-être qu’elle voulait juste t’épargner le blabla pas intéressant des médecins. Ils ont doués pour faire des discours de 10 km pour te dire si tu vas bien ou pas » C’était normal pour eux, mais ils employaient des termes beaucoup trop compliqué pour le commun des mortels. Quand Olivia tournait sa tête vers moi, mon cœur se serrait de la voir si mal, de la voir si accablée et je réfléchissais à une blague qui pourrait la faire rire. « C’est pas vraiment drôle, mais tu vas être fière de moi, je suis devenu le préposé aux cookies dans la coloc avec les gars » Et je n’avais toujours empoisonné personne et c’était plutôt impressionnant quand on connaissait mes antécédents. « Oh si j’en ai une bonne. Tu te souviens je t’avais parlé de l’usine de bouton, et bah j’ai voulu me lancer dans le crochet parce que je me suis dit pourquoi pas tu vois » Je n’aurai jamais du me dire pourquoi pas, c’était une très mauvaise idée de faire du tricot. « Du coup j’ai trouvé un club et tout avec plein de mamie toutes adorables qui ont essayé de m’initier au crochet et j’ai même réussi à faire un espèce de doudou » Tant bien que mal j’essayais de sortir mon téléphone de ma poche pour lui montrer ma merveilleuse réalisation en crochet. Si elle ne rigolait pas devant la gueule bancale de l’animal et ses yeux pas à la même hauteur alors je ne comprenais pas. « Est-ce que t’arrive à deviner ce que j’ai essayé de faire ? » Même moi en revoyant la photo j’avais du mal à me dire ce que c’était.

done for me
w/ ✰ liam and olivia
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Liam est vraiment la dernière personne qu'elle s'attendait de voir à l'hopital. Si dans un premier temps, elle s'inquiète pour lui, elle est soulagée d'apprendre qu'il s'agit simplement d'une mauvaise chute. Une mauvaise chute qui va malheureusement le mettre à l'arrêt durant quelques temps. Un arrêt difficile quand on est danseur, Olivia le sait mieux que personne. Elle a toujours été dans l'incapacité de se tenir au temps d'arrêt obligatoire. Elle espère que Liam sera plus sérieux qu'elle. « J'espère que la douloureux disparaitra rapidement. » déclare-t-elle en grimaçant. En effet, cela n'avait pas l'air agréable de se faire manipuler autant mais il faut croire que c'est un mal pour un bien. Olivia aurait préféré être à la place de Liam, sa situation à l'air plus simple que la sienne. Elle, elle ne cesse de douter de la sincérité de sa mère. Persuadée qu'elle lui cache quelque chose sur cette maladie qui ne cesse de ronger la famille. « Oui, je pense que tu as raison. Mais cette sensation d'être impuissante, c'est horrible. » annonce-t-elle. Olivia, elle aimerait être capable de venir en aide à sa mère. Elle ignore comment s'y prendre parce qu'elle a toujours l'impression d'être mise de côté ... « Merci Liam, vraiment, je suis sincère. » dit-elle en se collant un peu plus contre lui. Malgré les mots se voulant rassurants de Liam, Olivia a besoin de sourire, de rire, de penser à autre chose. Et elle connait très bien l'énergumène pour savoir qu'il est doué dans ce domaine. « Oh, je suis fière de toi Liam ! Ils ne peuvent plus se passer de tes cookies ? Je t'avais dis que la recette était inratable ! » demande-t-elle avec un léger sourire. La blonde était très satisfaite d'avoir enseigner son savoir-faire à Liam. « Le crochet ? » répète-t-elle un peu intriguée, cherchant où il voulait en venir. Dans le fond est-elle vraiment surprise ? Non c'est très Liam. Olivia écoute le récit de Liam avec attention. Un espèce de doudou ? Elle plisse les yeux et Liam ne tarde pas à éclairer sa lanterne avec une photo de son chef-d'œuvre. « Je peux ? » demande-t-elle en prenant le téléphone des mains de Liam afin d'observer plus profondément son œuvre. Elle zoome à plusieurs reprises, cherchant dans son esprit à quoi cela peu bien correspondre. « C'est un ours ? » demande-t-elle en tournant la tête vers Liam. « Mais pourquoi, un ours aurait une antenne ? » dit-elle en pointant du doigt ce qui semble en être une pour Olivia. « Ou un écureuil ? » demande-t-elle. Mais face à la non réaction de Liam, Olivia comprend qu'elle fait fausse route. « Si tu me dis que c'est un chat, je ne comprends plus rien. » ajoute-t-elle en gloussant. « Noooon c'est un chat ? Mais qu'est qu'il lui arrive à ce pauvre chat ? » dit-elle en rajoutant une couche. Vraiment, elle a besoin que Liam l'éclaire un peu plus sur le sujet parce que là, elle voit tout sauf un chat.

@Liam Scott

Même si j’allais sûrement faire une dépression à l’idée de rester sans rien faire les semaines à venir, ma situation n’était pas aussi horrible comparée à celle d’Olivia et de sa mère. Oui j’avais mal et ce n’était pas sympa, mais ce qui arrivait à Madame Ackerman était compliqué et je comprenais tout à fait la détresse d’Olivia pour avoir vécu la même à la mort de mon père. Elle voudrait qu’on puisse lui expliquer les choses, qu’on ne la laisse pas de côté face à la gravité de la situation, mais sa mère voulait aussi la préserver, parce que c’était son rôle de maman aussi de la protéger. « Je sais oui, mais tu n’es pas seule » Aussi impuissante qu’elle était, Olivia pouvait compter sur mon soutien. Même si les choses avaient été compliqué entre nous depuis que je lui avais ouvert mon cœur, jamais je ne pourrais la repousser de la sorte. Au contraire elle pourrait compter sur moi. Même si elle avait besoin de manger de la glace à 3h du matin, ou si elle voulait juste une épaule sur laquelle pleurer, alors je serais là.
Parler de tout ça lui faisait mal et elle me demandait de la faire rire. Je commençais en douceur en lui expliquant que j’étais devenu le préposer aux cookies à la coloc et l’enthousiasme d’Olivia était contagieux « Merci beaucoup ! Non, Eren m’en réclame régulièrement » Ce qui flattait un peu mon égo je devais l’admettre. « Je pense quand même que sans toi, j’aurai été capable de la rater » Mais ce n’était pas arrivé et c’était une bonne chose. Parler des cookies me faisait penser à Martha et du coup je lui expliqué que je m’étais mis au crochet, et que j’avais même trouvé un club. J’avais crocheter ma première œuvre dont j’étais quand même un peu fière, mais je mettais Olivia au défi de retrouver ce que j’avais essayé de faire. Je sortais mon téléphone pour lui montrer la photo et de toute évidence d’aussi loin c’était très confus « Oui, fait toi plaisir » Je lui donnais mon téléphone et je rigolais en la voyant zoomer sur la photo et le tourner dans tous les sens pour essayer de comprendre ce qu’elle avait devant les yeux. Elle tentait plusieurs choses, hésitant entre un ours à antenne ou un écureuil « Non ce n’est ni un ours, ni un écureuil, c’est un animal du quotidien » Ce qui était au final un indice assez révélateur, même si le doudou en question n’était pas très représentatif. En se moquant du doudou elle trouvait finalement la bonne réponse et je rigolais avec elle de sa réaction. Je ne pouvais réellement pas lui en vouloir. « Je t’assure c’est un chat. Je sais le pauvre il a pris cher, mais il faut prendre en considération que c’est mon premier essai » Et c’était déjà pas mal, il avait une forme plus ou moins acceptable. « En fait ce que tu as pris pour une antenne c’est normalement sa queue, mais je dois avouer qu’elle est très mal positionné » Je continuais à rire quand elle zoomer une nouvelle fois. Avec la réponse ce n’était pas forcément beaucoup plus simple à déterminer qu’on était face à un chat. « Je pense qu’on peut dire que ce chat est une espèce très rare par encore répertorié dans le monde » J’essayais de me trouver une excuse comme je le pouvais. « Ou alors si on me pose la question je dirais que c’est mon neveu de 7 ans qu’il l’a fait » Cela devrait sûrement passer avec beaucoup plus de facilité. « Et ça restera entre nous que je n’ai pas de neveu évidemment » Je comptais sur Olivia pour garder mon secret.